samedi 29 juillet 2017

« Nyamsi est un "mercenaire" de la plume qui, telle une prostituée, se vend au plus offrant ! » (Un internaute)

Amis lecteurs,
« La révolution soroïste est-elle un crime de lèse-majesté en Côte d'Ivoire ? », s’interrogeait voilà deux ou trois jours l’inévitable Franklin Nyamsi, le porte-plume de Guillaume Soro, qui, ces derniers temps, multiplie avec son maître les happenings médiatiques dans l’intention très évidente de détourner l’attention des Ivoiriens des problèmes cruciaux qui les assaillent et face auxquels le pouvoir fantoche, dont G. Soro est l’un des rouages essentiels, semble totalement dépassé. Se répondant à lui-même, le plumitif mercenaire se livre ensuite à son exercice habituel, qui consiste à se gargariser en public, sans pudeur, de lieux communs éculés, de pétitions de principe, voire de purs mensonges… Qui a lu une fois cet auteur prolixe le connaît par cœur. C’est pourquoi plutôt que de gaspiller votre temps en vous donnant à lire un texte qui ne vous laissera qu’une âcre impression de déjà lu, tant la doublure de G. Soro s’y parodie lui-même, nous vous invitons à vous régaler des réactions vigoureuses que sa dernière fantaisie a provoquées chez quelques-uns de nos compatriotes internautes, qui ont fait pour nous le sacrifice de le lire et de le commenter.
Bonne lecture !
La Rédaction


Quelques réactions d’internautes ivoiriens à la lecture de l’article de F. Nyamsi intitulé « La révolution soroïste est-elle un crime de lèse-majesté en Côte d'Ivoire ? »

Le médiocre SORO a besoin du griot camerounais NYAMSI pour articuler des idées floues qui ne sont pas celles de SORO. C'est cela le SORO-isme. Cela est bien triste ! (Odile Sylla)

En général, « révolution » rime avec « bain de sang » et pas avec « réconciliation ». Heureusement que cette pseudo-révolution n'est qu'une vaine tentative d'intoxication qui n'existe que dans la cervelle d'oiseau de ce philosophe à la petite semaine. Si ce « professeur » a des élèves, ça craint pour eux ! (Forestier de Lahou)

Il est temps de franchement s'inquiéter sur les motivations de Guillaume Soro. Pourquoi peut-il payer un griot pour faire la science-fiction politique avec ses prétentions de pseudo-savant. Il serait temps que ce personnage s'occupe des histoires de son pays avec la dictature brutale qui y règne et les Anglophones qui veulent leur liberté au lieu de s'incruster pour des raisons monétaires dans nos affaires nationales. Donc, il faut partir vite fait ! Ce type est-il réellement un agrégé d'université ? (Affidoskas)

Sans doute Soro est courageux et légitimement ambitieux. Malheureusement lui et son philosophe hagiographe oublient qu'une révolution est avant tout culturelle. Depuis 2002 jusqu'aujourd'hui ils n'en ont donné aucune preuve à part les fourberies tactiques de l'un et le griotisme éhonté de l'autre. Pauvre pays. (Loethiers mackan)

 « Tribune internationale » ??? Foutaise ! (Forestier de Lahou)

Bonebo est un SORO-adorateur. C'est son droit et je respecte cela, bien que ses arguments ne soient pas convaincants du tout. SORO n'a aucun mérite. C'est un vaurien qui sans la violence FESCIste et puis les armes de la rébellion, ne serait jamais devenu premier-ministre, puis ensuite PR de l'Assemblée. Mais de là à dire qu'il doit absolument devenir le futur PR de la CI, il y a un pas que je ne voudrais pas franchir. La CI est un trop grand pays pour être confiée à un autre « aventurier » de la trempe de SORO, cet analphabète notoire... (Sarafina)

Sans vergogne, ni Kelman, ni Kouamouo, ni Onana, ni Beyala ou Franklin Nyamsi, ne s'inquiètent des violations des libertés au Cameroun. Ils s'activent autant que possible à lisser l'image de la barbarie camerounaise et à exercer toute leur verve critique là où ils n'ont rien à perdre : dans les affaires de pays étrangers tels que par exemple la CI ou le Burkina Faso qui peuvent nourrir leur « business » médiatico-diplomatique. C'est triste de voir un pseudo-intello camerounais à l'œuvre qui agit en tant qu'escroc intellectuel. (Fatou Diagne)

On trompe les Ivoiriens en affirmant que c'est la lutte de Soro qui a fait le RDR ou en traitant Soro de rebelle et de chef de la rébellion, Soro qui n'était qu'un jeune Fesciste de 29 ans en 2002, sorti de l'université FHB de Cocody-Abidjan sans aucun diplôme (pas même son DUEL 2 d'anglais) et sans aucun emploi stable. (Il n'avait à l'époque encore jamais travaillé de sa vie). Quel magicien fût-il pour trouver plus 25.000.000 FCFA par mois/an, tout juste pour le traitement des combattants exilés au Burkina Faso ; en plus acheter des armes lourdes, que même l'armée Ivoirienne de l'époque n'avait pas et des tenues militaires, pour mobiliser aussi toute la presse européenne pour porter son discours haut et fort. Comment lui, Soro sorti presqu'analphabète de l'université a-t-il pu publier un livre « Pourquoi je suis devenu rebelle ! » ? Et les Ivoiriens, naïvement croient que c'est avec Soro que la rébellion de 2002 a atteint son objectif en 2011 ! Il faut bien comprendre que Soro avait un commanditaire et il faut alors bien se demander qui était le vrai «père» de la rébellion de 2002 ? Il est bien évident que le père de la rébellion ne peut en aucun cas être le Soro de 2002, sorti sans aucun diplôme de l'université, et qui en plus n'avait jamais travaillé de sa vie. Je crois qu'il faut dire aux Ivoiriens de revisiter l'histoire de la crise de 1993 à 2011. Alors seulement, comprendront-ils mieux ce qui se passe aujourd'hui. (Aya de Yopougon)

