M. Ben Soumahoro |
Pardonnez-moi
de n’être ni un exégète de la gestion, ni un taxinomiste d’aucune sorte et de
me permettre de m’immiscer dans un domaine si complexe, dont l’écheveau ne
saurait être démêlé que par des demiurges portant le titre d’économiste et de
monétariste. Si votre opinion ne rejoint pas cette introduction, faites-moi
l’amitié de ne pas lire ce charabia ; parce que je vous entends déjà
m’attribuer les épithètes les plus infamantes pour avoir osé m’intéresser au
sacrosaint sujet du F.CFA. J’en tremble déjà. Mais je n’ai pu y renoncer parce
que trop de questions m’assaillent qui n’ont jamais eu de réponses à ce jour.
Par exemple une chape de plomb a recouvert et muselé les voix de tous les
experts qui ont essayé de poser le problème. Les grands journaux Français, de
«Marchés tropicaux» à «Valeurs actuelles», en passant par des hebdomadaires
politiques de prestige tels que «Le Point», «L’Express», «Le Nouvel
Observateur» et même «La Croix» et «Témoignage Chrétien», n’ont eu pour nous
aucune charité. Ils se sont tus. C’est alors qu’on s’aperçoit que sciemment ou
involontairement les Africains découvrent seulement maintenant qu’ils se sont
trompés de débat pendant plus de 50 ans. Pourtant ce ne sont pas les
spécialistes de renom qui ont fait défaut à cette Afrique-là. Où étaient donc
passés les Lionel Zinsou, Khalil Sall, Henri Bazin, Norbert Elias, Babakar
N’Diaye, Samyr Amyn et Mohamed Tiékoura Diawara qui se disputaient publiquement
pour prouver que la croissance n’était pas le développement. Mohamed Tiékoura
Diawara avait même créé le «Club de Dakar» pour faire pièce au «Club de Rome»,
pour ensuite découvrir son impuissance à ramener l’Afrique à l’essentiel.
A cette
époque la France nous avait très clairement indiqué ceci : « La France n’a pas
de pétrole mais elle a des idées ». Une fois encore, les nègres de l’Afrique
Occidentale Française n’ont pas compris qu’il ne s’agissait pas d’un simple
slogan. Nous n’avons pas compris qu’il s’agissait d’une véritable stratégie de
guerre destinée à nous asservir et à nous spolier de nos biens, tout en
brandissant sous nos yeux ce qui n’avait aucune consistance, c’est-à-dire
l’Indépendance Nominale. Et bien entendu nous n’avons rien pu faire de cette
coquille vide ; le Franc CFA n’est pas venu après, il a été conçu comme un
instrument incontournable de notre asservissement et de notre esclavage. Mais
la responsabilité de cette situation n’incombait pas aux seuls «blancs
Français» puisque nous avons joyeusement fait semblant d’apprécier leur
protection et celle de ce fameux Franc CFA qu’ils nous ont imposé. Les
économistes Africains ont-ils été complices ou victimes de cette grave
injustice ? Le Franc CFA peut-il nous permettre de nous libérer du joug
néocolonial ? Qu’est-ce qui explique ce qui ressemble à un renoncement de la
part de nos économistes ? Les questions sont pourtant simples : 50 ans
n’ont-ils pas suffit pour les convaincre qu’ils avaient tort ? Il est vrai que
certains leaders ne voulaient pas de l’indépendance qui, sans rire, déclaraient
que nous ne savions même pas fabriquer une aiguille. C’est pourtant à ceux-là
que l’indépendance et le Franc CFA ont profité le plus. Maintenant je vais vous
surprendre : c’est un chef d’Etat d’Afrique Occidentale Française sorti des
prytanées militaires qui a fait un jour la réflexion la plus respectable dans
ce débat sur la souveraineté de nos Etats : le Président du Faso Blaise
Compaoré a osé dire que : «Si nous avions
arraché nos indépendances à l’issue d’une guerre, aussi petite soit-elle, les
occidentaux nous auraient respecté un peu plus». Si vous n’avez pas
compris, je vous invite à tourner vos regards vers l’Algérie, le Vietnam et le
Zimbabwe. Mais la guerre, Blaise Compaoré et son complice Alassane Dramane
Ouattara ont préféré la livrer à leur propre frère Laurent Gbagbo pour le compte
de la France sur fond de Francs CFA.
