Kabran Appia (à droite) retour d'exil le 24/4/2012 |
Le Protagoras
ivoirien a parlé. Le sophiste reconnait qu’il existerait une convergence, mais
pas un accord entre LMP (copié-collé de La Majorité Présidentielle) et AFD
(copié-collé de l’Agence Française de Développement).
Avec lui, nous
apprenons que l’unanimité ne signifie pas accord. Il insiste pour affirmer que
sans accord écrit, il n’y a pas d’accord.
Mais pour qui
nous prend-t-il ?
Ce n’est quand
même pas à lui, docteur en Droit que nous rappellerons que la Constitution
britannique n’est écrite nulle part. Pourtant, cet accord tacite non écrit est
intégré comme une norme encrée dans la conscience des hommes politiques
britanniques et du peuple dans son ensemble.
Ce n’est pas à
lui non plus que nous apprendrons que les coutumes internationales, quoique non
écrites, sont reconnues par le droit international et même par l’ordonnancement
juridique national comme des accords à respecter impérativement.
Ce
n’est pas lui, Kabran Appiah, qui nous répétait à la faculté de Droit en 1998
que « Toute déclaration est un engagement », qui va
se permettre à présent de violer ses propres déclarations publiques parce qu’il
y’aurait à boire et à manger à la CEI.
N’est-il pas
temps que les hommes politiques cessent de ruser avec le peuple ?
Bien sûr qu’en
politique l’on peut se permettre toutes les jérémiades et toutes sortes
d’acrobaties. Mais ceux qui agissent ainsi ne doivent aucunement oublier qu’ils
sont enseignants dans les universités ivoiriennes où ils enseignent nos
enfants.
Dans nos pays
africains où les étudiants ont des difficultés à faire le tri entre les dogmes
académiques et l’endoctrinement politicien, il appartient de plus en plus aux
enseignants de faire attention à ce qu’ils affirment.
Kabran Appiah
sait qu’il ne peut pas tenir ses dernières affirmations en face de ses maîtres
Francis Wodié et son disciple Martin Bléou.
Il peut
justifier la présence de son mouvement LMP à la CEI autrement que par l’absence
d’accord écrit entre eux et ceux de l’AFD.
Dapa Donacien Kouakou
(*) - Titre original : « Kabran Appiah
épinglé ».
EN MARAUDE DANS LE WEB
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Source : Connectionivoirienne.net 15 juillet 2014
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