mardi 4 août 2015

La réponse de Dominique était nette, presque cinglante : « Celui-là, n’y touchez pas »…

LE MIRAGE

Dans les années 95, lorsque nous avons fini d’organiser le congrès constitutif du RDR (Rassemblement des républicains), pendant que le « bravetchè » Alassane Dramane Ouattara était planqué à Washington DC, mes camarades et moi avons convenu qu’il était temps de songer à l’élection d’un président pour les jeunes de notre parti. Je n’ai pas eu mandat pour le faire mais j’ai pris sur moi d’en parler à notre président, Alassane Dramane Ouattara. Bien entendu, il était absent. Quelques noms de jeunes qui m’avaient été soufflés me trottaient dans la tête. J’ai alors décidé d’en parler à Dominique Folloroux pour qu’elle lui transmette notre souci. Parmi ces noms, il y avait celui de Soro Guillaume que je ne connaissais pas. La réponse de Dominique était nette ; presque cinglante : « Celui-là, n’y touchez pas ». Il y avait là comme un deal caché que j’étais en train de piétiner sans m’en rendre compte. C’est alors que Dominique Folloroux me sort une lettre de Soro de son coffret à bijoux. Incroyable mais vrai ! Soro Guillaume, dans l’euphorie et la précipitation de son engagement sur sa vie pour Dominique, avait secrètement espéré devenir l’exécuteur testamentaire ou le légataire universel du futur président de la République Alassane Dramane Ouattara. Mais Soro était trop tendre pour se rendre compte ce jour-là que « ce n’est pas en s’agenouillant qu’on attire la foi ». La suite, on la connaît. Le pauvre petit Rastignac a dû s’apercevoir assez rapidement qu’il n’était pas seul à s’aplatir devant la Blanche Colombe. 

LA RENCONTRE

Voici donc un homme qui ne m’a jamais été présenté. De ma vie entière, je ne lui ai serré la main qu’une seule fois dans le grand salon de la résidence officielle du chef de l’Etat Laurent Gbagbo à Cocody Blokoss. J’ai hésité avant de poser cet acte de politesse obligée, comme si la présence du président de la République m’y avait contraint sur l’instant. J’espère que Soro Guillaume n’est pas devenu amnésique et subitement oublieux de cette rencontre. Si le pouvoir ne l’a pas rendu fou ou boursouflé d’orgueil, je suis sûr qu’il se souvient de cette journée, parce que j’avais assorti ma poignée de main d’une phrase que j’espérais significative pour peu qu’il cherche à la comprendre : « Le soleil brille maintenant pour tout le monde Mr le Premier ministre ». Voilà pour notre seule et dernière rencontre physique. Je crois que mon attitude a dû blesser son incommensurable vanité. 

L’OPPORTUNISTE ET LE TRAITRE

Dans sa recherche, sa conquête et sa gestion du pouvoir, la seule véritable erreur politique que le président Laurent Gbagbo a commise a été d’avoir de manière aveugle donné la totalité de sa confiance à Soro Kigbafori Guillaume. L’affaire Soro était un sujet tabou au palais de la présidence de la République comme à la résidence officielle du chef de l’Etat. A cette époque-là, personne, même pas Simone, n’osait en parler. Ce qu’on apprenait par quelques rares sachants, c’est que l’amitié ou plutôt l’affection de Laurent Gbagbo pour ce garçon atteint de nanisme thyroïdien vient de loin. C’est tout. On n’en savait pas plus. Tout le reste n’est que spéculations, supputations, affabulations, suppositions à l’avantage ou au détriment de l’intéressé. Gbagbo seul sait d’où viennent leurs relations et pourquoi il s’est livré pieds et poings liés sans réserve à cet Escobar dont le sport favori est la Trahison.
A la FESCI, où il a dû servir Laurent Gbagbo contre Félix Houphouët-Boigny, il a trahi ses camarades de combat sans que personne autour de lui ne se pose la moindre question.
Dans la rébellion façon 18-19 Septembre 2002, il a trahi son mentor IB qui l’a fait venir d’Allemagne pour lui confier l’organisation de leur mouvement parce qu’il était syndicaliste et parce que tous les leaders intellectuels tapis dans l’ombre et les gradés de l’armée (Dr Moriféré Bamba, le général Lansana Palenfo, le général Abdoulaye Coulibaly) se sont fait porter pâles. Soro a donc été contraint par son tuteur IB de prendre le secrétariat général du MPCI. Il n’y avait personne et IB avait lucidement marqué ses propres limites. Il était soldat et voulait le rester. Là déjà, Gbagbo est trahi par l’intransigeance de Soro aux négociations menées à Lomé, au Togo, par Laurent Dona-Fologo au nom de l’Etat de Côte d’Ivoire ; puis à Linas Marcoussis, où il n’était pas seul à trahir de nouveau le pays pour servir les intérêts de la France de Chirac et du conglomérat composé d’Alassane Dramane Ouattara, Seydou Elimane Diarra, Henry Konan Bédié, Blaise Compaoré, Abdoulaye Wade, Pascal Affi N’Guessan, Kofi Annan, Olusegun Obasanjo, Edem Kodjo et Tutti Quantti .
Quand Laurent Gbagbo décide de le nommer Premier ministre de la République après les accords de Ouagadougou, Soro n’hésite pas à trahir Alassane Dramane Ouattara en sautant à pieds joints dans le fauteuil de Seydou Elimane Diarra sans état d’âme. Peut-on dissocier la nature de l’être ?
En 2010 arrivent les élections. Soro Guillaume qui disait urbi et orbi les avoir organisées, n’attendait qu’une seule chose pour choisir son camp : lequel des 2 candidats allait le garder à la Primature ? Soro savait de science certaine que Laurent Gbagbo avait gagné ces élections-là. Connaissant le caractère fondamentalement versatile, opportuniste et cupide de notre « Talleyrand tropical », quelle faute avons-nous pu commettre alors pour mériter qu’il trahisse encore Laurent Gbagbo pour soutenir l’hôtel du Golf. Certains pensent que quand la girouette tourne, c’est toujours la faute au vent. Allez demander à Soro Guillaume, le traître, quel vent soufflait entre les 2 tours des élections en 2010.
Soro avait cru au début de son aventure comme les sages de nos savanes du Nord que l’important, ce n’est pas d’être roi, c’est de faire le royaume. Mais l’appétit vient en mangeant et, de surcroît, si le Chef est nul et incapable comme Alassane Dramane Ouattara, ça donne des démangeaisons aux traîtres et aux ambitieux. Qui a dit déjà que le monde appartient à ceux qui osent ? Mais Soro, attention !, le peuple de Côte d’Ivoire veille. Demain sera dur pour vous.
Face aux Bakayoko et à la camarilla Malinké de l’exécutif et de l’armée, Soro s’apprête encore à trahir Alassane Dramane Ouattara qui n’arrête pas de faire le vide autour du président de l’Assemblée nationale un peu trop pressé d’occuper son fauteuil et pas que. Tout le monde sait que Ouattara est malade et que son pronostic vital est engagé. Soro est le président de l’Assemblée nationale, c’est-à-dire le successeur constitutionnel du président de la République, l’héritier putatif. Mais si Dieu rappelle à lui Alassane Dramane Ouattara aujourd’hui même, l’ambitieux président de l’Assemblée nationale sait que la licéité de sa prise de pouvoir sera immédiatement remise en cause par les forces vives de la nation Ivoirienne.
 

LE MEGALOMANE IVRE D’ORGUEIL

Avant de se lancer dans cette aventure de la Rébellion, Soro n’était rien ; Soro n’avait rien ; et Laurent Dona-Fologo, qui a le don de simplifier les choses, disait de lui que son unique pantalon blue jean laissait apparaître ses dessous, tellement il était usé, et ce n’était pas par un effet de mode. Ainsi donc, Soro n’a pas eu beaucoup de mal à s’en aller à sa guerre en brûlant les vaisseaux qu’il n’avait pas ; en larguant sa famille, son village, son pays, sa nation pour servir les noirs desseins d’une sirène blanche mais vénéneuse, sous le prétexte de lutter pour installer son usurpateur de mari Alassane Dramane Ouattara au pouvoir. En même temps, l’impertinent petit traître, s’aidait d’un escabeau pour regarder par-dessus les épaules d’Alassane Dramane Ouattara exactement comme il l’a fait pour Laurent Gbagbo. Si vous voulez réellement mesurer les envies mégalomaniaques de ce nabot, lisez attentivement cette petite histoire urbaine : Pierre Fakhoury était, on le sait, une pièce maîtresse de la galaxie Gbagbo. Mais qualité ou défaut, il était aussi un égocentrique. Aujourd’hui, on l’aurait appelé « homme de consensus », pour être politiquement correct et même si pour cela il devait trahir son Mentor. Bien entendu, dans l’unique but de protéger son entreprise et ses intérêts personnels. Il y avait aussi chez l’homme une coquetterie qui n’était pleinement assouvie qu’uniquement quand tout le monde, les fantômes, les elfes, les djinns, Dieu et le diable ont proclamé sans réserve qu’il est le meilleur, le plus fort, le plus beau, etc. Ce qui à certains égards n’était pas forcement faux. Ainsi donc un jour, après avoir vu en catimini Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara pour la même raison, il se rend chez Soro Guillaume avec « les perspectives et la maquette » du projet du palais présidentiel de Yamoussoukro, pour avoir aussi son avis. Voilà un homme qui a décidé de ne pas insulter l’avenir. Sans même prêter au projet une grande attention, Soro Guillaume dit à l’architecte : « Tu sais, Pierre, que je ne peux pas m’opposer à la réalisation de ce palais puisque je suis convaincu que c’est pour moi que tu le fais ». Soro n’était pas encore Premier ministre. Ceci pouvant expliquer cela, on comprend aisément aujourd’hui que le président sortant Alassane Dramane Ouattara et son égérie malfaisante, aient mis fin à tous les chantiers de PFO (Pierre Fakhoury Operator) dès qu’ils ont fait main basse sur la Côte d’ivoire, sans la moindre explication au peuple. 

LES LEÇONS DE LA DIPLOMATIE PARLEMENTAIRE

Soro a eu ce pays grâce à la force des baïonnettes françaises. Alors il s’est pris pour un grand chef de guerre. Cela ne lui a pas suffi. Il se prend maintenant pour un grand intellectuel sorti à moitié de l’université d’Anono. Qu’à cela ne tienne, cela fait de lui un grand parlementaire qui va donner des leçons aux autres pays africains dont le taux de croissance est inférieur à celui du département de Ferkessédougou. Soro Guillaume, gentleman farmer s’est levé un matin en croyant à son rêve de la veille. Moi Soro, je vais dire aux Camerounais, les amis de Laurent Gbagbo, ce qu’est la démocratie. En somme, l’élève va enseigner au maître la leçon de choses. Maintenant, dans la logique kigbaforiste, c’est la queue qui remue le chien. Soro n’a même pas la moindre idée de ce qu’est le Cameroun en Afrique. Ce garçon possède un culot stressant et une absence totale de respect pour son propre pays, a fortiori pour les autres. Mais les Camerounais, qui ne manquent pas d’humour, ont rempli ses cantines de livres sur l’histoire et la géographie de leur pays : a connait pas, a démandé !
Par exemple, le multipartisme existait en Côte d’Ivoire avant 1960 et ce n’était pas une stratification factice de la société ou même une autonomie de façade de chaque groupement politique. Même avec son intelligence exceptionnelle et son énorme fortune, Félix Houphouët-Boigny a eu du mal à les absorber dans le PDCI-RDA triomphant. Mais ça, Soro Guillaume ne pouvait pas le savoir parce que même son père n’était probablement pas né. C’est au Cameroun que son angélisme politique et son manque de maturité se manifestent lorsqu’au moment de prendre la parole devant les honorables députés, il a vu la salle se vider d’une bonne partie de ses parlementaires au motif qu’il ne pouvait accepter d’écouter un rebelle. C’est alors et alors seulement que Soro Guillaume reconnaît à haute et intelligible voix que la démocratie existe au Cameroun, pendant que sa propre représentation nationale est infantilisée et constamment soumise à des votes impératifs de lois insensées. Sa soi-disant diplomatie parlementaire a connu ce jour-là ses limites. 

LA DIPLOMATIE DIVINE

Vox Populi, Vox Dei, la voix du peuple c’est la voix de Dieu. Pas celle de l’Assemblée nationale de Côte d’ivoire. Cette Assemblée nationale est composée d’un ramassis d’analphabètes, de tueurs, de rebelles ou de leurs représentants sans personnalité et sans pouvoir. Ce qui les conduits à quémander auprès de leur chef-suprême-demiurge, Alassane Dramane Ouattara, les miettes qui tombent de sa table en lui adressant des compliments dithyrambiques et ridicules. Amadou Soumahoro dit Souroukou, secrétaire général par intérim du RDR, dans son nouveau rôle de chef des thuriféraires, va jusqu’à affirmer sans honte et sans retenue qu’« après Dieu c’est Alassane Dramane Ouattara », en oubliant le prophète Mahomet lui-même au passage. Ces gens ne sont pas à un blasphème près. De surcroît, ce n’est pas nouveau et ce n’est pas original. On a entendu des sottises mieux dites en 1965 par des gens évidemment plus intelligents que Amadou Soumahoro Souroukou. Le vieux Alloh Jérôme Batafoe avait dit de Félix Houphouët-Boigny la même chose du haut de la tribune de l’Assemblée Nationale avec sa voix de stentor inimitable.[1] Et en plus, on pouvait trouver mieux. Par exemple : « Savez-vous la différence entre Dieu et Alassane Ouattara ? Dieu, lui, ne se prend pas pour Alassane Dramane Ouattara ». Mr Amadou Soumahoro Souroukou, retournez à l’école, ou laissez Dieu tranquille. 