Ils n’ont
pas été les seuls à pourfendre et à agresser la Côte d’Ivoire et Laurent
Gbagbo. Le Mali et Amadou Toumani Touré se sont surpassés. C’est à Bamako que
l’on va mettre en œuvre le complot monétaire censé provoquer la chute de
Laurent Gbagbo exigé par la France et Nicolas Sarkozy. C’est à Bamako que
l’Ivoirien Philippe-Henry Dacoury-Tabley sera débarqué sans ménagement de son
poste de gouverneur de la BCEAO puis emprisonné sans jugement avec l’appui zélé
de Amadou Toumani Touré, pour bloquer toutes les opérations bancaires de la
Côte d’Ivoire. Voici donc un homme que le hasard a conduit à la magistrature
suprême de la République du Mali et qui s’est imaginé que la protection de la
France et les boubous brodés et amidonnés suffisaient à lui conférer une
noblesse que la [nature ne lui avait pas accordée].
Aujourd’hui
encore, même l’élection « démocratique » de Macky Sall au Sénégal ne laisse
aucune place au rêve de liberté des Africains vis-à-vis du Franc CFA. Le jeune président
de la République a choisi son premier Premier ministre Monsieur Abdoul Mbaye
visiblement sur l’inspiration de la France puisqu’aussi bien Monsieur Mbaye
était auparavant directeur d’une banque Française à Dakar. Le ministre de l’Economie
et des Finances de Macky Sall venait de la BCEAO, Banque des Banques contrôlée
par la France. Prétendre ensuite parler du Franc CFA relève de l’utopie, parce
que c’est le Sénégal qui de surcroît abrite le siège de Franc CFA. Il faut
comprendre le jeune président qui doit probablement mieux que personne
connaitre l’histoire du côté obscur du Franc CFA. Contrairement à ce qu’on
pense, l’histoire de la sanction appliquée à tous ceux qui ont essayé de
s’émanciper du Franc CFA n’a pas commencé avec la chute et l’assassinat du
Président Sylvanus Olympio du Togo par Etienne Eyadema, en 1963, sur ordre de
la France. Les rumeurs, qui résistent encore au temps, indiquaient alors que la
nouvelle monnaie Togolaise qui devait remplacer le F.CFA attendait dans des
conteneurs au port de Lomé, la nuit du meurtre d’Etat.
La Saga des
chutes commence en réalité avec le limogeage au Niger du 1er président du
Conseil de gouvernement de la loi cadre, Mr Djibo Bakary, président du parti
socialiste Sawaba, en 1956-57. Il était panafricaniste, disciple de Kwame
Nkrumah et d’Ahmed Sékou Touré, et il avait l’intention d’instituer la monnaie
nationale Nigérienne, 1er instrument de la souveraineté de son pays. Il l’a
payé très cher et il a dû se réfugier dans un pays voisin pour échapper au
courroux de Mr Jacques Foccart. Ensuite on retiendra dans le désordre, le
Président François Tombalbaye du Tchad qui s’est permis d’envisager la création
de sa monnaie nationale. Son palais a été bombardé par l’armée Française et
lui-même écrasé par des missiles qui ne lui ont laissé aucune chance. Ce
n’était pas pour le pétrole qu’on venait de découvrir au Tchad mais pour le
Franc CFA. Pour Ahmed Sékou Touré de Guinée-Conakry, l’équation a été simple.
Non seulement il a été chassé de la zone CFA mais son pays a été inondé de faux
billets du Franc Guinéen par les services spéciaux français pour le faire
tomber. En vain. Le 1er Président de la République du Mali, le socialiste
Modibo, Kéita a fait le choix immédiat de changer le Franc CFA en Franc Malien.
