Le ton a été donné. La Côte d’Ivoire n’appartient à
personne. Le plus fort s’installe où il veut. Le plus armé et violent comme une
rébellion porte les siens au pouvoir. Il a donné le ton. Voilà ! A Angovia, c’est
la révolte des allogènes. 4 morts. Le village incendié. Les autochtones en
fuite. Les allogènes de la sous-région ? Ils veulent
devenir des propriétaires terriens.
Aucun respect ! Ni pour la chefferie. Ni pour les principes de vie commune. La
mort et la désolation. Ce n’est plus uniquement à l’Ouest. Le péril prend de
l’ampleur. Avec le discours politique. On incite à la violence tribale. Et à
l’invasion.
Angovia vidé de ses natifs. C’est le péril qui nous
guette.Angovia, village martyr |
Germain Séhoué
Titre original : « Angovia
ou le péril qui nous guette »
Source :
Le Temps 15/07/2013
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