LA DANSE MACABRE DE SORO GUILLAUME

Pourquoi te donnes-tu la peine d’écrire un article sur Soro Guillaume ? Parce que personne n’a insulté l’intelligence du peuple de Côte d’Ivoire autant que Soro Guillaume. Il n’a raté aucune occasion de faire du mal à ses propres frères et sœurs. Plus que la guerre, il a installé dans ce pays paisible l’esprit de la guerre. La Côte d’Ivoire a été attaquée, humiliée, rabaissée par les œuvres de Soro Guillaume. Une vie humaine ne vaut plus rien dans ce pays. Soro et son association de malfaiteurs – Alassane Dramane Ouattara, Sarkozy, dont le guide Kadhafi disait qu’il est victime d’un désordre mental, et autres Dominique Folloroux – ont ordonné et organisé des crimes de sang quand ils ne les ont pas exécutés eux-mêmes de leurs propres mains. Ainsi Soro Guillaume s’est vanté publiquement d’avoir tué son bienfaiteur et mentor de la rébellion Ibrahima Coulibaly dit major IB, après avoir fait exécuter sommairement à Bouaké le père et la mère de ce dernier. Des milliers de familles innocentes sont inconsolables aujourd’hui pour avoir tout perdu dans la guerre de Soro. Pour atteindre son objectif principal, installer Alassane Dramane Ouattara au pouvoir, Soro, avec l’appui de la France, nous a brouillés avec toute l’Afrique de l’Ouest. Ceux qui finançaient l’ignoble opération n’ont pas lésiné sur les moyens. Un livre a même été édité après avoir été écrit pour Soro par le correspondant permanent et indéboulonnable de RFI à Bamako, Mr Serges Daniel. Évidemment le présumé auteur et le nègre de cet ouvrage séditieux et prétentieux se sont empressés de le passer au « pilon » dès que l’opportuniste Soro est devenu Premier ministre du gouvernement de Laurent Gbagbo. Si vous en trouvez un exemplaire, envoyez-le, s’il vous plaît, à la bien aimable Mme Fatou Bensouda, procureure de la CPI, pour qu’elle ne se donne plus la peine d’ouvrir une enquête sur les crimes imprescriptibles de Soro Guillaume. Je suis désolé d’être aussi direct, mais je dois vous dire que Soro Guillaume est un « pur produit de l’enfer ». Il débarque un jour, plutôt une nuit avec des kalachnikovs et des RPG7, il tue tout le monde sur son passage au son imaginaire de la « danse macabre de Saint Saens », et parachève son travail en prenant la moitié du pays par la force. Ensuite après des micmacs avec Sarkozy, il installe l’usurpateur Alassane Dramane Ouattara sur nos têtes et prétend devenir président de la République lui-même par la force de la Constitution que son maître et lui méprisent. Mais avec cette Constitution Soro a une porte : tout le monde sait qu’Alassane Dramane Ouattara est malade et que son pronostic vital est engagé. C’est pourquoi Soro Guillaume se rêve président de la République de Côte d’Ivoire. Ayaa Woooooo !!! Dieu tout-puissant, tu es là… Soro est vaincu ! 

FIN DE L’HISTOIRE POUR L’INSTANT.

J’attends la réponse de sa légion étrangère de conseillers spéciaux Dr Nyamsi, Serges Daniel RFI-Bamako, Jean Hubert Namkam cinéaste, parce que ceci n’est qu’un début. 

Mamadou Ben Soumahoro
Titre original : « Soro Guillaume, le soleil et le président ». 

 
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Source : connectionivoirienne.net 2 août 2015


[1] - Voici la formule exacte de Jérôme Alloh : « Eh bien ! Faites donc, puisque après Dieu, c'est lui ! » C'était lors d’une séance de l'Assemblée constituante, pendant l'examen des articles fixant les prérogatives et les pouvoirs du président de la République que F. Houphouët s'apprêtait à devenir. Jérôme Alloh estimait qu'on lui donnait trop de pouvoirs, mais il était bien le seul à avoir le courage de le dire, il tint à le dire jusqu’au bout, même après qu’il eut compris que non seulement il ne pourrait pas endiguer cette dérive monarchique, mais qu’il lui faudrait même accepter de joindre sa voix à toutes celles d’une Constituante « unanime ». D’où ce cri du cœur d’une insigne noblesse qu’à l’époque déjà une certaine presse, surtout en France, tenta sournoisement de retourner en faveur d’Houphouët, alors qu’il veut dire exactement le contraire. C’est une précision que nous avons cru devoir à la mémoire de Jérôme Alloh, l’une des nombreuses victimes ivoiriennes du néo-colonialisme français agissant sous le masque de Félix Houphouët (Note de La Rédaction).

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