La France peut tolérer qu’un de ses pions flirte avec l’Est et même avec
Moscou. Mais dans cette zone CFA elle ne pouvait pardonner de velléité
d’indépendance. Modibo Kéita est tombé et trois ans après, le Mali est revenu
tête basse dans la zone CFA. Les successeurs de Mokhtar Ould Dada en Mauritanie
ont pris l’initiative de battre monnaie et de quitter la zone CFA. La France a
essayé de déstabiliser le pays. Les coups d’Etat sont devenus hebdomadaires
mais les Français ont dû y renoncer quand la Mauritanie est devenue membre de
la ligue Arabe. Est-ce que j’ai dit Arabe ? Le cas de la Côte d’Ivoire est
assez symptomatique de la volonté de la France de maintenir sous sa botte les
éléments de son pré carré. La France a eu très peur lorsque, pendant la crise
postélectorale, les experts de Laurent Gbagbo avaient réussi à remettre en
marche le système bancaire et l’économie du pays, à payer les fonctionnaires et
à commencer de battre monnaie. Visiblement l’acte félon d’Amadou Toumani Touré
n’avait servi à rien. Je crois qu’il ne vous a pas échappé que c’est pour le
Franc CFA qu’on a bombardé la résidence officielle de Laurent Gbagbo pour le
tuer. Tout le reste était secondaire. Pour les Français, Ouattara ou Tartempion,
peu importe, mais pas celui qui leur avait fait si peur et bousculé leurs
certitudes. De toute façon Alassane Dramane Ouattara avait déjà fait le job en
1993. Parce que c’est lui qui a mis au point l’inconvertibilité du Franc CFA et
sa dévaluation de 50%.casses des BCEAO de Korogho, Bouaké et Man.
Ils ont été jetés dans un avion spécial et ramenés en France où ils ont été
jugés en procédure d’urgence et embastillés. Ni la BCEAO, ni les autorités
Ivoiriennes n’avaient alors été informées. Le gouverneur Charles Konan Banny
était devenu muet comme une carpe. Il n’a même pas porté plainte contre X.
Lui-même, Ouattara et les rebelles se trouvaient du même côté que la France. On
a vite couvert le vol. C’était un forfait militant. Quelques-uns d’entre nous
s’étaient indignés de l’abandon par la France du Professeur Philippe Rémond,
assassiné à Yamoussoukro par les Dozos de Alassane Dramane Ouattara sur ordre
du Président de la France Mr Nicolas Sarkozy. Nous avions tous minimisé le fait
que le professeur français avait osé s’attaquer au Franc CFA et aux intérêts de
la France à la télévision Ivoirienne pendant la crise électorale de 2010.
Ce n’est
évidemment pas un hasard si à la tête de la quasi-totalité de nos gouvernements
sont automatiquement installés des économistes gardiens du Franc CFA.
Au Benin, Pascal Koupaki qui ambitionne maintenant de devenir Président de la république.
Au Sénégal, Abdoul Mbaye qui pantoufle en attendant des joutes qui seront soutenues par la France.
Au Benin, Pascal Koupaki qui ambitionne maintenant de devenir Président de la république.
Au Sénégal, Abdoul Mbaye qui pantoufle en attendant des joutes qui seront soutenues par la France.
Au Mali,
Oumar Tatam Ly qui vient de prendre congé d’IBK pour se positionner dans un
avenir plus ou moins proche.
En Côte
d’Ivoire, Daniel Kablan Dunkan joue son rôle de marionnette à merveille.
En Guinée-Conakry, Eugène Camara, diplômé d’économie et finance.
En Guinée-Conakry, Eugène Camara, diplômé d’économie et finance.
Quand le Premier
ministre n’est pas économiste, le gardien du CFA est le ministre de l’Economie
et/ou des Finances. Ils sont tous censés sortir du même moule. On leur apprend
même des éléments de langage et des maitres-mots censés rentrer dans le langage
courant des peuples qu’on veut endormir.