Que fait ce natif du Cameroun Nyamsi dans la réconciliation en Côte-d'Ivoire ? C'est de la plaisanterie et aussi de la pure provocation. Le vrai panafricanisme doit être réciproque et non pas unilatéral (uniquement du Cameroun vers la Côte d'Ivoire). Les Camerounais veulent s'ingérer dans la politique ivoirienne, mais les mêmes Camerounais ne reconnaissent pas aux Ivoiriens le droit de s'ingérer dans les affaires camerounaises. Dans le panafricanisme véritable et sincère, le droit d'ingérence doit être partagé autant par les Ivoiriens que par les Camerounais. C'est pour cela que l'ingérence camerounaise (dans la politique ivoirienne) ne doit pas être acceptée par les Ivoiriens. C'est de la foutaise et c'est tout juste un exutoire pour les Camerounais qui évitent ainsi de critiquer leur roi fainéant Biya 1er, président à vie du Cameroun. (Diarrasse Napié)

Non, « Soro », pardon « GKS » ou « Bogota » n'est pas du tout le Macron ivoirien. Loin s'en faut ! Pour les « suiveurs » de « Soro » ou pour le RDR qui est muet, « Macron » a fait des émules sur les bords de la lagune Ébrié, allons Soroment ! Mais comparaison n'est pas raison. Soro après plus de 10 ans à la Fac d'anglais de l'université FHB de Cocody à Abidjan est sorti sans aucun diplôme universitaire. Pire, avant la rébellion de 2002, Soro à 29 ans n'avait encore jamais travaillé de sa vie non plus. Par contre, Emmanuel Macron lui, est allé à l'école et il a eu un brillant parcours universitaire (DEA de philosophie à l'Université de Paris X-Nanterre, Sciences po (IEP de Paris), ENA (Ecole Nationale d'Administration), alors que Soro n'allait pas en classe à la Fac, occupé qu'il était à fomenter les grèves sauvages et sans fin de la violente FESCI (ce qui explique bien pourquoi le niveau de Soro ne dépasse pas le niveau de 2e année du Duel d'anglais, et en plus de cela Soro ne parle même pas bien anglais alors qu'il a fait la Fac d'anglais pendant plus de 10 ans, ce qui est un comble!)...Comparaison n'est vraiment pas raison quand on regarde Soro et Macron. Macron a travaillé à l'Inspection des finances en France qui est un grand corps de l'Etat. Puis Macron a aussi travaillé pour la Banque d'affaires Rothschild où il a gravit tous les échelons pour devenir Partner, puis Macron a été nommé ministre, par son travail et son mérite (sans les armes de guerre et sans aucune terreur, ni violence...) Alors, de comparer un cabri (Soro alias GKS) à un pur-sang (Macron), c'est de la bêtise sans aucune limite ! « Soroment » (Fatou Diagne)

@Nyamsi : Le panafricanisme passe nécessairement par le nationalisme. On ne peut pas s'autoproclamer insolemment panafricain, sans toutefois être nationaliste. C'est d'ailleurs la défense des intérêts d'une nation qui implique celle du continent (Afrique). C'est ainsi donc qu'à juste titre, Thomas Sankara disait en 1984 à l'ONU : « L'Afrique aux Africains, et le Burkina aux Burkinabé ». Cela n'était pas non plus une phrase pour l'incitation à la haine, mais tout juste une pure vérité. Quant à toi Franklin Nyamsi, quelles sont les actions à caractère nationaliste menées par toi, dans ton pays d'origine, le Cameroun ? Oses-tu seulement critiquer le roi Biya 1er de ton pays ? Ton nationalisme est-il stérile, lorsqu'un triste et diabolique individu comme Biya fait de ton pays CAMEROUN sa maison de retraite ? Souffrez que nous disons ceci: Ton pays natal est sur un volcan en ébullition. La partie Anglophone camerounaise veut son indépendance, entre temps, tout le nord de ton pays natal est «enculé» sans lubrifiant, et bien « défoncé » par la secte terroriste (BOKO HARAM), et, le « trou » du cul du Cameroun « s'élargit » tous les jours, avec la multiplication des attentats terroristes au Cameroun. Alors, Nyamsi, vas d'abord faire profiter de tes théories et doctrines philosophiques tout le peuple camerounais, et ensuite, tu pourras faire profiter le reste de l'Afrique et enfin, les ivoiriens... (Bahi Zohohaa)

Décidément, il est des silences plus parlants que tous les discours. Les défenseurs camerounais du despote Gbagbo pendant la dernière crise postélectorale ivoirienne, nous auront habitués à bien d'étranges mutismes, chaque fois que leur propre pays natal, le Cameroun est au cœur du débat démocratique et de l'actualité africaine. Nous devons ausculter ce patriotisme africain suspect, à tête chercheuse, à allumage alternatif et à objectifs semi-invisibles. BIYA musèle le Cameroun : Kelman et Beyala se taisent, tandis que Nyamsi loue Soro, renie son Cameroun natal et s'autoproclame « Ivoirien ». Que pensent nos anticolonialistes de Biya et de leur Cameroun natal ? Notre propos est précisément de nous interroger : Où sont-ils passés, nos anticolonialistes dogmatiques, passés maîtres dans l'art de pérorer sur la Côte d'Ivoire et la Libye, maintenant que Biya s'affiche résolument comme candidat à la présidence à vie au Cameroun ? Où sont passés les Beyala et les Kelman ou Nyamsi quand Biya martyrise les Anglophones du Cameroun, les seuls à pouvoir encore contester la mascarade électorale de Biya à chaque élection ? Comment comprendre qu'il existe une intelligentsia critique de la domination internationale dans un pays comme le Cameroun, mais que la même intelligentsia soit aux abonnés absents ? Le silence des charognards camerounais vient de leurs ventres pleins: Venons en donc aux raisons de cet anticolonialisme dogmatique et osons une hypothèse explicative : Vraisemblablement, le silence de la bande des anticolonialistes d'opérette du Cameroun a partie liée avec celui des pseudo-démocrates du FPI. Au fond, les Kelman, Beyala, et leurs suiveurs donneurs de leçons de patriotisme en Côte d'Ivoire ne sont ni des patriotes, ni des démocrates africains, mais bel et bien des pouvoiristes. L'enjeu de leur soutien à Gbagbo fut le soutien de Gbagbo à leur projet d'insertion politico-diplomatique et à leurs quêtes de strapontins opportunistes. Nyamsi avec Soro en est l'illustration. (Lago Tape)

