Plus « nouveau chien de garde » que jamais
et moins que jamais journaliste, Vincent Hugeux continue de harceler le
capitaine Amadou Haya Sanogo comme s’il s’agissait d’un ennemi personnel.
Un vrai journaliste recherche et recueille les faits
et les porte à la connaissance du public après s’être assuré de leur
exactitude. Un vrai journaliste sait que ses lecteurs n’ont rien à faire de ses
sentiments ; qu’ils veulent seulement qu’il leur apporte des faits véridiques,
afin qu’ils puissent se faire leurs propres idées sur les événements qui les intéressent.
Le chien, comme dirait l’autre, c’est celui qui
aboie aux basques du quidam qui ne lui a rien fait et avec qui il n’a rien à
voir…
Qu’est-ce que le capitaine Sanogo a fait à ce « journaliste » ?
Ce jeune homme est un officier malien. C’est en tant qu’officier malien qu’il a
pris sa part dans le mouvement qui a chassé le fantoche Amadou Toumani Touré du
palais de Koulouba où, recherchant des complicités jusque dans les rangs des
soi-disant djihadistes, celui-ci complotait benoitement de se maintenir après l’échéance
de son dernier mandat constitutionnel. Citoyen vigilant et patriote conséquent,
le capitaine Sanogo a fait son devoir tel qu’il se le représente, et beaucoup d’autres
Maliens avec lui, civils ou militaires. C’est le type d’homme qui, en matière de
civisme et de patriotisme, pourrait en remontrer à des dizaines, voire des
millions de ces vincents-hugeux haineux et imbus de cette vanité raciale si caractéristique
des dupont-la-joie de toutes les époques. De tels hommes, de quelque nation ou
de quelque couleur qu’ils soient, les vincents-hugeux écument de rage dès qu’ils
les flairent… L’histoire de la France hexagonale comme celle de la France colonisatrice
foisonnent de tels spectacles.
Qu’est-ce que le capitaine Sanogo a bien pu faire
personnellement à Vincent Hugeux ? Rien. Il a seulement le tort de ressembler
à ces Françaises et ces Français d’hier et d’aujourd’hui qu’instinctivement les
vincents-hugeux haïssent.
Marcel Amondji
Extrait de l’article de Vincent Hugeux intitulé : « Au Mali les embarras de Paris », lexpress.fr 12/03/2013.
Source : Connectionivoirienne.net 12 mars, 2013
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Extrait de l’article de Vincent Hugeux intitulé : « Au Mali les embarras de Paris », lexpress.fr 12/03/2013.
Un an après le putsch fatal à la présidence d’« ATT », deux mois après le lancement de l’Opération Serval, la France affronte en solitaire ou peu s’en faut les écueils de la guerre comme ceux de l’après-guerre. Acrobatique.
Deux mois après le déclenchement de l’Opération Serval au Mali, la France combat sur deux fronts : le théâtre militaire et l’échiquier politique. Rien d’inattendu en l’occurrence. Reste qu’en dépit de l’âpreté de la traque aux djihadistes dans le massif des Ifoghas, à l’extrême-nord-est du Mali, le champ de bataille le plus piégeux n’est pas nécessairement celui qu’on croit.
(…)
Comme si la complexité du bourbier politique bamakois, peuplé de chevaux de retour amplement discrédités, ne suffisait pas, un trublion galonné persiste à brouiller les écrans radars, le capitaine Amadou Sanogo, « cerveau » du putsch fatal, voilà un an, au second mandat finissant du président Amadou Toumani Touré. « Il faut encore se méfier de lui et de sa capacité de nuisance, admet un initié. D’autant qu’il contrôle pour l’essentiel les services de renseignement maliens. » Cela posé, il y a du mieux. Voilà peu, le président par intérim Dioncounda Traoré, terrorisé, s’abstenait de citer le nom de Sanogo lors de ses échanges téléphoniques, car il se savait sur écoute. Tel ne serait plus le cas…
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