Cela dit, il
faut reconnaitre que les Africains ont été les plus grands consommateurs de sigles
et de qualificatifs inventés par l’Occident : le tiers-monde, le
sous-développement, les pays en voie de développement, la croissance
économique, le niveau de développement (croissance n’est pas développement),
puis les PAS (Programme d’ajustement structurel). On a même eu droit aux «
Eléphants blancs » longtemps après René Dumont (L’Afrique Noire est mal
partie), comme pour lui donner raison. Maître Tixier-Vignancourt avait fait
mieux en offrant un slogan inquiétant à la postérité : « la Corrèze avant le
Zambèze ». Ensuite on a vu « les pays à revenus intermédiaires ». Et
brusquement on nous a vus dans une violente course à l’échalote dont le but
final était d’être acceptés parmi les grands privilégiés nommés PPTE (Pays pauvres
très endettés). On croyait la compétition terminée mais bien sûr que non ! Un
petit malin, au FMI ou à Bercy, a inventé la nouvelle formule qui va maintenant
nous donner le sentiment de n’être plus des sous-hommes, mais surtout que nous
n’allons pas nous noyer, même en étant PPTE. On a alors mis dans la bouche des
gouverneurs et sous-préfets Noirs d’Afrique Occidentale Française un slogan qui
est censé donner du souffle à leurs pouvoirs chancelants. Nous sommes aussitôt
devenus des « pays émergents » à l’instar du Brésil, de la Chine, de l’Afrique
du Sud, de l’Inde et de la Russie qui eux ont déjà émergé. Ils ne nous ont pas
attendu parce qu’ils nous connaissent. Ils savent que nous n’émergerons jamais
avec le système monétaire qui régit nos économies. A force d’user de ces sigles
et formules économiques on ne se rend même plus compte qu’ils sont faits pour
nous endormir et parfois pour nous amuser. Ainsi, l’instrument privilégié des
occidentaux en Afrique francophone, leur chouchou Alassane Ouattara nous a fait
l’injure de nous présenter une « canne émergente » pour cacher un handicap peu
valorisant pour sa fonction. Mais tenez-vous bien, il s’est trouvé des
Ivoiriens assez sots pour proclamer que cette « canne émergente » lui conférait
« une certaine noblesse » et « une allure aristocratique ». Ô kpô ! Duncan toi
aussi !!!
Enfin la
démocratie : foutaise française pour nous aider à nous entretuer et pour se
donner bonne conscience quand ils ont fini de fausser les chiffres et d’imposer
leurs poulains dociles, obéissants et fiers de l’être.
La bonne
gouvernance, oui la bonne gouvernance pour profiter ouvertement, honteusement
et sans gêne des marchés de gré à gré. Quelques noms reviennent régulièrement :
Martin Bouygues, Vincent Bolloré. Quelques petits malins essayent d’élargir le cercle
des escrocs qui viennent sucer le sang des Ivoiriens : Gaoussou Touré, Mamady
Diané, Adama Bictogo, Adama Toungara, etc… Il faut espérer qu’ils ne
s’étonneront pas de voir tous ces contrats remis en cause dans un avenir plus
ou moins proche.
Devant
l’échec patent de toutes nos entreprises, certains des thuriféraires de nos
chers président-sous-préfets tentent de leur trouver des excuses : il y aurait,
d’après eux, plus d’impéritie que de cynisme dans leur comportement. Pitié pour
nous !!