En résumant votre article, je ne peux y voir qu'une incitation à la discorde, à la haine et à l'affrontement non démocratique .Mais cela ne m'étonne guère. Vous n'êtes ni le premier ni le dernier « intello » Camerounais ou Africain, à commettre une telle forfaiture. L'histoire politique de l'Afrique est pleine de ces « intellos agrégés » qui se pavanent dans les chancelleries en quête d'une gloriole en vue d'avoir un « pass » d'entrée dans les palais africains. C'est ainsi que vous avez commis la bêtise de votre vie, en vous installant confortablement dans la presse ivoirienne pour préparer avec vos complices des crimes contre le peuple ivoirien. Monsieur Nyamsi, sans connaître votre parcours intellectuel, avec tout le respect que je dois à toute tête « bien » pensante, il serait juste de vous ressaisir de sitôt. Car, par votre agissement, vous risquez de participer à mettre en péril la fragile paix qui s'installe dans le pays d'Houphouët. Monsieur, en tant que diplômé, mais aussi « philosophe » VOUS ne pouvez ignorer que les mots que nous utilisons peuvent avoir des effets pervers. Vous savez bien que c'est tout le cour (sic) du conflit entre le Socrate de Platon et les sophistes. Mais vous faites fi de tout cela, allant même jusqu'à défier la moquerie de vos étudiants pour faire des affirmations sans oser donner les sources de vos propos. Mais, Monsieur Nyamsi, on ne peut vous reprocher votre mauvaise foi ni votre tendance au sophisme. Peut-être que la vénalité a pris le pas sur la raison morale que nous enseigne Kant. Comme évoqué plus haut, vous n'êtes pas pionnier en la matière. Même le grand Heidegger est tombé dans cette bassesse quand il a fallu qu'il trouve une place dans le parti Nazi. Mais même en perdurant dans l'immoralisme comme c'est le cas, il faudrait néanmoins rester sophiste jusqu'au bout. Car le sophisme, s'il a raison de Socrate, ce n'est pas dans l'arraisonnement, c'est par le raisonnement discursif et logique. (Youssef Kouame)

Monsieur Franklin, en se posant ces questions sur vous, tous les Ivoiriens devraient comprendre que vous êtes le porteur d'idées funestes que vous attribuez aux autres. Si vous êtes l'intellectuel camerounais et le « panafricain » dont vous vous réclamez, quels sont vos succès en termes de construction de la démocratie en Afrique et notamment dans votre cher Cameroun (natal) qui est dirigé d'une main de fer depuis plus de trois décennies par Biya 1er ? Je suis parfaitement convaincu que vous n'en avez pas. J'ai un grand respect pour le Cameroun et les Camerounais, donc je ne souhaiterais pas rentrer dans les détails. Monsieur Franklin. Vous avez été choisi pour jouer le mauvais rôle et cela ne vous va pas. Monsieur l'agrégé de Philosophie, des agrégés il en existe une pléthore en Afrique comme partout dans le monde. Ceux-ci mettent leurs connaissances au service de la recherche constructive et de la construction de leur pays. Au regard de votre rang, c'est ce rôle que vous devez jouer et non pas ce que vous avez entamé en jouant au prophète dans les auvents des palais somptueux Africains. Mon pays, la Côte d’Ivoire, a dû avoir à affronter la même race d'intellectuels prophètes de malheur, et de prédicateurs illuminés autour du Président Gbagbo. Ils se sont associés pour mettre le feu à ce beau pays et pour finir ont disparu dans la nature pour se retrouver réfugiés politiques dans des pays de démocratie comme la France. Vous aviez choisi de rester dans l'hexagone où vous ne faites pas le poids dans la production des idées constructives. Ainsi donc pour compenser votre frustration et votre insatisfaction intellectuelle, vous vous tournez vers des pays comme le mien pour déverser votre trop plein et ainsi assouvir votre dessein funeste ? S'il vous plait, Monsieur Franklin Nyamsi, il est à rappeler que le titre d'agrégation reste juste un titre de rémunération professionnelle en France et ne saurait être la preuve d'une intelligence au-dessus de la moyenne. (Awoulaba Cool)

Monsieur Nyamsi, ce n'est donc pas parce qu'on a eu accès à ce titre d'agrégé qu'on peut se croire apte à parler des réalités politiques qui nous échappent. Un adage de chez nous dit que « l'œuf sait où danser avec aise ». La réalité politique ivoirienne est trop complexe pour qu'un « oiseau migrateur », aventurier camerounais opportuniste sans foi ni loi puisse la disséquer en quelques lignes à travers des sites web au contenu douteux et des histoires de mauvais gout... (Diarrasse Napié)

Depuis le début et la fin de la crise ivoirienne dite post-électorale, une certaine intelligentsia camerounaise a un problème avec notre pays. Tout le monde se souvient des violentes diatribes de l'écrivaine camerounaise Calixte Beyala et de certains autres camerounais (Onana, Kouamouo et autres...) contre le Président Ouattara, et leur soutien sans réserve au régime de Laurent Gbagbo. Jusqu'à ce jour, ces intellectuels camerounais n'ont toujours pas « reconnu » la légitimité de M. Ouattara, et ceux de leurs compatriotes qui tentent de nuancer les choses ou de donner un autre point de vue que le leur sont voués aux gémonies. Un confrère camerounais qui a réalisé un documentaire sur Laurent Gbagbo, et qui ne le présentait pas comme un héros de la lutte anticoloniale injustement incarcéré, a été violemment attaqué par la presse du Cameroun. Pourquoi une telle prise de position de la part de cette intelligentsia camerounaise ? Le fin mot de l'histoire m'a été donné par un confrère camerounais à qui je posai un jour la question. Il me répondit ceci : « Mon cher ami, dites à M. Ouattara que nous n'avons rien contre lui. Notre problème est avec la France. Dès qu'elle prend une position quelque part, nous soutenons l'autre camp. Si la France avait soutenu M. Gbagbo, nous aurions soutenu M. Ouattara ». Et puis, il y a les « intellos » alimentaires tels que Nyamsi. Nyamsi chante la gloire de celui qui le nourrit tel Soro en ce moment. Si demain la manne se tarit, Nyamsi ira chanter les louanges d'un autre ailleurs. Nyamsi est un « mercenaire » de la plume qui telle une prostituée se vend au plus offrant ! (Boga Gue Bi)

Ce spécialiste de l'insulte publique, ce personnage sans foi ni loi au verbiage creux a-t-il le temps de préparer ses cours dans le lycée de la banlieue de Rouen où il enseigne ? (N'doffou Pierre)

