mardi 12 mars 2013

L’hommage à la vertu d’un « nouveau chien de garde »

Plus « nouveau chien de garde » que jamais et moins que jamais journaliste, Vincent Hugeux continue de harceler le capitaine Amadou Haya Sanogo comme s’il s’agissait d’un ennemi personnel.
Un vrai journaliste recherche et recueille les faits et les porte à la connaissance du public après s’être assuré de leur exactitude. Un vrai journaliste sait que ses lecteurs n’ont rien à faire de ses sentiments ; qu’ils veulent seulement qu’il leur apporte des faits véridiques, afin qu’ils puissent se faire leurs propres idées sur les événements qui les intéressent.
Le chien, comme dirait l’autre, c’est celui qui aboie aux basques du quidam qui ne lui a rien fait et avec qui il n’a rien à voir…
Qu’est-ce que le capitaine Sanogo a fait à ce « journaliste » ? Ce jeune homme est un officier malien. C’est en tant qu’officier malien qu’il a pris sa part dans le mouvement qui a chassé le fantoche Amadou Toumani Touré du palais de Koulouba où, recherchant des complicités jusque dans les rangs des soi-disant djihadistes, celui-ci complotait benoitement de se maintenir après l’échéance de son dernier mandat constitutionnel. Citoyen vigilant et patriote conséquent, le capitaine Sanogo a fait son devoir tel qu’il se le représente, et beaucoup d’autres Maliens avec lui, civils ou militaires. C’est le type d’homme qui, en matière de civisme et de patriotisme, pourrait en remontrer à des dizaines, voire des millions de ces vincents-hugeux haineux et imbus de cette vanité raciale si caractéristique des dupont-la-joie de toutes les époques. De tels hommes, de quelque nation ou de quelque couleur qu’ils soient, les vincents-hugeux écument de rage dès qu’ils les flairent… L’histoire de la France hexagonale comme celle de la France colonisatrice foisonnent de tels spectacles.
Qu’est-ce que le capitaine Sanogo a bien pu faire personnellement à Vincent Hugeux ? Rien. Il a seulement le tort de ressembler à ces Françaises et ces Français d’hier et d’aujourd’hui qu’instinctivement les vincents-hugeux haïssent.
 
Marcel Amondji

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Extrait de l’article de Vincent Hugeux intitulé : « Au Mali les embarras de Paris », lexpress.fr 12/03/2013.
 
Un an après le putsch fatal à la présidence d’« ATT », deux mois après le lancement de l’Opération Serval, la France affronte en solitaire ou peu s’en faut les écueils de la guerre comme ceux de l’après-guerre. Acrobatique.
Deux mois après le déclenchement de l’Opération Serval au Mali, la France combat sur deux fronts : le théâtre militaire et l’échiquier politique. Rien d’inattendu en l’occurrence. Reste qu’en dépit de l’âpreté de la traque aux djihadistes dans le massif des Ifoghas, à l’extrême-nord-est du Mali, le champ de bataille le plus piégeux n’est pas nécessairement celui qu’on croit.
(…)
Comme si la complexité du bourbier politique bamakois, peuplé de chevaux de retour amplement discrédités, ne suffisait pas, un trublion galonné persiste à brouiller les écrans radars, le capitaine Amadou Sanogo, « cerveau » du putsch fatal, voilà un an, au second mandat finissant du président Amadou Toumani Touré. « Il faut encore se méfier de lui et de sa capacité de nuisance, admet un initié. D’autant qu’il contrôle pour l’essentiel les services de renseignement maliens. » Cela posé, il y a du mieux. Voilà peu, le président par intérim Dioncounda Traoré, terrorisé, s’abstenait de citer le nom de Sanogo lors de ses échanges téléphoniques, car il se savait sur écoute. Tel ne serait plus le cas…

Source : Connectionivoirienne.net 12 mars, 2013

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