Aujourd’hui, la parole à Kader
Diarrassouba, l’un des porte-plume de Guillaume
Soro qui, sous le titre : « "Ivoirien
nouveau", la profession de foi d’Alassane Ouattara », et dans un langage
fleuri, rendait compte du discours d’ouverture de campagne de son demi-dieu :
« Durant son
presque quinquennat écoulé, Alassane Ouattara s’est rendu compte des séquelles
encore vivaces laissées par la crise post-électorale de 2010 rappelons-le,
consécutive au refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir qu’il avait pourtant
perdu dans les urnes.
La fracture est
toujours importante donc, même si elle s’est amoindrie à cause des efforts du
Chef d’Etat sortant pour emmener les Ivoiriens à la réconciliation nationale et
à la cohésion sociale.
Cependant, force
est de reconnaitre que certains Ivoiriens bottent encore en touche de tout acte
républicain et s’investissent dans des campagnes qui visent à rendre le drapeau
ivoirien blafard, quand d’autres ont arrêté d’exister depuis 2010, se plaisant
dans l’inactivité en attendant un hypothétique retour du "messie de
Mama".
Cette situation
n’est pas sans déplaire à Alassane Ouattara, président de tous les Ivoiriens
qui a promis œuvrer une fois élu pour un second mandat à la magistrature suprême,
pour la conception d’un "Ivoirien nouveau".
Quels sont les
caractéristiques de cet "Ivoirien nouveau" ?
Selon Alassane
Ouattara, "l’Ivoirien nouveau" pour rentrer dans l’ère de l’émergence
doit "changer de mentalité" pour éviter de ramer à contre-courant des
efforts des concitoyens qui ont décidé d’embarquer dans le train du progrès. "Le
plus bel héritage qu’on puisse vous laisser est le changement de
mentalité", a-t-il déclaré avant de s’engager à "tracer les sillons
de cet Ivoirien nouveau". Le candidat du RHDP s’est voulu optimiste quant
à l’avènement très prochain de cet Ivoirien au bon comportement à qui sera
légué l’héritage de l’émergence afin que l’œuvre du développement soit inscrite
dans la durabilité. »
Source : iciabidjan.com 10 octobre 2015
Lundi 17 mars 2015, Alassane Ouattara
brandit
son certificat de recensement devant la presse.
(afp photo / Issouf Sanogo)
|
L’Ivoirien Nouveau… C’est un
aveu ?
Nous sommes en pleine république des incultes !
RépondreSupprimer