Qu'entend-t-il par « révolution soroïste » ce truand sans scrupule brasseur de vent qui ne sait pas ce qu'est la honte ? Quant à Soro Guillaume, ce n'est pas avec ce zigue collé comme une sangsue à ses trousses qu'il peut prétendre diriger la Côte d'Ivoire. Quand on n'a même pas le discernement nécessaire pour choisir ses conseillers, on ne peut en avoir non plus pour diriger un pays. C'est une aveuglante évidence. (GrMat)

Très bien vu, Professeur. Bravo au professeur d'avoir entre temps, amené Koffi Tiburce à être plus lucide et à saluer plus haut, la bravoure, le patriotisme et la grandeur de Soro comparativement à tous ces agitateurs qui n'ont su rien prouvé. Que Dieu bitume le chemin que va emprunter Soro pour mieux servir la CIV ! (Bonébo)


Source : http://www.lebanco.net 27-07-2017

vendredi 28 juillet 2017

Le Prix Houphouët-Boigny et la ville de Yamoussoukro

Le Prix Houphouët-Boigny : Konan Bédié et Dramane Ouattara, chantres de la Paix à l’UNESCO. Dans quel monde vivons-nous ? La comédie humaine n’a décidément pas de limites.

Au moment où la coalition Rhdp au pouvoir se déchire, où les clans la composant se livrent une guerre sans merci, pour chasser ou succéder à Dramane Ouattara, qui veut, dit-on un troisième mandat ; il est vrai que cette atmosphère glauque ne manque pas d’intérêt pour être dénudée.
Cependant arrêtons-nous sur le prix de la Paix Houphouët 2017 à Paris, avec son cortège de politiques ivoiriens en quête de lumière internationale. Ce prix se propose d’honorer des personnes vivantes, Institutions ou Organismes (…) ayant contribué (…) à la promotion, à la recherche, (…) de la Paix, dans le respect de la charte des Nations Unies et de l’acte constitutif de l’UNESCO.
Et pourtant, personne ne s’émeut de ce que Dramane Ouattara et Konan Bédié, qui n’ont posé aucun acte tangible, pour ramener la paix dans leur propre pays en crise, puissent être les chantres de la Paix à travers ce Prix Houphouët-Boigny. Plus la bêtise est grosse plus elle passe inaperçue. A moins qu’à force d’en voir tant et tant, les unes plus grosses que les autres, on se lasse d’y prêter attention. Ces deux politiques qui, avec le concours de Soro Kigbafori, ont introduit en grande partie la violence en Côte d’Ivoire et l’ont érigée en mode de gouvernance, auraient, d’eux-mêmes, renoncé à participer à de telles festivités. La décence, au regard de leur passif en matière de Paix, plaide dans ce sens.
Quelle utilité revêt ce prix, alors que la ville de son fondateur tombe en ruines ? La tentation est grande de partager la citation d’Antoine Barnave, reprise par Lamartine,  « Que périsse la nation, pourvu que l’humanité triomphe », et de l’appliquer au cas de Yamoussoukro. « Que  périsse le prix Houphouët, pourvu que Yamoussoukro soit sauvée ». La Côte d’Ivoire naguère havre de paix s’est muée en un Etat miné par les violences et les crimes de tous ordres, par la volonté de ses prétendus hommes politiques dans leur compétition pour succéder à Houphouët.
Un rappel succinct des faits de guerre des uns et des autres dans l’origine et l’apparition de cette violence s’impose.

