samedi 17 mai 2014

SORO OU LA BANALISATION DU PARDON

Le président YAYI BONI vient d’accorder son pardon à des citoyens béninois pour des faits connus. En son temps, le président Houphouët a demandé pardon aux anciens prisonniers d’Assabou.
De toutes vos déclarations depuis le 19 IX 2002, quelles sont
celles pour lesquelles vous sollicitez le pardon du citoyen ?
De ce qui précède, l’on retient que le pardon est généralement demandé ou accordé lorsque la faute ou l’impair est clairement identifié. Parce qu’il faut bien qu’il y ait eu infraction ou manquement à certaines valeurs reconnues pour que l’on consente à pardonner.
Alors quel est le sens de l’appel au pardon de Guillaume SORO, depuis Grand-Morié (Agboville). « Je demande pardon aux Ivoiriens parce que j’ai assumé de hautes fonctions en Côte d’Ivoire (…) On ne peut gouverner sans nuire. Et si ma gouvernance a blessé, frustré un citoyen je lui demande pardon ».
Que penser d’un pardon aussi évasif ? Serait-ce de l’enfantillage ou une diversion politique?
Quel pardon lorsque l’on est pleinement conscient des conséquences de nos actes sur notre environnement ?
Quel pardon lorsque l’on est conscient que notre fausse attitude mène à pervertir la Nation ?
Quel pardon lorsque l’on appelle le faux…. vrai ?
Quel pardon lorsque l’on ne nomme pas le péché ou la faute commise ?
Avez-vous commis un péché ? Certainement, mais je ne me souviens pas lequel ? Peut- être l’ai-je commis par omission ?
Dur pour un politicien d’agir par omission alors que ses prises de position sont généralement publiques et que les effets ou retours sont exprimées par les citoyens.
Le pardon est tellement sérieux que je suis tenté de poser les questions suivantes à Monsieur Soro :
En votre qualité de premier ministre vous avez pris des décisions concernant la Nation ivoirienne. Vous est-il arrivé de regretter l’une d’entre elles ? Si oui laquelle et espérez-vous le pardon du peuple ?
De toutes vos déclarations depuis le 19 septembre 2002, quelles sont celles qui ont entrainées le désordre dans ce pays et pour lesquelles vous sollicitez le pardon du citoyen ?
Ou alors, pourquoi devons-nous vous pardonner ?
Ce n’est qu’après l’acceptation du pardon que le pardonné conscient de l’acte expiatoire à lui accordé, consent à marcher selon les fruits dignes de la repentance. Mais le chrétien Soro connait-il le sens de la repentance ? 


EN MARAUDE DANS LE WEB
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Source : Facebook 15 mai 2014

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