Interview de Damana Adia Picas, exilé politique
En exil
au Ghana depuis la crise postélectorale, Damana Adia Picas rompt son long
silence et prend la parole pour donner sa vision de l’évolution de l’actualité
ivoirienne.
Damana Adia Picas |
Il y a longtemps que vous vous êtes muré
dans un long silence. Comment se porte Damana Adia Picas ?
DAMANA Adia
Picas (DAP): Je me porte très bien tant sur le plan moral, spirituel, que
physique. Pour le reste on regarde et on écoute.
Vous êtes encore pour longtemps en exil ?
DAP : Oui aussi
longtemps que nécessaire, je serai en exil dans cette posture difficile.
Pourquoi vous ne négociez pas votre retour
au pays comme tant d’autres ?
DAP : Je ne le
ferai pas. Parce que c’est indécent.
Mais votre parti n’est-il pas en contact
avec le régime d’Abidjan pour parvenir à un minimum d’accord ?
DAP : C’est une
responsabilité qui incombe à la direction de mon parti qui gère ce dossier.
Donc, tant que la direction n’émet aucun signal, c’est qu’il n’y a rien de
concret dans ce sens, le gouvernement étant arcbouté sur ses positions rigides.
La Côte d’Ivoire est une République et non un royaume.
Il y a une vague de réconciliation qui est
lancée par certains de vos anciens amis dont M. Soro Guillaume, le président de
l’Assemblée nationale. Avez-vous été contacté ?
DAP : Non. Ni
de près ni de loin, je ne suis lié à cette initiative.
La réconciliation ne vous intéresse pas
alors ?
DAP : Ce n’est
pas ce que j’ai dit. J’ai seulement dit que je n’étais pas associé, encore
moins informé de l’initiative dont vous avez parlez. La réconciliation
nationale devrait faire partie des priorités du gouvernement car c’est le gage
de la paix et d’un développement dans la sérénité et dans le temps. Surtout
lorsqu’on accède au pouvoir à la suite d’une guerre de conquête qui aura causé
autant de dégâts matériels et humains. Dans un tel environnement, tout
dirigeant consciencieux ne peut et devrait faire l’économie de la
réconciliation. Tout citoyen ou tout groupe de citoyens devrait se disposer et
manifester de la volonté généreuse à la paix et à la concorde nationale. Nous
sommes de toutes les façons, condamnés à vivre ensemble quelles que soient nos
divergences ou la haine que nous éprouvons les uns pour les autres. La Côte
d’Ivoire est notre bien patrimonial commun. Aucun Ivoirien, quel que soit sa
force, sa colère ou son origine, ne peut s’approprier ce pays au détriment des
autres groupes d’Ivoiriens. Autant donc faire preuve de sagesse et apprendre à
revivre ensemble dans le respect des lois, dans la concorde et dans la
fraternité. Vous convenez avec moi que la réconciliation nationale doit être
tenue en dehors du champ de la politique politicienne, quand bien même elle est
mise en œuvre par les acteurs politiques qui, naturellement, en tireront des
dividendes. C’est pourquoi dans le processus actuel, sans préjuger des
intentions réelles des initiateurs, beaucoup d’interrogations taraudent mon
esprit. De quelle réconciliation s’agit-il dans la réalité ? Les initiateurs,
Soro et son clan, peuvent-ils mener ce processus jusqu’à son terme en dehors de
M. Ouattara et de son parti, le RDR, qui détient la majorité des députés dans
leur Assemblée nationale ? M. Ouattara est-il d’accord avec cette initiative ?
Pourquoi ne réagit-il pas face à une action aussi importante pour la survie de
la nation ? Les dirigeants de ce pays sont-ils disposés à aller unanimement à
la réconciliation ? De quelle marge de manœuvre disposent Soro et son clan ?
Pourquoi le clan Ouattara est-il timoré et tarde, sinon rechigne, à appuyer
concrètement cette initiative de Soro ?
Est-ce à dire que vous ne croyez pas en ce
processus ?
DAP : La
problématique ne se situe pas à ce niveau qui est de croire ou de ne pas
croire. Il y a des questions légitimes qui méritent des réponses claires et
sans ambiguïté. Il faut que les injecteurs du projet rassurent l’opinion
nationale et internationale sur les inquiétudes que suscite leur projet. Il y a
comme une dichotomie aberrante au sommet de l’Etat sur la question. Nous ne
voulons pas rentrer dans un processus qui donnerait l’impression que nous nous
immiscions dans un conflit de cours commune entre les alliés d’hier. Mais nous
ne pouvons cautionner un processus flou aussi bien dans sa conception, sa
conduite que dans ses objectifs. Par ailleurs M. Soro Guillaume, le prétendu
chef de cette rébellion atroce et meurtrière, n’a pas encore fait réellement et
sincèrement son mea culpa. S’est-il remis en cause ? Regrette-t-il ses actes ?
