Un poème de Lazare Koffi Koffi
Connaissez-vous les essuie-glaces ?
Espèces foisonnant sous nos tropiques,
On les appelle encore des balayettes.
On les distingue volontiers à leur zèle.
Ils vont à droite et à gauche le jour
Courent de gauche à droite la nuit
Au gré du miel en ballade.
Ils n’ont aucune espèce d’âme,
Creux en esprit et vils de cœur
Issus de l’engeance des flatteurs
Ils adorent courtiser les palais
Et autres résidences feutrées.
Inodores et incolores incurables
Ils vénèrent avec joie et élégance
A la fois, Dieu et Satan
Pourvu que leurs mains envieuses
Toujours tendues sans honte
Soient garnies de richesses fastueuses.
Ils ne connaissent ni vertu ni honneur
Nagent entre filouterie et incivilité
Sans souci du salut de leur âme.
L’essentiel pour eux et leur maisonnée
Etant de réaliser dès ici-bas leur paradis.
Ils se déclarent ennemis de personne
Pour s’inviter à toutes les tables
L’esprit larbin, le corps pétri de bassesses
Pour manger, toujours manger.
Les essuie-glaces rivalisent à tout âge
Et des deux sexes sans discrimination.
Ils peuplent les temples et les mosquées
Et pullulent dans les arènes politiques.
Ils suivent la course du soleil dans le ciel
Tenant en mains leur linge jamais séché.
Ils ne se gênent pas de scènes honteuses
Le regard fixé sur l’argent et le pouvoir,
Ils justifient toujours leurs actes à fructifier.
La trahison est leur eau-de-vie
L’infidélité leur pain quotidien
Ils se gavent de tromperie et d’instabilité
L’engagement leur est inconnu et étranger
Tout comme l’ardeur à défendre une cause.
Capables de rougir leurs mains de sang
Pour accomplir une ambition insensée
Afin de toujours plaire à un seigneur,
Ils agissent comme de parfaits hurons.
Ainsi en va-t-il de la vie des essuie-glaces.
Ils vont à gauche et à droite selon leurs rêves
Ils balaient tout le temps et à chaque instant
Pour se faire une place ou se faire valoir.
Mais les temps changent, les temps ont changé
Les essuie-glaces n’auront plus d’avenir
Car, en Eburnie reconquise et restaurée
Seront vomis tous les indélicats passe-partout.
Chacun doit désormais choisir sa couleur.
Lazare Koffi Koffi, depuis l’exil
Espèces foisonnant sous nos tropiques,
On les appelle encore des balayettes.
On les distingue volontiers à leur zèle.
Ils vont à droite et à gauche le jour
Courent de gauche à droite la nuit
Au gré du miel en ballade.
Ils n’ont aucune espèce d’âme,
Creux en esprit et vils de cœur
Issus de l’engeance des flatteurs
Ils adorent courtiser les palais
Et autres résidences feutrées.
Inodores et incolores incurables
Ils vénèrent avec joie et élégance
A la fois, Dieu et Satan
Pourvu que leurs mains envieuses
Toujours tendues sans honte
Soient garnies de richesses fastueuses.
Ils ne connaissent ni vertu ni honneur
Nagent entre filouterie et incivilité
Sans souci du salut de leur âme.
L’essentiel pour eux et leur maisonnée
Etant de réaliser dès ici-bas leur paradis.
Ils se déclarent ennemis de personne
Pour s’inviter à toutes les tables
L’esprit larbin, le corps pétri de bassesses
Pour manger, toujours manger.
Les essuie-glaces rivalisent à tout âge
Et des deux sexes sans discrimination.
Ils peuplent les temples et les mosquées
Et pullulent dans les arènes politiques.
Ils suivent la course du soleil dans le ciel
Tenant en mains leur linge jamais séché.
Ils ne se gênent pas de scènes honteuses
Le regard fixé sur l’argent et le pouvoir,
Ils justifient toujours leurs actes à fructifier.
La trahison est leur eau-de-vie
L’infidélité leur pain quotidien
Ils se gavent de tromperie et d’instabilité
L’engagement leur est inconnu et étranger
Tout comme l’ardeur à défendre une cause.
Capables de rougir leurs mains de sang
Pour accomplir une ambition insensée
Afin de toujours plaire à un seigneur,
Ils agissent comme de parfaits hurons.
Ainsi en va-t-il de la vie des essuie-glaces.
Ils vont à gauche et à droite selon leurs rêves
Ils balaient tout le temps et à chaque instant
Pour se faire une place ou se faire valoir.
Mais les temps changent, les temps ont changé
Les essuie-glaces n’auront plus d’avenir
Car, en Eburnie reconquise et restaurée
Seront vomis tous les indélicats passe-partout.
Chacun doit désormais choisir sa couleur.
Lazare Koffi Koffi, depuis l’exil
en maraude
dans le web
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ivoirienne ».
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