vendredi 6 décembre 2013

INVICTUS


 
NOTRE HOMMAGE à NELSON MANDELA
 
18 juillet 1918 – 5 décembre 2013
 
 
 
INVICTUS
SON POEME PREFERE
 
Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.

In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbowed.

Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.

It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.
 
William Ernest Henley
 
g
 
Traduction du film « Invictus »

Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie,
Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,
Pour mon âme invincible et fière,

Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré,
Meurtri par cette existence,
Je suis debout bien que blessé,

En ce lieu de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Et je ne sais ce que me réserve le sort,
Mais je suis et je resterai sans peur,

Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.
 
g
 
If We Must Die
Le poème qui lui ressemble le plus
 
If we must die, let it not be like hogs
Hunted and penned in an inglorious spot,
While round us bark the mad and hungry dogs,
Making their mock at our accursèd lot.
If we must die, O let us nobly die,
So that our precious blood may not be shed
In vain; then even the monsters we defy
Shall be constrained to honor us though dead !
O kinsmen! we must meet the common foe!
Though far outnumbered let us show us brave,
And for their thousand blows deal one death-blow !
What though before us lies the open grave ?
Like men we'll face the murderous, cowardly pack,
Pressed to the wall, dying, but fighting back!
 
Claude McKay
 
g
 
Adaptation française de Marcel Amondji
 
Si nous devons mourir, que ce ne soit pas tels des pourceaux acculés dans une bauge infâme,
cernés par les aboiements de ces chiens affamés et furieux qui se gaussent de notre destin misérable.
Si nous devons mourir, que ce soit noblement, afin que notre sang précieux ne se répande pas en vain  et qu’après notre mort, même ces monstres que nous défions se voient forcés de nous rendre les honneurs !
Ô mes frères ! Dressons-nous face à l’ennemi commun ! A l’avantage du nombre, opposons notre bravoure et, pour mille coups reçus, assénons le coup qui tue !
Qu'importe si devant nous la tombe est déjà béante ? En hommes vrais, nous nous dresserons face à la meute des vils assassins, le dos au mur, agonisant, mais sans pour autant cesser de combattre !
 

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