S’est-il repenti de toutes ses tueries et face à toutes ses victimes ? Est-il
même qualifié pour conduire un tel processus, vu son rôle et le passif qu’il
traine ? En dehors de ces questions, l’analyse de la situation sociopolitique
ne présente aucun indice qui incline les esprits vers la réconciliation. Un
régime qui veut de la réconciliation émet des codes, envoie singulièrement des
signaux à la population et aux acteurs politiques, à son opposition
significative. Mais il n’y a aucun signe de décrispation aussi bien dans les
actes que dans les propos des pontes du régime. La condamnation récente de nos
deux jeunes camarades Koua Justin et Dahi Nestor présentés récemment à un juge,
en est une illustration parfaite. Leur libération aurait pu constituer un
signal. Malheureusement, en les condamnant après plus de deux ans de détention
arbitraire, le pouvoir a émis des codes qui ne sont pas des indicateurs de
réconciliation. Par ailleurs, les propos tribalistes et sectaires que tiennent
des pontes du régime, sont aux antipodes de la réconciliation.
Mais il y a eu le cas Hubert Oulaye
récemment
DAP : Oui nous
nous réjouissons de la récente mise en liberté provisoire du ministre Hubert
Oulaye qui est resté digne jusqu’au bout. Mais il aurait dû y avoir Koua
Justin, Dahi Nestor et avant eux, depuis longtemps, Samba David qui lui a déjà
purgé sa peine mais qui croupit toujours en prison. Et c’est cette attitude du
régime qui nous rend dubitatif sur sa sincérité. Ce régime joue au ping-pong
avec la réconciliation. Ils font de la spéculation, du chantage, avec un
processus aussi vital pour la nation.
La réconciliation est soumise à des
conditions selon vous ?
DAP : Mais bien
sûr ! Sinon de quelle réconciliation s’agirait-il ? Il y a des questions
préjudicielles à résoudre auquel cas, ce processus ne serait pas crédible
encore moins viable. En dehors de toutes les questions que nous avons soulevées
plus haut, il y en a d’autres qui sont essentiellement de deux ordres. Il faut
d’abord créer un environnement favorable à la réconciliation, ce que j’appelle
les facteurs mobilisateurs. Ils se déclinent comme suit : la libération de
Simone Gbagbo et de tous les détenus politiques, civils et militaires ; la
libération du président Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé ; le retour
des exilés et des déplacés internes en toute sécurité ; le dégel total et
effectif des avoirs de tous les pro-Gbagbo. Quand tout ceci est fait, ce n’est
pas encore la réconciliation in concrète. La deuxième étape [est] tout aussi
importante. Elle va déboucher sur les débats de fond. C’est, in-fine, celle des
acteurs. Quels sont les principaux groupes en conflit et leurs ramifications ou
alliés ? Les commanditaires de la rébellion qui a attaqué la Côte d’Ivoire le
19 septembre 2002, sont nos véritables bourreaux et vrais interlocuteurs pour
une réconciliation crédible et sincère. Je ne crois pas que cet interlocuteur
soit Soro Guillaume. Il a d’ailleurs reconnu qu’il n’était qu’en mission. A 29
ans, il était étudiant au moment des faits. Il faut le lui reconnaître. Sur ce coup-là
exclusivement, Soro a dit la vérité. Dès cet instant, quelle serait la portée
d’une réconciliation avec Soro ? Nous ne voulons plus plaisanter, le folklore a
assez duré dans ce pays. Nous voulons résoudre les problèmes de la Côte
d’Ivoire à la racine afin que plus jamais, de tels actes ne se répètent dans
notre histoire. Face aux questions devant aboutir à une réconciliation vraie et
viable dans notre pays, Guillaume Soro ne m’apparait pas être cet acteur ou cet
interlocuteur primordial et approprié. Soro peut-il libérer les otages de la
Haye ? Soro peut-il nous rendre notre liberté et notre souveraineté ? Soro
est-il le propriétaire des avions qui nous ont bombardés ? Déjà que Soro ne
peut même pas obtenir la libération de tous les prisonniers politiques qui sont
tout proches de lui à la MACA. Soro peut donc participer à la réconciliation
mais il ne peut pas être notre interlocuteur privilégié. Pour être plus clair
et précis, une réconciliation en Côte d’Ivoire sans la France ou son mandataire
serait une escroquerie morale et une perte du temps que nous n’avons pas. En
définitive, la France doit être présente à cette table de réconciliation. Elle
est une entité entière, elle fait partie de la belligérance et des problèmes à
résoudre. Une vraie réconciliation passe par un dialogue franc avec la France.
Les états-majors se préparent pour les
élections de 2020. On ne sent pas le FPI. Pourquoi ?
