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ce sont des étudiants des sciences occultes... |
Et ce sont pour l'occasion des étudiants des sciences
occultes. Puisqu'en lieu et place des encyclopédies et des formules en chiffres
inscrites sur les tableaux noirs ce sont plutôt des gris-gris, des fusils de
chasse et des queues de cheval que plusieurs tenaient à la main une fois à
l'intérieur des deux cités. Et ce sont bien évidemment les dozos, ces chasseurs
traditionnels venus directement du nord.
En effet sur les lieux cette visite inopinée survenant
très tôt ce dimanche matin à Abobo près du camp commando répond à la foire
annuelle organisée par les dozos.
C'est un peu le
moment choisi pour les grandes retrouvailles ainsi que pour revaloriser la
vocation dozo. Et les deux cités universitaires Abobo 1 et 2 ont manifestement
été choisies par ces derniers pour à la fois y séjourner et exposer aussi leur savoir-faire.
C'est du coup un véritable foutoir ce matin sur la place devant les entrées des
deux cités et même à l'intérieur. Certains brandissent avec ostentation leurs
dynamites mystiques tandis que d'autres font des incantations en plein jour
pour prouver la puissance de leurs génies.
Et ces faits portent en ce moment ces conséquences sur
le terrain. Les habitants sont désorientés face à une telle présence massive.
Les petits enfants tous apeurés refusent de sortir et se sont abrités dans les
creux des mains de leur mère. Et en général au sein de la population c'est
directement le débat de la suprématie des nordistes qui est relancé.
Rappelons pour l'occasion que les deux cités
universitaires d'Abobo sont officiellement fermées pour travaux de
réhabilitation qui attendent toujours.
www.rumeursdabidjan.net
(avec A.P.)
en maraude
dans le web
Sous cette rubrique,
nous vous proposons des documents de provenance diverses et qui ne seront pas
nécessairement à l’unisson avec notre ligne éditoriale, pourvu qu’ils soient en
rapport avec l’actualité ou l’histoire de la Côte d’Ivoire et des Ivoiriens, et
aussi que par leur contenu informatif ils soient de nature à faciliter la
compréhension des causes, des mécanismes et des enjeux de la « crise
ivoirienne ».
Source : La Dépêche d'Abidjan
10 Mars 2013
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