Justement ces temps-ci est arrivé un homme libre et admirable, un éveilleur de consciences, ce que Florence Artman appelle un « lanceur d’alerte ». Il est professeur d’économie à l’université de Versailles et se nomme Nicolas Agbohou. Sa pédagogie en ce qui concerne le Franc CFA dérange toutes les consciences endormies et réveille toutes celles qui somnolaient en Afrique. Il sait rendre intelligent tout auditeur disponible. Son enseignement révolte tous ceux qui s’étaient désintéressés de la lourde question du rapport de l’Afrique au Franc CFA. Sa leçon nous interpelle tous sur le lourd silence de nos experts mais aussi sur l’attitude de nos chefs d’Etats. Le professeur Nicolas Agbohou n’est pas un inconnu. Il parcourt l’Afrique depuis au moins 15 ans avec son sujet de prédilection – le Franc CFA et ses méfaits sur nos populations. Ses arguments sont inattaquables et c’est probablement pour cela que personne n’ose les attaquer. Ceci expliquant cela, le silence des économistes et des monétaristes devient assourdissant et coupable. Le professeur Nicolas Agbohou est seul. Peut-être. Il défend les intérêts d’un peuple faible, taillable et corvéable à merci selon la bonne vieille formule coloniale assimilable à la traite des Noirs... C’est le lieu de rappeler la sentence du président des Etats Unis d’Amérique Abraham Lincoln lors du vote du 13e amendement pour l’abolition de l’esclavage : « Tout ce qui pouvait être obtenu par la mort et le sacrifice a bien été prouvé maintenant. Que nous reste-t-il à faire ? ». Oui Monsieur le président de la République Française, que nous reste-t-il à faire étant donné que nous avons largement payé notre tribut à la colonisation ? Quand comptez-vous rendre aux Africains leur liberté et leur souveraineté véritables ? Encore un petit effort Monsieur le Président ! Pour commencer, un seul acte devrait suffire : s’il vous plait déliez vos vassaux prétendument chefs d’Etat d’Afrique de leur soumission au Franc CFA, à moins que vous n’ayez décidé d’attendre que l’Afrique se libère d’elle-même, dans la douleur.
Justement ces temps-ci est arrivé un homme libre et admirable, un éveilleur de consciences, ce que Florence Artman appelle un « lanceur d’alerte ». Il est professeur d’économie à l’université de Versailles et se nomme Nicolas Agbohou. Sa pédagogie en ce qui concerne le Franc CFA dérange toutes les consciences endormies et réveille toutes celles qui somnolaient en Afrique. Il sait rendre intelligent tout auditeur disponible. Son enseignement révolte tous ceux qui s’étaient désintéressés de la lourde question du rapport de l’Afrique au Franc CFA. Sa leçon nous interpelle tous sur le lourd silence de nos experts mais aussi sur l’attitude de nos chefs d’Etats. Le professeur Nicolas Agbohou n’est pas un inconnu. Il parcourt l’Afrique depuis au moins 15 ans avec son sujet de prédilection – le Franc CFA et ses méfaits sur nos populations. Ses arguments sont inattaquables et c’est probablement pour cela que personne n’ose les attaquer. Ceci expliquant cela, le silence des économistes et des monétaristes devient assourdissant et coupable. Le professeur Nicolas Agbohou est seul. Peut-être. Il défend les intérêts d’un peuple faible, taillable et corvéable à merci selon la bonne vieille formule coloniale assimilable à la traite des Noirs... C’est le lieu de rappeler la sentence du président des Etats Unis d’Amérique Abraham Lincoln lors du vote du 13e amendement pour l’abolition de l’esclavage : « Tout ce qui pouvait être obtenu par la mort et le sacrifice a bien été prouvé maintenant. Que nous reste-t-il à faire ? ». Oui Monsieur le président de la République Française, que nous reste-t-il à faire étant donné que nous avons largement payé notre tribut à la colonisation ? Quand comptez-vous rendre aux Africains leur liberté et leur souveraineté véritables ? Encore un petit effort Monsieur le Président ! Pour commencer, un seul acte devrait suffire : s’il vous plait déliez vos vassaux prétendument chefs d’Etat d’Afrique de leur soumission au Franc CFA, à moins que vous n’ayez décidé d’attendre que l’Afrique se libère d’elle-même, dans la douleur.
Accra, le 26 Avril 2014
Mamadou Ben Soumahoro, ancien député indépendant de Côte d’Ivoire en exil
au Ghana, ancien directeur général de la Télévision ivoirienne, président honoraire
de l’union des Radios et télévisions nationales d’Afrique (Urtna)
EN
MARAUDE DANS LE WEB
Sous
cette rubrique, nous vous proposons des documents de provenance diverses et qui
ne seront pas nécessairement à l'unisson avec notre ligne éditoriale, pourvu
qu'ils soient en rapport avec l'actualité ou l'histoire de la Côte d'Ivoire et
des Ivoiriens, et que, par leur contenu informatif, ils soient de nature à
faciliter la compréhension des causes, des mécanismes et des enjeux de la «
crise ivoirienne ».
Source : La Dépêche d'Abidjan
29 Avril 2014
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire