Aujourd’hui, la parole à Jean Gobert Tanoh, professeur de philosophie et, à l'occasion, griot...
« Quand le destin d’un
homme met à mal le cours de l’histoire d’un pays pendant des années, en
emportant trois pouvoirs successifs (Bédié, Guéï, Gbagbo) frappés d’immobilisme
conceptuel, comment ne pas voir dans ce visage, celui d’Alassane Ouattara, le
lieu d’un discours substantiel que notre incapacité transcirconstancielle
empêche d’entendre dans sa plus totale clarté pour faire émerger l’unité
anhistorique de la diversité humaine dont seule une conscience politique
enracinée dans le mouvement essentiel du devenir peut saisir l’esthétique
existentielle. Parler d’Alassane Ouattara dans un rapport à l’universalité du
sens essentiel, qui confère aux particularités existentielles la plénitude de
leur donation, tel est l’aiguillon, absolument formidable de la méditation du
Pr Dibi que donne à voir cet excellent texte, intitulé : "A leurs fruits,
Vous les reconnaîtrez". Faut-il en conclure qu’il y a là un éloge puéril
digne des pures vociférations populaires ? Sans doute non ! C’est l’écoute
recueillie et recueillante de l’unique lieu, où se dit l’épaisseur de l’être de
l’homme : le visage de l’autre. Celui qui sait se recueillir avec le Pr Dibi
constate qu’il y a une constance chez lui, la convocation constante d’une
parole fondatrice et essentielle : L’ECRITURE SAINTE. En novembre 2010, entre
les deux tours de l’élection présidentielle, il publiait déjà un texte tout
aussi excellent que les autres, intitulé : "La pierre rejetée par les
bâtisseurs, devenue angulaire", faisant référence au Psaume 118, 22. (Nord-Sud
Quotidien 26 novembre 2012)
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