L’aveu de l’ambassadeur Georges Serre

Avec ou sans, le même dessein leur trotte dans la tête

Lundi 18 mars 2013, à l’occasion de la signature d’une « convention de partenariat et d’assistance technique dans le cadre du programme de Service civique d’actions pour l’emploi et le développement (SCAED) », en présence du « ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle » du gouvernement fantoche, l’ambassadeur de France, SEM Georges Serre, aurait déclaré : « Nous sommes en train de construire la Côte d’Ivoire de demain ». (Propos rapportés par Olivier Guédé de L'Intelligent d'Abidjan. D’après La Dépêche d'Abidjan 19 Mars 2013)

Jean-Marc Simon, le prédécesseur de Georges Serre, nous avait déjà prévenus, l’intention de la France était de rétablir coûte que coûte sa domination absolue sur notre patrie, comme au beau temps d’Houphouët, le zélé continuateur des Angoulvant et autres Péchoux ; c’était le 17 juin 2011, à l’occasion d’un pot de vin de la victoire organisé en son honneur, à la mairie de Port-Bouët, par une bande de Kollabos éperdus de reconnaissance : « Après dix années de souffrance, voici que la France et la Côte d'Ivoire que certains, poursuivant des buts inavoués, ont voulu séparer d'une manière totalement artificielle, se retrouvent enfin dans la joie et dans l'espérance. (...). Nous avions su inventer vous et nous, sous l'impulsion du président Félix Houphouët-Boigny et du Général de Gaulle, cet art de vivre ensemble qui étonnait le monde et qui faisait l'envie de toute l'Afrique. » (Le Nouveau Réveil 18 juin 2011)

Mais, Kôrô, toi aussi ! Est-ce bien le rôle d’un ambassadeur, fût-il de France, de construire la Côte d’Ivoire de demain ?

Marcel Amondji