Les gesticulations et l’agitation verbale du renégat Zadi Djédjé, président d’une soi-disant « Coalition des jeunes patriotes pour la paix et la réconciliation » (Cjppr) sont de nature à semer la confusion chez des nôtres, notamment les plus jeunes… A leur intention, Achille Gnaoré, le président intérimaire des « Parlements et Agoras » remet les pendules de la Résistance à la bonne heure. Interview.
N.V.: Depuis le changement de régime, les Agoras et Parlements ont vu leurs premiers responsables, Idriss Ouattara et Jean-Marie Konin prendre le chemin de l’exil. Quel est aujourd’hui l’état des lieux ?Achille Gnaoré : Depuis la chute du régime du président Laurent Gbagbo, tout le monde est traqué. Il en est de même pour les orateurs, les Agoras et Parlements. Beaucoup de nos camarades sont obligés de fuir ou de se cacher pour avoir la vie sauve. Face à cette situation de terreur et de répression, faut-il rester inactif ? Non ! nous estimons qu’il faut se battre. Donc, nous allons redonner vie à nos outils de combat et travailler en synergie avec la JFpi.
N.V. : Vous vous rapprochez de la JFpi. Avez-vous l’onction de vos responsables en exil pour cette initiative ?
G.A. : Ce sont nos leaders en exil, Jean-Marie Konin et Idriss Ouattara , qui ont demandé que nous prenions nos responsabilités en réorganisant nos structures de lutte. Nous prenons donc nos responsabilités avec leur bénédiction.
N.V. : Pendant ce temps, on voit sur le terrain une autre organisation animée par Zadi Djédjé qui appelle la jeunesse ivoirienne, notamment les pro-Gbagbo, à la réconciliation et à la paix. Qu’en pensez-vous ?
G.A. : Nous profitons de l’occasion pour interpeller les Ivoiriens en leur disant que Zadi Djédjé est un imposteur. Il n’agit pas au nom des patriotes que nous sommes. Il agit au nom d’Alassane Dramane Ouattara et de Hamed Bakayoko. C’est auprès d’eux qu’il prend ses instructions en se camouflant dans la peau de jeune patriote pour berner nos camarades. Nous appelons donc tous les camarades à demeurer dignes et à rester à l’écoute pour les mots d’ordre futurs.
N.V. : Vous qualifiez Zadi Djédjé d’imposteur alors qu’il déclare être en symbiose avec la JFpi, le Cojep et les pro-Gbagbo. Par votre attitude, on pourrait penser que vous êtes contre la réconciliation et la paix…
G.A. : Nous ne sommes pas contre la réconciliation et la paix. Mais pour y aller, il y a un processus à suivre. Est-ce que Zadi Djédjé a consulté ses camarades pour faire tout ce bruit ? C’est pour cela que nous disons qu’il est un imposteur. Nous avons nos aînés et nos camarades qui sont en exil. Nous avons des centaines de nos camarades qui croupissent en prison. Nous avons nos camarades qui sont traqués par le pouvoir et qui ne savent même pas où mettre la tête. Notre idole Laurent Gbagbo se trouve à La Haye. Donc, on ne doit pas se lever comme ça pour aller à la réconciliation. Le pouvoir doit être visité par l’humilité pour que nous allions à la réconciliation. Nous constatons le contraire. Pour nous, aller à la réconciliation suppose qu’on doit libérer les prisonniers, permettre à nos camarades de rentrer d’exil. Aller à la réconciliation, c’est cesser la traque.
N.V. : Vu le contexte actuel, quel est l’avenir des « Agoras et Parlements ?
G.A. : Les Agoras et Parlements ne sont pas morts. Nous demandons à tous nos camarades partout où ils se trouvent de prendre contact avec nous. Certains l’ont déjà fait et nous sommes au travail. Nous exhortons nos camarades à vaincre la peur pour nous rejoindre. C’est en menant la lutte que leur sécurité sera préservée. Ceux qui se cachent vont mourir dans l’indifférence totale. Nous appelons donc tous nos camarades orateurs, nos camarades « parlementaires », tous les jeunes patriotes à prendre contact avec nous pour que nous puissions mener le combat pour la démocratie et la liberté d’expression.
Entretien réalisé par Benjamin Koré
N.V. : Vous vous rapprochez de la JFpi. Avez-vous l’onction de vos responsables en exil pour cette initiative ?
G.A. : Ce sont nos leaders en exil, Jean-Marie Konin et Idriss Ouattara , qui ont demandé que nous prenions nos responsabilités en réorganisant nos structures de lutte. Nous prenons donc nos responsabilités avec leur bénédiction.
N.V. : Pendant ce temps, on voit sur le terrain une autre organisation animée par Zadi Djédjé qui appelle la jeunesse ivoirienne, notamment les pro-Gbagbo, à la réconciliation et à la paix. Qu’en pensez-vous ?
G.A. : Nous profitons de l’occasion pour interpeller les Ivoiriens en leur disant que Zadi Djédjé est un imposteur. Il n’agit pas au nom des patriotes que nous sommes. Il agit au nom d’Alassane Dramane Ouattara et de Hamed Bakayoko. C’est auprès d’eux qu’il prend ses instructions en se camouflant dans la peau de jeune patriote pour berner nos camarades. Nous appelons donc tous les camarades à demeurer dignes et à rester à l’écoute pour les mots d’ordre futurs.
N.V. : Vous qualifiez Zadi Djédjé d’imposteur alors qu’il déclare être en symbiose avec la JFpi, le Cojep et les pro-Gbagbo. Par votre attitude, on pourrait penser que vous êtes contre la réconciliation et la paix…
G.A. : Nous ne sommes pas contre la réconciliation et la paix. Mais pour y aller, il y a un processus à suivre. Est-ce que Zadi Djédjé a consulté ses camarades pour faire tout ce bruit ? C’est pour cela que nous disons qu’il est un imposteur. Nous avons nos aînés et nos camarades qui sont en exil. Nous avons des centaines de nos camarades qui croupissent en prison. Nous avons nos camarades qui sont traqués par le pouvoir et qui ne savent même pas où mettre la tête. Notre idole Laurent Gbagbo se trouve à La Haye. Donc, on ne doit pas se lever comme ça pour aller à la réconciliation. Le pouvoir doit être visité par l’humilité pour que nous allions à la réconciliation. Nous constatons le contraire. Pour nous, aller à la réconciliation suppose qu’on doit libérer les prisonniers, permettre à nos camarades de rentrer d’exil. Aller à la réconciliation, c’est cesser la traque.
N.V. : Vu le contexte actuel, quel est l’avenir des « Agoras et Parlements ?
G.A. : Les Agoras et Parlements ne sont pas morts. Nous demandons à tous nos camarades partout où ils se trouvent de prendre contact avec nous. Certains l’ont déjà fait et nous sommes au travail. Nous exhortons nos camarades à vaincre la peur pour nous rejoindre. C’est en menant la lutte que leur sécurité sera préservée. Ceux qui se cachent vont mourir dans l’indifférence totale. Nous appelons donc tous nos camarades orateurs, nos camarades « parlementaires », tous les jeunes patriotes à prendre contact avec nous pour que nous puissions mener le combat pour la démocratie et la liberté d’expression.
Entretien réalisé par Benjamin Koré
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Source : Notre Voie 7 novembre 2012
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