Le règne de Bédié 1993-1999. Et son exil en Europe.
Dramane Ouattara et Konan Bédié ont répandu la violence dans leur pays pour la succession du président Houphouët. La lutte a été à féroce. Grâce à l’intervention du général Guéï, Bédié a écarté momentanément Dramane Ouattara. Mais malgré cette aide, le règne de Bédié a été pollué et déstabilisé, pour être finalement renversé en décembre 1999, par le biais du général Guéï, qui, au gré de ses intérêts, avait rejoint Dramane Ouattara, pour fomenter ce coup d’Etat.
Attaqué, au lieu de livrer bataille, de défendre les institutions de la République, de montrer sa force et d’affirmer son autorité de chef, Bédié a préféré s’exiler en Europe. Certains y ont vu la fuite, la couardise et la lâcheté de l’homme Bédié, alors que d’autres ont prétendu, qu’il avait ainsi évité un bain de sang au pays. On se console comme on peut pour dissimuler ses faiblesses et  ses échecs.
Après la réussite de leur coup, Guéï a préféré garder le pouvoir, portant un coup de canif au contrat scellé avec son mandant Dramane.
L’éphémère période du général Guéï. 1999-2000. A malin, malin et demi !
Le général Guéï qui a succédé à Bédié par la violence, envisageait de débarrasser le pays de ses politicards véreux, de nettoyer la maison Ivoire, afin de la remettre propre au monde politique. Cette promesse destinée à faire accepter son coup d’Etat au peuple n’a été suivie d’aucun effet, car Guéï a succombé à la fascination du pouvoir. Il s’est donc présenté aux élections présidentielles de 2000, excluant les candidatures de ses rivaux potentiels, supposés dangereux, Bédié, Ouattara, etc. A malin, malin et demi. Il n’a autorisé que celle de Koudou Gbagbo, estimée insignifiante. L’histoire lui a donné tort.
Battu, Guéï a refusé de rendre le pouvoir au vainqueur. Pour l’empêcher de s’éterniser sur le fauteuil duquel les urnes venaient de l’évincer, les populations ivoiriennes, comme un seul homme, se sont  levées spontanément et sans armes, ni force étrangère, pour le contraindre à partir.
Dramane Ouattara crée son « charnier de Timisoara » à Yopougon.
Après le départ de Guéï, Dramane Ouattara a voulu faire croire à la vacance du pouvoir. Il a donc jeté ses hommes dans la rue pour cueillir ce pouvoir, qui, de son point de vue, ne cherchait qu’à être ramassé. Tout comme il l’avait imaginé en 1993 au décès du Président Houphouët. Mais en 2000, il a décidé d’user d’un sordide subterfuge pour discréditer l’avènement du nouvel élu Gbagbo. Créer la violence dans les rues d’abord, pour empêcher Gbagbo d’accéder au pouvoir, ensuite et parallèlement, retourner l’opinion internationale, en accusant l’impétrant d’avoir fait massacrer des citoyens innocents.
Guerriers ouattaristes fêtant leur victoire
sur une place d'Abidjan en avril  2011
Afin d’étayer leurs accusations, Ouattara et les siens ont créé leur Timisoara, baptisé « charnier de Yopougon » avec des cadavres dont les lieux de provenance demeurent à ce jour, indéterminés. D’ailleurs, alors qu’il a tous les leviers du pouvoir en sa possession, ce charnier ne constitue plus un évènement de premier ordre, et l’enquête sur son origine a été enterrée.
Depuis 1999, la Côte d’Ivoire se trouve dans un état de guerre fratricide permanente. Comment, dans ces conditions, Messieurs Bédié et Dramane Ouattara peuvent-ils s’exhiber sur un théâtre où la Paix est mise à l’honneur, eux qui ont mis leur pays à feu et à sang ?
Pourquoi un prix Houphouët de la Paix ?
La dernière photographie de Kragbé Gnagbé
avant sa mystérieuse disparition. A sa droite
et à sa gauche, respectivement : G. O. Koné,
alors capitaine de gendarmerie, qui fit ensuite
une "brillante" carrière d'ambassadeur et de
ministre ; et Léon Konan Koffi, alors préfet
de Gagnoa, lui aussi futur "brillant" ministre...
Ce prix pourrait avoir un sens, car l’homme de son vivant, a prôné et tenté de veiller sur l’unité de la Côte d’Ivoire. Quand il a usé de force, sans doute plus que de raison, selon certains, pour arrêter les velléités sécessionnistes de Kragbé Gnagbé des Guébiés et Ehounou Bilé des Sanwis, peut-être croyait-il sincèrement en cette solution pour bâtir et maintenir l’unité de la nation naissante ? Mais depuis son passage à l’orient éternel, il aurait été plus judicieux de confier ce prix à un organisme indépendant, sans l’intervention du politique ivoirien. Le prix aurait alors gardé son crédit initial et acquis une aura supplémentaire.
Mais, quel spectacle d’entendre à l’Unesco, Bédié et Dramane Ouattara, prononcer des discours dont la fausseté provoque un malaise auprès de tous ceux qui aspirent à une Paix véritable en Côte d’Ivoire. Ils cogèrent la déliquescence de leur pays. Le pays où les droits de l’homme sont bafoués. Où de nombreux crimes restent impunis. Où l’on dénombre plusieurs centaines de prisonniers politiques. Où une politique de rattrapage ethnique a droit de cité. Et où une justice aux ordres du pouvoir et des vainqueurs s’exerce en toute impunité.
Les héritiers d’Houphouët condamnent Yamoussoukro à la ruine et à l’oubli.
Les médias ivoiriens, notamment les sites Connectionivoirienne, ivoirebusiness et civox rapportent souvent dans leurs colonnes l’état de délabrement avancé des joyaux architecturaux de la ville de Yamoussoukro : le palais du congrès, le lycée scientifique, les fondements des lacs aux crocodiles, sans omettre l’abandon de l’érection du Sénat, les voies publiques crevassées… Tous ces édifices délaissés s’écroulent.
Le Palais des Congrès en ruine
Le président Gbagbo, l’opposant historique, certes, mais également historien, a compris et a rendu hommage au premier président du pays en donnant à Yamoussoukro, l’importance, conformément au projet d’Houphouët d’en faire la vraie capitale de la Côte d’Ivoire. Tandis que Dramane Ouattara a mis fin à ce Programme Spécial du Transfert de la Capitale à Yamoussoukro (PSTCY) par un décret de janvier 2012, anéantissant l’un des grands projets du président Houphouët. Une manière d’éteindre petit à petit la mémoire et l’œuvre d’Houphouët-Boigny, tout en donnant l’illusion de les faire rayonner à travers le monde par ce prix. « Retenir simultanément deux opinions qui s’annulent alors qu’on les sait contradictoires et croire à toutes deux » (G. Orwell in « 1984 »).
Bédié a négligé Yamoussoukro pour faire officieusement de Daoukro son village natal, la nouvelle capitale du pays. Dramane Ouattara l’a imité avec son fameux décret de janvier 2012, laissant Yamoussoukro en ruines. Cependant, en ce qui le concerne, on ne sait pas exactement au profit de quelle ville de Côte d’Ivoire. Censés perpétuer la philosophie d’Houphouët, ils se sont évertués à la faire disparaître, là où Gbagbo l’opposant a cherché à la mettre en lumière.
Sur les ruines du lycée scientifique
Houphouët, revenez ! Vos deux héritiers putatifs, Bédié et Dramane, ont dilapidé en un temps record la dignité, la gloire, le prestige et l’unité que vous avez mis toute votre vie à bâtir. La Côte d’Ivoire en pâtit.
Les ivoiriens fuient la misère et meurent en mer.
Les jeunes Ivoiriens fuient la misère créée par ce couple (Dramane et Bédié) en Eburnie. Pendant qu’à longueur de journée, les autorités Ivoiriennes bassinent la planète entière des taux de leur croissance exceptionnelle qui avoisineraient plus de 10% par an depuis 2012. Malgré cette embellie théorique clamée, force est de constater que de nombreux Ivoiriens préfèrent fuir cette croissance chimérique qui ne crée aucun emploi, pour regagner l’Europe par des voies illégales, quitte à mourir dans la mer.
Selon le gouvernement ivoirien lui-même, la Côte d’Ivoire est devenue le 4ème pourvoyeur de migrants clandestins vers l’Italie, car de janvier à juin 2016 plus 4 970 Ivoiriens ont débarqué à Lampedusa. Si on peut connaître à peu près, le nombre de ceux qui ont réussi à débarquer, à combien s’élèvent les disparus qui n’auront pas de sépulture et dont les parents ne pourront jamais faire le deuil ?
Triste réalité, étouffée par des discours à la fois enflammés et lénifiants sur la Paix, qui ridiculisent ceux qui les prononcent. Preuve que la Tartuferie demeure intemporelle.
Faut-il suspendre ou supprimer le prix Houphouët ?
En définitive, la présence de Bédié et Dramane lors de la remise de ce prix Houphouët de la Paix, participe d’un manque de dignité et d’honneur. Yamoussoukro ville symbole, bâtie par Houphouët, tombe en ruines, la Côte d’Ivoire est divisée. La paix  n’y existe pas. La perspective qu’elle vienne semble hypothétique et très lointaine. Ces écueils mettent en cause la pérennité même de ce prix Houphouët-Boigny. Faut-il dès lors, le suspendre en attendant le retour d’une Paix véritable et durable en Côte d’Ivoire ou envisager sa suppression pure et simple ?
Enfin, « que périsse le prix de la Paix Houphouët, si Yamoussoukro, la ville de son fondateur, la capitale de la Côte d’Ivoire, qui tombe déjà en ruines, doit disparaître ». Entre la sauvegarde de Yamoussoukro ou celle du prix Houphouët, le choix ne devrait pas être difficile.

