La liberté provisoire obtenue hier par 12
prisonniers politiques partisans du président Laurent Gbagbo est loin d’être
une simple expression de la mansuétude du régime Ouattara, encore moins un fait
du hasard. Il s’agit du résultat de la lutte que
M. Gbagbo, P. Affi NGuessan et A. Sangaré (de G à D) |
mènent les patriotes ivoiriens
et les démocrates du monde entier depuis le 11 avril 2011, date à laquelle
l’armée française, sur ordre de Nicolas Sarkozy, a parachevé le coup d’Etat
contre le régime démocratique de Laurent Gbagbo. Ces combattants de la
démocratie et de la liberté se font entendre dans le monde entier pour exiger
de la communauté internationale que justice soit rendue en Côte d’Ivoire. Ils
sont d’origines diverses, de toutes les races, de toutes les nationalités et de
toutes conditions sociales qui ont spontanément pris les rues pour crier leur
indignation face au coup de force intervenu à Abidjan. Ils ont investi La Haye
où est injustement détenu l’ancien chef de l’Etat ivoirien, père de la
démocratie ivoirienne, pour dire aux juges de la Cpi que la victime ne doit pas
devenir le bourreau. Ils bravent les menaces et battent le pavé chaque jour en
France, en Angleterre, en Italie, aux Etats-Unis d’Amérique, en Afrique pour
obtenir la libération des prisonniers politiques et la réhabilitation du président
Gbagbo. Cette mobilisation exceptionnelle et permanente a marqué les esprits et
interpellé la conscience de la communauté internationale sur la réalité de la
crise ivoirienne. Une crise née du coup d’Etat manqué de septembre 2002 mué en
rébellion armée. Laquelle rébellion a dit avoir pris les armes pour installer
Ouattara au pouvoir. C’est cette mobilisation des patriotes ivoiriens et des
démocrates du monde entier appuyée par les actions pertinentes du Fpi qui a
aiguisé la sagacité des organisations des droits humains sur les crimes
crapuleux commis par le camp Ouattara. La mobilisation des démocrates et de la
presse libre ivoirienne a eu également le mérite d’exposer à la face du monde
le visage hideux de la justice des vainqueurs sous le régime Ouattara qui
détient illégalement en prison plus de 700 pro-Gbagbo sans jugement depuis plus
de deux ans. C’est suite à cette mobilisation des démocrates et la dénonciation
de la dictature du régime Ouattara que la communauté a accentué la pression sur
le régime Ouattara en vue de l’établissement d’une justice équitable en Côte
d’Ivoire.
La libération provisoire des 12 pro-Gbagbo
sonne comme un autre acquis de la lutte pour la démocratie que mènent le Fpi et
les démocrates de tout bord.
Jean
Khalil Sella
Source : Notre Voie
7/8/13
en maraude
dans le web
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proposons des documents de provenance diverses et qui ne seront pas
nécessairement à l’unisson avec notre ligne éditoriale, pourvu qu’ils soient en
rapport avec l’actualité ou l’histoire de la Côte d’Ivoire et des Ivoiriens, et
aussi que par leur contenu informatif ils soient de nature à faciliter la
compréhension des causes, des mécanismes et des enjeux de la « crise
ivoirienne ».
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