Ceci est une
déclaration de la CNPB. Le parti appelle ses militants et sympathisants à
sortir massivement le 28 juillet prochain pour dire, une fois de plus, non à la
mise en place du Sénat.
Le 17 juin
2013, la CNPB lançait un « appel à une mobilisation générale et à un sursaut
patriotique » et invitait, par la même occasion, ses militants et sympathisants
ainsi que l’ensemble du peuple burkinabè conscient des dangers qui menacent la
paix sociale et la
stabilité du Burkina Faso à sortir nombreux le samedi 29
juin 2013 pour dire non au Sénat, non à la vie chère, non à la mal gouvernance,
non à la corruption, non à toutes les dérives du régime qui menacent de nous
conduire tous à un chaos infernal.
« Nous avons constaté avec satisfaction la grande mobilisation citoyenne du 29 juin 2013. C’est le lieu de saluer tous les militants et les sympathisants des partis politiques de l’opposition et la population de Ouagadougou dans ses différentes composantes. Cette mobilisation impressionnante a été la cause de l’organisation précipitée de la contre-marche-meeting du 6 juillet 2013.
Manifestation de l'opposition à Ouagadougou le 20 juillet 2013 |
« Nous avons constaté avec satisfaction la grande mobilisation citoyenne du 29 juin 2013. C’est le lieu de saluer tous les militants et les sympathisants des partis politiques de l’opposition et la population de Ouagadougou dans ses différentes composantes. Cette mobilisation impressionnante a été la cause de l’organisation précipitée de la contre-marche-meeting du 6 juillet 2013.
Aujourd’hui, la
CNPB vous dit merci. Merci pour votre sens du discernement. Merci pour votre
courage, votre engagement et votre esprit de combativité. Merci d’être sortis
nombreux le 29 juin 2013 pour dire et montrer votre volonté de voir les choses
changer dans le bon sens.
Mais comme le
dit si bien l’adage de chez nous, « ce n’est pas en frappant un seul coup que
l’on parvient toujours à tuer le serpent ».
C’est pourquoi
la CNPB vous demande encore de sortir plus nombreux le 28 juillet 2013 pour
dire encore non au Sénat, non à la vie chère, non à la mal gouvernance, non aux
dérives dictatoriales, non à la patrimonialisation du pouvoir d’Etat, non à la
confiscation des ressources nationales au seul profit d’un groupe privilégié.
Depuis notre
appel du 17 juin 2013, de nombreux fronts de résistance se sont constitués pour
mener le même combat. On peut citer, entre autres, le « Balai Citoyen » de
jeunes artistes musiciens engagés et le « Front de résistance citoyenne contre
la confiscation de la souveraineté du peuple à des fins monarchiques » de vingt
et une (21) organisations de la société civile.
Ceux qui
luttent pour la juste cause viennent d’être confortés dans la justesse de leur
combat par la prise de position très clairvoyante, très courageuse et bien
argumentée de la Conférence épiscopale Burkina-Niger.
C’est pour
cette raison que la CNPB, une fois encore, lance un appel pressant et urgent à
ses militants et sympathisants, aux militants et sympathisants des partis de
l’opposition regroupés au sein du CFOP et au peuple burkinabè, à une
mobilisation citoyenne salvatrice, afin de donner encore plus de force à la
nouvelle dynamique contre le Sénat, la vie chère, la corruption et la mal
gouvernance.
En effet, face
au danger qui guette le pays des Hommes intègres, aucun citoyen, aucune force
sociale, aucune organisation prétendant défendre les intérêts supérieurs du
pays ne peut demeurer en marge de la lutte citoyenne pour exiger une meilleure
gouvernance et une utilisation plus judicieuse des ressources nationales.
Tous les hommes
et femmes, sensés et bien-pensants, disent qu’en considération de la réalité de
notre pays et de la situation du moment, le Sénat est inopportun, inutile,
budgétivore et nuisible à la paix et la stabilité du Burkina Faso.
Comme la CNPB
l’avait déjà écrit dans son appel du 17 juin 2013, l’heure n’est plus aux
débats intellectualistes sur la légalité ou la légitimité constitutionnelle du
Sénat. Il s’agit aujourd’hui de prendre conscience que l’institution du Sénat
n’est ni une priorité ni une nécessité au Burkina, actuellement, au regard des
problèmes urgents à régler dans le sens de la satisfaction des besoins
fondamentaux des populations (santé, éducation, sécurité des personnes et des
biens, accessibilité à l’eau et à la nourriture de base, etc.).
Encore plus nombreux que le 29 juin 2013, la CNPB vous appelle à sortir le 28 juillet 2013 pour dire :
NON au Sénat !Encore plus nombreux que le 29 juin 2013, la CNPB vous appelle à sortir le 28 juillet 2013 pour dire :
NON à la modification de l’article 37 !
NON à la vie chère !
NON à la mal gouvernance !
Halte à la patrimonialisation de l’Etat !
Halte à la monarchisation du pouvoir !
NON à la mauvaise utilisation des ressources nationales !
Ouagadougou le 24/07/13
Pour le Bureau Exécutif Permanent, le président : Moussa BOLY
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