Tibeu Briga

EN MARAUDE DANS LE WEB
Sous cette rubrique, nous vous proposons des documents de provenance diverses et qui ne seront pas nécessairement à l'unisson avec notre ligne éditoriale, pourvu qu'ils soient en rapport avec l'actualité ou l'histoire de la Côte d'Ivoire et des Ivoiriens, ou que, par leur contenu informatif, ils soient de nature à faciliter la compréhension des causes, des mécanismes et des enjeux de la « crise ivoirienne ».

Source : connectionivoirienne.net 27 Juillet 2017

jeudi 27 juillet 2017

« Si nous voulons changer notre société, évitons d'importer du passé cette idolâtrie du mensonge et de l'hypocrisie ».


Justin Katinan Koné répond au journaliste Yacouba Gbané (« Le Temps ») à propos du pardon et de la réconciliation prônés par Guillaume Soro.

Bonjour Gbané Yacouba,
Merci pour ton questionnaire.
Ce débat m'indispose et je préfère ne pas m'y mêler maintenant.
Il y a des choses que je n'accepte jamais dans ma vie et quand ces choses se présentent à moi, je préfère m'en tenir loin. J'ai appris de ma culture qu'il y a des pardons qui sont, en eux-mêmes, offensants ; et au lieu de guérir, ils aggravent la peine.
Quand le pardon n'est pas sincère, quand il est dirigé par une recherche d'intérêt personnel, il devient offensant pour celui à qui il s'adresse.
Pourquoi demander pardon quand l'on a raison. Ils ont pris les armes pour, disent-ils, corriger une injustice dont ils étaient victimes, ils ont réussi leur entreprise et ils se partagent les dividendes entre eux, mais pourquoi veulent-ils demander pardon à celui qu’ils continuent de présenter comme le responsable de toute leur misère antérieure au point de lui infliger, à son tour, la pire forme d’humiliation.
Je continue de lire leurs déclarations dont certaines datent d'à peine quelques mois seulement dans lesquelles ils sont heureux de l'harmonie qui règne dans le pays grâce au succès de leur entreprise, laquelle harmonie se manifeste, entre autres, par la tolérance du port du boubou naguère interdit par Laurent GBAGBO, de la rupture collective du jeûne, également prohibée sous la dictature « exclusionniste » du même homme sans cœur qu'est le Président Laurent Gbagbo ; alors d'où vient que l'on veuille aller lui demander pardon là où l'on a contribué à l'enfermer afin de vivre toute l'harmonie retrouvée.
Quelle est la valeur de ce pardon que l'on sert urbi et orbi entre les protagonistes d'un même conflit sans distinction entre les bourreaux et les victimes. Il y a évidemment du faux dans une telle démarche.
Je l'ai dit et je continue de le soutenir, la crise ivoirienne n'est pas une simple crise électorale. C'est une crise de valeurs sur fond de crise idéologique. On n'en sortira pas sans la reconversion de certaines contre-valeurs érigées en valeurs. Nous ne réussirons pas cette reconversion des contre-valeurs en gardant toute la laideur morale passée.
L'adoration de l'hypocrisie au nom d'une forme du politiquement correct en fait partie. Si nous voulons changer notre société, évitons d'importer du passé cette idolâtrie du mensonge et de l'hypocrisie. Ayons le courage de rompre avec notre passé surtout celui qui nous a le plus fait de mal.
Tant que les animateurs de la rébellion ne confesseront pas publiquement qu'ils ont pris les armes pour mettre, vaille que vaille depuis 1990, un homme au pouvoir, non je ne croirai jamais à leur pardon.
Tant qu’ils n’admettront pas qu’ils ont instrumentalisé une partie de la population à coups de mensonge à cette seule fin, non, pour moi, leur pardon restera une farce de mauvais goût.
Tant, enfin, qu'ils ne diront pas qu'ils se sont coalisés contre Laurent Gbagbo parce que selon eux, de par ses origines, il ne méritait pas de diriger ce pays, non je ne les croirai pas. C’est le prérequis avant toute tentative de réconciliation.
Sur cette question, je suis prêt à assumer ma divergence, y compris, le cas échéant, avec la personne pour laquelle j'ai le plus grand respect et la plus grande admiration actuellement : le Président Laurent Gbagbo. Je suis même prêt à être exclu du FPI si ce débat-là est biaisé pour quelque raison que ce soit. Je ne suis pas en train de vivre l'exil pour que l'on se moque de ma petite intelligence.
Il me semble juste que celui qui demande pardon et celui à qui ce pardon s’adresse s’entendent sur la nature de l’offense qui fait l’objet du pardon sollicité.
Si, par exemple, une tierce personne tue, de façon préméditée, un parent proche et qu’il nie les faits en les présentant comme un simple accident, le pardon qu’il sollicite de ma part devient une insulte qui aggrave ma peine.
Le supplice inacceptable imposé au Président Laurent Gbagbo ne peut et de ne doit, en aucun cas, servir d’échelle courte à ceux mêmes qui le lui infligent pour assouvir leurs petites ambitions. Cette façon de faire est tout simplement immorale.
Nous n'allons pas rafistoler le tissu social à coups d'hypocrisies. On ne construit pas du solide dans le mensonge et dans l'hypocrisie. Nous n'allons pas léguer un pays sans âme à nos enfants.
Que les robins des bois finissent le travail qu'ils ont commencé et nous laissent tranquilles avec nos âmes de mauvaises personnes. Quand ils auront fini de dire au monde que ce qu’ils ont servi à leurs officines de propagande anti-Gbagbo était faux et ne visait que la prise de pouvoir y compris par les armes, alors nous pourront parler de pardon et de réconciliation.
Avec tout le respect que je te dois et que je dois à l'ensemble de la presse, merci de ne pas m'associer à ce débat. Je crois qu'on peut faire la politique dans l'honnêteté. C'est ma foi même si d'autres la trouvent candide.
Très sincèrement.

Justin Katinan KONÉ
Titre original : « Réconciliation/Koné Katinan crache ses vérités à Soro : "Il y a des pardons qui sont offensants" ».

