Interview de Sidylamine
Bagayoko, anthropologue malien
Sidylamine Bagayoko est chercheur associé au laboratoire interdisciplinaire
de l’Université de Nice Sophia-Antipolis (Lirces) et invité à l’Université de
Jyväskylä au centre de la Finlande. Il s’exprime sur la crise politique
malienne. Une crise qui connaît deux sortes de causes, les unes directes :
faillite de la démocratie malienne fondée sur le mensonge d’Etat, la corruption
généralisée et la trahison, y compris les prises de décision solitaires et la
gestion laxiste du pouvoir par l’équipe du président Amadou Toumani Touré, dit
ATT ; les autres indirectes : la guerre en Libye, l’inexistence d’un
partenariat gagnant-gagnant avec les multinationales étrangères malgré que le
Mali est actuellement, avec l’Afrique du Sud et le Ghana, dans le tiercé de
tête de la production d’or en Afrique.
Afrique Démocratie: Le Mali est en train de
reconquérir les régions occupées par la rébellion touarègue et ses alliés
islamistes, grâce à l’aide de l’ancienne puissance coloniale, la France.
Quelles sont vos premières impressions si l’on sait que la crise malienne est
tantôt perçue comme la première conséquence de la guerre en Libye, tantôt comme
le déclic, voire l’accélération de la partition du pays ?
Sydilamine
Bagayoko: Tout d’abord, je vous remercie pour l’intérêt que vous portez pour le
Mali et la crise politique qui y règne depuis plusieurs mois. Aujourd’hui nous
pouvons dire Dieu merci, grâce à l’intervention de l’armée française en soutien
à la fois aérien et terrestre aux côtés de l’armée malienne : le Mali est en
train de reconquérir les régions occupées par les rebelles du MNLA et les
islamistes depuis janvier 2012 lorsque les villes d’Aguelhok et de Menaka
tombaient. J’ai des sentiments de soulagement tout comme une très grande
majorité du peuple malien. Cependant, je ne crois pas du tout que la guerre au
Mali soit la première conséquence de la guerre en Libye. En effet, la guerre en
Libye n’a été qu’une contingence. Faire un lien entre la crise politique
résultant de l’occupation des régions nord du Mali comme conséquence directe de
la guerre en Libye ne me semble pas crédible. Cela relève plutôt d’une analyse
simpliste car le Mali n’a pas de frontière avec la Libye contrairement au Niger
et au Tchad, qui sont des pays très pauvres comme le Mali, et qui avaient
pourtant aussi des ressortissants Touarègues ou Arabes dans la légion étrangère
de Kadhafi ; pourquoi ces pays n’ont-t-ils pas été occupés comme le Mali ? Je
ne parlerai pas de l’Algérie quand on connait tous les moyens que ce pays
déploie pour faire face au terrorisme depuis les années 1990. De plus, elle est
habituée à faire face à l’invasion étrangère depuis la guerre d’Algérie
(1956-1962). C’est vrai que beaucoup de combattants du MNLA et d’Ançardine ont
la double nationalité voire la triple nationalité (malienne, libyenne ou
algérienne). Et par conséquent, ils ont servi dans les légions de Kadhafi comme
mercenaires à l’intérieur et à l’extérieur de la Libye comme au nord Mali ou
ils faisaient tout le sale boulot lié au passage de la drogue ainsi que les
armes destinées à certains pays de la sous-région, sous l’œil complice de
certaines autorités maliennes très corrompues, et tout cela au su de la
présidence de la République du Mali sous l’ère du président Amadou Toumani
Touré. Si l’on met tout au compte de la chute de Kadhafi, cela veut dire que
l’échéance de l’occupation du nord Mali serait seulement retardée avant la fin
du régime de Kadhafi. De plus, si cette région du Mali était sous la tutelle de
ce dernier grâce à son pétro-dinar qui faisait taire les autorités de Bamako
d’alors, ce serait une bombe à retardement qui exploserait tôt ou tard quand on
sait que Kadhafi ne serait pas éternel. C’est donc bien que tout s’est passé à
temps, et non pas comme une bombe à retardement. En effet, l’occupation du Mali
n’est ni plus ni moins que le résultat de la corruption généralisée qui s’est
manifestée par les prises de décision solitaire et la gestion laxiste de l’Etat
qui sont le résultat de la faillite de la démocratie malienne fondée sur le
mensonge d’Etat et la trahison, rendant possible des décisions unilatérales qui
violent la constitution comme les accords d’Alger en 2006.
