samedi 5 avril 2014

Anelka : « J’ai toujours cru en ce que je faisais. Et je n’ai jamais mis un genou à terre ! »

Dans un entretien à Metronews dont lefigaro.fr a publié des extraits, Nicolas Anelka, qui a quitté West Bromwich Albion suite à l'affaire de la quenelle, revient sur son conflit avec Raymond Domenech lors de l’épisode sud-africain, et évoque avec optimisme son avenir dans le football. Et l’on s’aperçoit que le foot, ce n’est pas seulement avec les pieds. Chapeau l’artiste !  

Son avenir

«Je ne suis pas spécifiquement à la recherche d’un club mais je reçois des propositions. La moindre des choses est de les étudier. Je n’ai pas encore décidé. Mon contrat avec West Brom a officiellement pris fin le 29 mars. A moins d’un miracle, pas de nouveau défi avant la saison prochaine. Que ce soit en Europe ou dans les pays exotiques, j’ai envie de kiffer le foot comme lorsque j’étais jeune, de renouer avec l’insouciance et l’amour du jeu de mes débuts. En attendant, je cours, je m’entretiens. Je connais mon corps, je sais ce dont il a besoin pour être prêt le moment venu. Car il existe de bonnes chances pour qu’on me voie encore sur les terrains.» 

La Coupe du monde 2010 et Raymond Domenech

«Ce qui est arrivé devait arriver ! L’insulte dans le vestiaire – et ce ne sont pas les mots mentionnés àL’Equipe –, est la conséquence de notre dialogue quand il m’a rendu visite à Londres. En Afrique du Sud, on savait très bien qu’on allait droit dans le mur. On a provoqué assez de réunions avec lui pour qu’il procède à des changements tactiques. Mais il n’en a fait qu’à sa tête et tout le monde a subi... Quand je l’entends se poser en victime en disant qu’il ne pouvait rien faire, ça me fait tellement rire. Mais bon, pour vendre son livre, il devait bien faire du sensationnel !
la une de
J’ai insulté dans un vestiaire un coach que tout le peuple français insultait déjà, un coach qui n’a jamais rien gagné à part un titre de champion de D2 et le Tournoi de Toulon ! Il ne connaît pas la gagne. Je respecte l’homme car je pense que c’est une bonne personne mais je n’ai aucun respect pour l’entraîneur. Il n’est pas à la hauteur. Quand tu as été dirigé par Ancelotti et d’autres grands, il est très dur de l’être par Domenech !» 

L'équipe de France de Didier Deschamps

«C’était un gagneur comme joueur, il l’est aussi comme entraîneur. Ce n’est pas le hasard. Cela facilite les choses et inspire le respect du groupe. Il a été capitaine, il sait parler aux joueurs, réagir dans les moments délicats. Il faut lui faire confiance. En plus, il entretient de bons rapports avec le président de la Fédération.» 

Le PSG, où il a débuté, qui bat Chelsea, son ancien club

«C’est bien pour Paris et surtout pour le football français. Mais attendons le match retour parce que Chelsea est très fort et ils vont marquer à Stamford Bridge, c’est certain. Gagner la C1 est possible. Paris est le club numéro un en France. Il n’a déjà plus d’adversaire. C’est aussi un risque d’écraser la concurrence.» 
 
Des regrets sur sa carrière ?

«Dans un parcours, certains choisissent la difficulté. C’est mon cas. Je peux me regarder dans un miroir, je suis fier de moi, de mon chemin. Si c’était à refaire, je recommencerais. Je n’ai aucun regret. J’aurais pu être lisse, faire plaisir à tout le monde, notamment à la presse, mais ce n’est pas mon caractère. Malgré toutes les barres de fer que j’ai eu dans les roues – à ce niveau, ce ne sont plus des bâtons ! –, malgré tous ceux qui dès 17 ans quand j’ai quitté Paris pour Arsenal prédisaient que je ne réussirai jamais, je suis toujours debout, avec la même ligne de conduite et les mêmes valeurs. J’ai toujours cru en ce que je faisais. Et je n’ai jamais mis un genou à terre !» 

Source : lefigaro.fr ‎4‎ ‎avril‎ ‎2014
Titre original : « Anelka : "Aucun respect pour l'entraîneur Domenech" ».

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