EN MARAUDE DANS LE WEB
Sous cette rubrique, nous vous proposons des documents de provenance diverses et qui ne seront pas nécessairement à l'unisson avec notre ligne éditoriale, pourvu qu'ils soient en rapport avec l'actualité ou l'histoire de la Côte d'Ivoire et des Ivoiriens, ou que, par leur contenu informatif, ils soient de nature à faciliter la compréhension des causes, des mécanismes et des enjeux de la « crise ivoirienne ».

Source : http://www.ivoirebusiness.net 27 Juillet 2017.

mardi 25 juillet 2017

En marge des « Jeux de la Francophonie », les restauratrices installées pour l’occasion au Palais de la Culture « cherchent clients avec torche », comme on dit à Abidjan.

Les restauratrices manifestant leur mécontentement.
(Crédits Eugène Yao)

 
Après la belle cérémonie d’ouverture, le vendredi 21 juillet 2017, au Stade Houphouët-Boigny, l’on s’attendait à une grande mobilisation des Ivoiriens autour de cet événement. Mais pour l’instant, ils se font désirer.
Mme Yao Rogée (restauratrice au Palais de la Culture) : « Par rapport aux autres événements, on ne sent pas bien l’organisation. Je dirais que c’est une mauvaise organisation. Les stands sont petits. Les clients sont habitués à payer ce qu’ils voient. Mais la cuisine se trouve à des kilomètres et les clients ne nous voient pas en train de faire la cuisine. Quand ils arrivent, ils pensent que les plats sont froids. Le poisson braisé, le poulet braisé, c’est sur place, mais les cuisines sont loin des lieux de réception. Notre cuisine est derrière, vers la lagune. Ce n’est pas bien. A mon avis, c’est une mauvaise organisation. Je sais qu’à l’unanimité, on n’est pas d’accord. On attend les clients ».
Mlle Deza Mélissa (restaurant « La Loraine ») : « Jusque-là, ce n’est pas ça parce qu’il y a moins de clients. Nous avons préparé assez, comme vous le voyez vous-mêmes. Nous avons beaucoup dépensé pour tout ça ».

D’après Eric Lassale (IvoireBusiness 25 Juillet 2017)

Selon ces restauratrices, un concert par jour était prévu sur ce site mais jusque-là aucun artiste n’a presté. « Au fur et à mesure que les jours passent, nous nous rendons compte que nous avons été trompées. Une semaine est déjà passée ».
Les restauratrices du Palais de la Culture sont mécontentes. Elles ont marqué un arrêt de travail ce lundi 24 juillet 2017 pour manifester bruyamment.
« Nous avons fait une mauvaise affaire. Nous avons payé 708 000 Fcfa pour occuper les stands sans compter ce que nous avons investi dans la nourriture. L’on nous a fait croire qu’il y aurait 500 000 visiteurs par jour. C’est pourquoi nous nous sommes engagées. Nous sommes-là depuis le mardi 18 juillet et jusque-là nous n’arrivons pas à vendre 10 plats par jour. Les plats étaient à 5000 Fcfa au départ, nous sommes descendus jusqu’à 500 Fcfa mais toujours pas de visiteurs. Tout porte à croire qu’il n’y a pas eu de communication autour du village des partenaires alors que certaines d’entre nous se sont endettées », a affirmé Kobi Rachelle, porte-parole des manifestantes, avant d’ajouter : « Nous avons adressé un courrier de protestation aux organisateurs. Nous demandons à être remboursées tout simplement ».
Les chaises étaient déposées sur les tables, « il n’y a pas à manger ici », lançaient les restauratrices aux rares visiteurs qui se présentaient à leurs stands. Selon elles, un concert par jour était prévu sur ce site mais jusque-là aucun artiste n’a presté. « Au fur et à mesure que les jours passent, nous nous rendons compte que nous avons été trompées. Une semaine est déjà passée ».
La secrétaire générale de l’Organisation internationale Francophonie (Oif), Michaelle Jean, qui a rendu visite aux restauratrices, a dit partager leurs préoccupations. Elle a affirmé qu’une solution sera trouvée, car, a-t-elle dit, « l’objectif de ces restaurants est de favoriser la promotion culinaire de la Côte d’Ivoire et pour cela une politique doit être mise en place pour que ces stands soient visités ».

Eugène YAO

COMMENTAIRES des INTERNAUTES

Très faible taux d'affluence... (Soumis par Lahon le mar, 07/25/2017 - 10:25)
Très faible taux d'affluence dans tout.
Dans les élections législatives
Dans les élections présidentielles
Dans les meetings
Dans les jeux de la Francophonie
Et pourtant il continue de mentir qu'il est aimé de tous en Côte d'Ivoire.

En conclusion, il n'y a même... (Soumis par Binatio le mar, 07/25/2017 - 11:10)
En conclusion, il n'y a même plus besoin de boycotter avec des messages de protestation. Les Ivoiriens ont intégré le retrait de l'espace institutionnel dans leur vie citoyenne jadis démocratique. Il convient de positiver ce retrait en construisant partout des initiatives populaires propres à lever les inhibitions de type colonial. Oui on peut faire sans l'appareil répressif ; La survie est une formidable leçon de vie et une opportunité pour la société civile de marginaliser l'appareil d'Etat.

 Source : Fraternité matin 25 Juillet 2017.

Macron s’inspirerait-il de Courteline ?


Un général recadre Macron après qu’il a poussé le général de Villiers à démissionner de son poste de Chef d’état-major des Armées.

@ @ @

Monsieur Macron s’est sans doute trompé de rôle et, comme beaucoup de jeunes trop vite arrivés, il s’imagine détenir un pouvoir qu’il n’a pas. Il joue avec la France, dont il a pris la tête à la suite d’une véritable opération médiatico-bancaire. Il se gargarise de l’expression Chef des Armées. Malheureusement son attitude et ses propos démontrent qu’il n’en a pas compris le sens. L’Armée est en effet un domaine d’exception. Elle ne peut être considérée comme les autres rouages ou administrations de l’Etat. Elle est la nation en armes et ceux qui y servent ont le privilège de tuer légalement et l’honneur de risquer leur propre vie pour l’indépendance du pays, la liberté et la sécurité de leurs concitoyens. Pour ces raisons, les militaires ne sont pas des fonctionnaires. Leur statut est autre, même s’il s’en rapproche. Le président de la République est donc, de manière bien différenciée, d’une part, chef de l’État et d’autre part chef des Armées.