AD: Que répondez-vous à ceux qui accusent la
France de Néo-colonialisme, puisque le Sahel est une zone stratégique ?
D’ailleurs, certains affirment que celui qui contrôle cette zone parvient à
influencer l’ensemble de cette région riche en ressources naturelles telles que
l’uranium au Niger, l’or et le pétrole récemment découvert au Mali.
S.B: Parler de
néocolonialisme est vraiment dépassé et illustre un complexe qui n’a aucune
raison d’être. S’il y a néocolonialisme, ce sont les dirigeants africains qui
mettent en avant de tels propos pour mieux subjuguer leurs peuples. L’esclavage
et la colonisation constituent des crimes certes abominables, mais ils sont
derrière nous car depuis longtemps nous disposons de notre propre avenir : nous
pouvons décider avec qui composer dans un monde ouvert et globalisé. C’est vrai
qu’au lieu d’emprunter notre propre voie avec les indépendances, les dirigeants
africains ont raté le coche en s’alignant soit avec le bloc socialiste, soit
avec le bloc capitaliste. Du coup, un pays comme la France a été dernière le
coup d’Etat de 1968 au Mali pour affaiblir le bloc socialiste ; elle serait
aussi impliquée dans le coup d’Etat de 1991. C’est pourquoi au-delà d’une
simple condamnation de principe, on n’a rien reproché au coup d’Etat du 22 mars
2012 car il n’y avait aucune main étrangère derrière, si ce n’est la
défaillance d’un Etat en état de putréfaction avancée qui ne pouvait même plus
garantir la sécurité de son premier responsable Amadou Toumani Touré. Les uns
et les autres aiment utiliser de gros mots comme « intérêt géostratégique »
pour impressionner l’audience, mais est-ce qu’il peut exister une zone
économiquement plus stratégique que la région sud (Sikasso) et celle de l’ouest
(Kayes) qui font du Mali un véritable Eldorado au vrai sens du terme. Et cela
grâce aux mines d’or de Sadiola, de Yatela, de Gounkoto, de Loulou, de Morila,
etc. Le Mali est parmi le tiercé en tête de la production aurifère en Afrique,
en compagnie de l’Afrique du Sud et du Ghana. Bien que les recettes issues de
l’exploitation aurifère servent à maintenir les caisses de l’Etat stables, les
sociétés multinationales qui exploitent l’or du Mali ne sont ni plus ni moins
généreuses que celles de la France. Les mines appartiennent en effet aux
multinationales sud-africaines parmi lesquelles on peut citer Rand-Gold, Pearl
Gold, Anglo-Gold Ashanti, Avnel Gold pour ne citer que celles-ci, qui hélas
engrangent d’énormes bénéfices au détriment des populations. Le Mali ne
bénéficie que de 20% des revenus issus de l’exploitation aurifère ; donc les
80% appartiennent aux entreprises qui exploitent cet or. Même si en revanche
aucune entreprise française ne fait partie de celles qui exploitent l’or du
Mali, le pays n’a pas non plus un partenariat gagnant, gagnant. Toutefois, le
Mali n’est pas obligé de donner un quelconque marché à la France. Je ne vois
d’ailleurs aucun mal à ce que les entreprises françaises interviennent au Mali
si c’est dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant. Ce dont nous devrons
combattre, c’est l’exploitation de nos ressources naturelles sans que le peuple
n’en bénéficie des retombées. Dans tous les cas, la France et le Mali sont des
pays amis, profondément liés par l’histoire : le fait que le français soit la
langue officielle du Mali confirme bien ce propos. Depuis plus d’un siècle
maintenant, le français est une langue du Mali. De même le bambara est presque
une langue de France, car on peut entendre parler le bambara-dioula partout en
France où il y a une forte concentration des populations Dioula d’Afrique de
l’Ouest. Enfin, pour que la liberté et l’indépendance des peuples africains
puissent être totales, nous devrons nous battre pour acquérir la technologie
afin d’exploiter nous-mêmes notre or, notre pétrole, notre uranium, notre
diamant, etc.
AD: Certains interprètent l’intervention
militaire de la France comme une occasion pour contrer l’influence grandissante
de la Chine en Afrique, dans le Sahel, y compris le Mali. Partagez-vous cet
avis ? Et êtes-vous d’accord avec ceux qui pensent que la paix ne peut passer
que par le retour à l’ordre constitutionnel ?
S.B: On ne peut
jamais savoir avec exactitude les intentions économiques qui se cachent
derrière une relation d’amitié entre les Etats. Je ne partage pas cet avis dans
la mesure où je pense que la seule façon de contrer la Chine est d’aller dans
le sens des investissements gagnant-gagnant. En tout cas, cette intervention
peut faciliter beaucoup de choses entre la France et le Mali. Pour preuve, il y
a moins de sentiment anti-français au Mali contrairement à un passé récent où
ce sentiment était apparent, compte tenu des histoires de sans-papiers et
surtout du soutien supposé de la France au MNLA. Les gens profitent de la crise
actuelle pour raconter beaucoup de bêtises sur le Mali : l’ordre
constitutionnel est de retour depuis avril 2012 avec un président intérimaire
conformément à la constitution de 1992 qui est toujours en vigueur en
République du Mali. Organiser des élections propres, c’est ce qu’il y a de
mieux. Mais il y a des risques que le nouveau président et sa nouvelle majorité
ne puissent pas faire face à une opposition forte et la crise du nord en même
temps. La culture démocratique a du chemin à faire au Mali, dans la mesure où aujourd’hui
les partisans du FDR (Front uni pour la sauvegarde de la Démocratie et la
République qui soutient la continuité des institutions en place) ne comprennent
pas le comportement des organisations et partis politiques membres du MP22,
tout comme les partisans du MP22 (Mouvement Populaire du 22 mars qui veut tout
réformer et soutient la junte, c’est-à-dire le soulèvement du 22 mars 2012 qui
a provoqué la chute du président Amadou Toumani Touré) n’acceptent pas les
agissements des organisations et partis politiques membres du FDR. En réalité,
c’est ça la démocratie, avec les divergences de point de vue même si ces
divergences doivent être aplanies en temps de guerre. La paix va passer
seulement par l’exemplarité de ceux qui détiennent le pouvoir maintenant et qui
auront la chance de le détenir, en se rattrapant avec l’organisation
d’élections crédibles. En réalité, il ne sert à rien ne de se précipiter pour
retomber dans les mêmes erreurs du passé en élisant des responsables de manière
frauduleuse avec la bénédiction d’une cour constitutionnelle, prête à valider
l’ordre donné par le pouvoir exécutif.
AD: La France est éclaboussée par son double
jeu par rapport à la question du MNLA et de l’AZAWAD dont elle est à l’origine
selon des observateurs avertis. De plus, c’est cette même France libératrice
qui s’est encore distinguée dans son rôle de pompier pyromane en imposant le
dialogue au régime malien, juste après la libération de certaines villes ? Et
pourquoi à votre avis la France a pris le soin de devancer l’armée malienne
dans l’une des villes libérée, allant jusqu’à leur interdire d’y mettre les
pieds, selon certaines sources ?
S.B: Je dirai
plutôt que la France a été bluffée par le MNLA qui faisait croire qu’il est le
dernier rempart pour la libération des otages français. En plus de cela, il
faut ajouter le manque de discernement du ministre français des affaires
étrangères de l’époque, M. Alain Jupé, qui avait plutôt la tête à la campagne
présidentielle française de 2012 pour la réélection de Nicolas Sarkozy. Donc M.
Jupé s’est permis de lancer des déclarations fallacieuses qui encourageaient le
MNLA. Lorsque les villes d’Aguelhok et de Menaka sont tombées en janvier 2012,
le président Amadou Toumani Touré devrait solliciter de la France le même
soutien que le président actuel du Mali Dioncounda Traoré a demandé en janvier
2013 pour sauver le Mali. C’est l’incompétence, et même la connivence du
pouvoir d’Amadou Toumani Touré qui a fait que le MNLA brillait du côté de
Paris. Pourquoi le pouvoir légitime de Bamako ne pouvait-il pas faire le même
tapage médiatique envers Paris, si la solution se trouvait de ce côté, ne
serait-ce que pour sauvegarder la souveraineté et faire moins de victimes dans
les rangs de l’armée malienne, en évitant tous les réfugiés civils qui se
retrouvent actuellement en Mauritanie, au Niger et au Burkina-Faso sans compter
les déplacés au sud du Mali ? Je ne crois pas que la France puisse imposer le
dialogue, car le dialogue a des conditions que la France en tant que démocratie
n’ignore point. Le dialogue est nécessaire et obligatoire en démocratie avec
ceux qui ne sont pas armés, et qui reconnaissent l’intégrité du territoire du
Mali comme étant incontestable ainsi que la laïcité, bref le dialogue doit être
mené avec ceux qui n’ont pas commis de crimes. Cependant, il n’y a pas eu
d’interdiction de la part de l’armée française, n’exagérons pas, car l’armée
malienne a le droit de se rendre partout sur le territoire malien, même au-delà
de Kidal. L’armée française a voulu devancer l’armée malienne tout simplement
pour préserver des vies humaines et éviter des affrontements sanglants qui
pourraient survenir entre les militaires maliens et des combattants armés du
MNLA qui ont déserté les rangs de l’armée nationale en un moment donné en trahissant
la République. Il faut savoir que Kidal est le bastion du MNLA et la ville par
excellence des Touarègues et des Arabes dont certains sont restés fidèles à
l’armée malienne. Des familles parmi les Touarègues et Arabes qui sont restés
fidèles à l’armée malienne ayant souffert des exactions de la part des rebelles
du MNLA et Ançardine pouvaient avoir des tentations de régler des comptes au
sein du même groupe ethnique (Touarègue-Arabe). Je ne parlerais pas à la place
de l’armée française, mais il fallait être extrêmement prudent pour ne pas être
accusée de génocide ou encore complice de génocide comme ce fut le cas au
Rwanda.
AD: Pensez-vous opportune l’intervention
militaire de la France qui a bénéficié d’un soutien à minima des États-Unis ?
D’autant plus que Barack Obama s’est récemment demandé si la France a pensé à
l’issue du conflit avant d’intervenir au Mali ?
S.B: La France
est une puissance militaire mondiale. Elle n’a pas forcément besoin d’attendre
des Etats-Unis d’un soutien pour aller se battre au Sahara. Malgré les énormes
moyens matériel et technologique des Etats-Unis, l’armée française connait le
désert du Sahara mieux que quiconque grâce à sa base installée au Tchad et son
service de renseignement très efficace. En plus, les Etats-Unis n’ont pas tardé
à dépêcher des avions de ravitaillement et de transport, et d’autres soutiens
en renseignements. Vous savez, le cauchemar du bourbier afghan continue à
hanter beaucoup de puissances occidentales compte tenu des pertes en vies
humaines. Donc Obama a bien raison de s’inquiéter pour la France à cause du
précédent que son pays a connu et continue de connaître en Afghanistan.
AD: Qu’est-ce qui explique l’appel à la paix
et à la dénonciation d’une frange des intellectuels maliens (Aminata Dramane Traoré,
Seydou Badian Kouyaté, etc.), à la veille de l’intervention militaire de la
France ?
S.B: C’est très
normal, ils sont dans leur rôle, la politique doit suivre son cours tout comme
les conflits idéologiques. Aminata Dramane Traoré est altermondialiste, donc
par souci de cohérence avec son combat, elle s’oppose naturellement à toute
intervention de type mondialiste même si elle peut avoir des raisons objectives
à s’opposer à la guerre. Les troupes étrangères peuvent être dangereuses pour
la stabilité des familles, si leurs hommes ne seront pas exemplaires et
corrects vis-à-vis des filles avec des grossesses qui peuvent s’en suivre dans
un pays où le respect des mœurs est capital. Quant à Seydou Badian Kouyaté, il
est l’un des premiers militants du Mali prosoviétique dont il est nostalgique,
donc il n’est pas étonnant qu’il s’oppose à toute injonction de la France. Dans
tous les cas, la paix est essentielle, même si elle doit passer par la guerre,
nous devrons accepter cette guerre.
AD: La société malienne ne risque-t-elle pas
d’être à jamais divisée, voire amputée, à cause des exactions de l’armée
malienne envers la population touarègue dans les zones libérées ?
S.B: Il n’y a
pas de risque d’exaction contre qui que ce soit en fonction de son appartenance
ethnique, il y a forcément des bavures comme dans toutes les guerres qui sont
entre autres des cas de tortures à l’encontre des combattants islamistes
arrêtés. Ce que toutes les armées du monde commettent en général, mais c’est
d’ailleurs regrettable et condamnable car c’est à la justice de sévir quels que
soit les crimes commis. Parmi ces individus qui ont subi des tortures, il y a
des hommes noirs comme des hommes à la peau claire. Il n’y a aucune exaction
contre les Touarègues ou Arabes en représailles, ne nous fions pas aux
spéculations des médias en quête d’audimat. La population du Mali était
toujours socialement soudée, elle l’est encore aujourd’hui et le restera
toujours. Pour preuve, le colonel Gamou de l’armée malienne est arabe et
beaucoup d’autres Touarègues sont restés dans l’armée malienne.
A.D: Quelle est selon vous la voie qui
mènera à la paix, voire à la réconciliation entre les Touaregs et le reste de
la population malienne ?
S.B: Il faut
d’abord que les bandits qui ne reconnaissent pas la République soient punis,
conformément aux lois de la République. La voie de la paix réside sans nul
doute dans la vraie démocratie qui s’exprime par le dialogue, et la justice
sociale pour tout le monde, sans oublier la gestion pluraliste des affaires publiques
dans laquelle la vérité ne serait plus dissimulée. En terme de réconciliation,
le Mali est réconcilié avec les Touarègues depuis toujours, il y a actuellement
des Touarègues dans le gouvernement malien, le vice-président de l’actuelle
assemblée nationale est Touarègue et le président du haut conseil des
collectivités territoriales l’est aussi. Les médias prennent toujours l’exemple
du cas nigérien où le premier ministre est Touarègue. En faisant de telle
comparaison, personne ne mentionne le fait que le Mali a précédé le Niger dans
ce cas en nommant un premier ministre Touarègue entre 2002-2004.
Propos
recueillis par Dr Dame Diop, Afrique Démocratie
EN MARAUDE DANS LE WEB
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de provenances diverses et qui ne seront pas nécessairement à l'unisson avec
notre ligne éditoriale, pourvu qu'ils soient en rapport avec l'actualité ou
l'histoire de la Côte d'Ivoire et des Ivoiriens et que, par leur contenu
informatif, ils soient de nature à faciliter la compréhension des causes, des
mécanismes et des enjeux de la « crise ivoirienne ».
Source : Connectionivoirienne.net
24 février 2013
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