Dans le cadre de cette fonction, sans doute la plus haute qu’il ait, le président est donc responsable de la sécurité globale de la nation et, in-fine, de l’accomplissement des missions des Armées. Il se doit, en toute logique, de s’appuyer sur les compétences de ceux qui savent véritablement les risques que court le pays et les moyens nécessaires pour le défendre face aux menaces ou aux agressions.

Dans ce contexte les chefs d’état-major d’armées et, surtout le chef d’état-major des armées doivent (verbe « devoir ») exprimer les besoins des forces et expliquer au « chef des Armées » les impératifs, les contraintes, les risques et les obligations qui pèsent sur les forces.

Le général de Villiers devant la commission de la Défense de l’Assemblée n’a fait que dire la vérité. Les moyens ne sont plus en adéquation avec les missions. Il était en conformité avec sa fonction.

En revanche le président a outrepassé ses droits. Sans le vouloir, espérons-le, il a trahi sa mission suprême en donnant raison à des comptables totalement ignares s’agissant des questions régaliennes de sécurité nationale ou trop investis dans l’internationalisme bruxellois.

Pire, monsieur Macron, a osé traiter le chef d’état-major des armées, sur un ton totalement inapproprié, voire insultant. Je ne sais quelle image il a du fonctionnement des armées, mais hier comme aujourd’hui, le chef, avant de prendre une décision lourde, s’informe, discute puis décide. Le respect des avis des subordonnés et la confiance dans leur compétence sont les principes sur lesquels repose l’efficacité. Même le jeune sous-officier apprend à travailler avec ses hommes et à les respecter. Le « garde-à-vous « est réservé à l’ordre serré, action collective de démonstration de cohésion. Que je sache, nous ne sommes pas dans cette configuration, ou alors monsieur Macron s’inspire de Courteline.

Général (2s) Henri Roure.

Source : le mur FBK de Lazare Koffi Koffi

dimanche 23 juillet 2017

Ouverture des VIIIe jeux de la francophonie : flop populaire mais « Ayoka ! » pour Soro

"PANEM ET CIRCENSES..."
Suggestion pour une nouvelle devise plus approriée à la nature de ce pouvoir
Comme pressenti, la cérémonie d'ouverture des VIIIe jeux de la francophonie n'a pas rencontré le succès populaire attendu.
Malgré les convoyés pour l'occasion au stade Houphouët-Boigny d'Abidjan pour ne pas qu'elle se déroule dans un stade vide, occasion nous fut donnée de confirmer ce sur nous constatons depuis des semaines, l'événement sportif passionne peu localement.
Seule surprise ou anecdote à noter pour nous autres, qui avons assisté à la cérémonie, l'acclamation en l'honneur de Guillaume Soro à l'annonce de sa rentrée dans l'enceinte du stade du Plateau comme constaté sur place par KOACI.
« Soro ayho, Soro Ayoka » ont scandé les jeunes, pour la plupart sympathisants RDR, qui avaient pris place dans les virages comme en témoigne la vidéo en illustration de l'article.
A l'image du précédent de Korhogo en mars dernier, l'acclamation réservée à l'ennemi déclaré du « clan au pouvoir » en raison de sa position en rapport avec le scrutin présidentiel de 2020, n'était pas là pour plaire au Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, grimaçant et, protocolairement, assis pour l'occasion à côté de Guillaume Soro.
Les jeux de la francophonie débutés ce jour et couronnés d'une cérémonie spectacle haute en couleur ce soir, se termineront le 30 juillet prochain.

Amy Touré, Abidjan


COMMENTAIRES des INTERNAUTES
-Le comble lol les Gon déplacent des gens qui à la fin scandent « Soro ayoka ! » lol ils doivent avoir mal les boules ce soir une fois de plus, mais nous qu'est-ce qu'on se marre lolol
-Soro Puissance 10. L'enfant fait peur car en plus de ses militants RDR il pourrait avoir dans son bagage électoral des militants LMP qui préfèrent le moindre des maux. Ado doit trembler sur lui en ce moment. MDR
-qui allait payer le transport plus le ticket (500 fcfa) pour ce truc dont tout le monde se fout ? Ils n'avaient pas le choix que de convoyer les gens. On dit y a pas d'argent pour le social mais y a assez d'argent pour des conneries comme ça, vive la gabegie
k
-J'ai suivi la retransmission sur TV5, vraiment rien d’exceptionnel comparé à ce qu'on voit ailleurs mais bon. Par ailleurs c'est normal que ça soit un « flop populaire » car les Ivoiriens ont d'autres soucis que ces jeux ou ces cérémonies du genre, le pays est en crise et divisé, rien ne marche et ne marchera tant que y aura pas la réconciliation, la vraie, pas celle de certains dans la bouche
-Stade quasiment vide. Des rattrapés convoyés pour faire le remplissage. Mais drôle de l'histoire, la plupart de rattrapés convoyés sont des pro-Soro qui ont plus applaudi Soro que l'ouverture des jeux. Ce malaise videra encore les stades les jours à venir. À quoi servent ces jeux de la francophonie qui n'intéressent quasiment personne en Afrique, en France et au Canada... ?
-j'ai vite fait zappé sur les médias francophones, mis à part TV5 aucun autre n'a parlé de ces jeux, @k oui pas simple la vie et la situation du pays pour les Ivoiriens. Le pays attend autre chose que ces spectacles aussi couteux que sans aucun intérêt. J'ai remarqué qu’ADO depuis son arrivée n'a jamais réussi à faire un événement populaire ; il porte la poisse vraiment
-Je l'avais dit à un certain militant borné du rdr. Les jeux de la francophonie n'intéressent que les militants bornés du RDR. Kiokiokiokio. Koh rayonnement de la Ci. « Flopement oui !!!! »
-Y a une dizaine de chef d’Etat, des milliers d’Africains, c’est un flop pas de soucis regardez pas on s’enjaille bien avec des tas de gens.......faut même pas regardez bye
-Pauvre Côte d'Ivoire, et puis môgô tape poteau dans stade du vieux seulement. Bref force à toi Soro. Le camp de CCDO a été attaqué, c'est pas stade ils pourront pas attaquer aussi. Rester à la maison est mieux. 2020 : Soro président, Blé Premier ministre et Koudou conseiller. 
-Devinette pour #jordI-chiot : le monsieur en lunettes entre Gon (le lion sans crinière) et Soro, baille-t-il de fatigue, d'ennui, de sommeil ou de flop, ou bien encore scande-t-il ''Soro ayoooo'' ? Kiokiokiokiokiokio !


Source : Koaci.com 21 Juillet 2017