DAP : Ecoutez
très bien ce que je vais vous dire. En 2020, d’une manière ou d’une autre, le
FPI sera présent à ce rendez-vous de la Côte d’Ivoire. Je dis d’une manière ou
d’une autre. C’est un virage absolument crucial pour la survie de cette nation
et le FPI, comme à son habitude, va honorer une fois encore ses engagements
envers la Côte d’Ivoire. Nous serons présents et tout œil verra que le FPI est
véritablement de retour. Les gens élaborent des scénarii et des schémas sans
tenir comptent de nous et cela me fait toujours sourire. Au demeurant, c’est
une posture que notre parti affectionne. Le FPI est un parti de défis, un parti
de responsables et de responsabilités. Je veux seulement rassurer les
militants, les sympathisants, et l’ensemble des démocrates que le FPI, comme en
2000, sera présent à l’invitation que la Côte d’Ivoire lui adresse pour 2020.
Nous prenons une fois de plus rendez-vous avec la Côte d’Ivoire. Jésus Christ
seul est Seigneur et souverain.
La génération FESCI dont vous êtes une des
têtes fortes donne de la voix : c’est le temps des jeunes en référence à
l’élection de Macron en France. Pourquoi vous ne donnez pas de la voix dans le
FPI ?
DAP : Je ne
comprends pas cette hystérie qui s’est emparée de certaines personnalités
politiques et même d’une frange de la population depuis l’élection de Macron en
France. Qui a dit que les Français ont élu Macron en France parce qu’il avait
39 ans ?
Mais sa jeunesse semble avoir beaucoup
pesé et a certainement été un élément déterminant…
DAP : Ce n’est
pas vrai, c’est même archi faux ! Sinon M. Macron aurait été simplement élu au
premier tour de ce scrutin avec une majorité confortable. Mais il a eu droit à
un second tour qui fut salvateur pour lui parce qu’il était face à l’extrême
droite que les Français reprouvent jusqu’à présent. Arrêtons un peu ce
copier-coller made in France avec ce brin de cynisme de manipulation comme si
la jeunesse était un projet de société. Elit-on quelqu’un à la tête d’un pays
simplement parce qu’il est jeune ?
Insinuez-vous par là que les jeunes ne
sont pas aptes à gouverner le pays ?
Ce n’est pas du
tout ce que j’ai dit. Retenez bien qu’il n’y a pas que Macron. Il y a aussi les
Premiers ministres canadiens, grec, le tout nouveau président haïtien pour ne
citer que ceux-là, qui sont des dirigeants de qualité extrêmement jeunes. Donc
comprenons-nous bien. Je ne mets pas en doute la capacité des jeunes à diriger,
mais j’insiste pour dire qu’on ne peut pas élire un individu à la tête de tout
un pays en considération de son âge exclusivement. La référence à Macron pour
étayer cette thèse est une manipulation que je dénonce. Macron est certes jeune
mais cela n’a été qu’une valeur ajoutée. Macron avait d’abord un projet, il
avait une vision qui était de sortir la France des pesanteurs des schémas classiques
gauche-droite. Une France ancrée dans l’Europe. Cette France en difficulté
avait besoin de tous ses fils au-delà des clivages idéologiques. Il a bien
ciblé des personnes et des figures emblématiques de la politique et des réseaux
d’influence en France avec qui il a bâti un programme, un rêve qu’il a vendu
dans une propagande abondante et bien agencée. Cela a séduit les français qui
ont voulu l’accompagner dans ce rêve. Il n’a pas hurlé sur tous les toits :
votez pour Macron, je suis jeune, j’ai 39ans. Je veux bien qu’un jeune ait des
ambitions, mais qu’il ait d’abord et avant tout un projet, une vision pour son
pays, qu’il les propose aux Ivoiriens, qu’il parvienne à les convaincre. Les Ivoiriens
doivent suivre un projet, une vision, un programme. Je voudrais que les Ivoiriens
disent de ma génération : « ils ont la
tête bien pleine et, en plus, ils sont jeunes. Et non ils ne sont que jeunes
mais rien dans la tête ».
Vous semblez être très dur envers les
jeunes alors que vous êtes-vous même jeune…
DAP : Ecoutez,
je veux être honnête, sincère et objectif vis-à-vis des Ivoiriens. La jeunesse,
d’ailleurs, n’est pas une qualité encore moins une assurance tous-risques
contre les problèmes de la vie. La jeunesse est simplement un état qui est
passager. Le vrai débat dont je ne voudrais pas qu’on se détourne, c’est celui
des idées, des valeurs et des principes qu’on incarne ou qu’on défend. Le vrai
débat à venir est celui de la compétence, de la qualité des propositions. C’est
bien d’être jeune mais c’est encore mieux d’avoir de la suite dans les idées et
d’incarner l’espoir. Dites-moi, croyez-vous qu’en 1990 un savant comme feu
Memel Fotê est venu s’aligner derrière Laurent Gbagbo parce que ce dernier
n’avait que 45 ans ? Vous ne pouvez pas faire cette injure au doyen Fotê.
Gbagbo Laurent avait déjà écrit en exil à Paris en 1987 « Propositions pour
gouverner la Côte d’Ivoire ». Il était donc porteur d’un projet, d’une vision,
et non de son extrait de naissance. J’invite pour finir, la classe politique et
les ivoiriens en général, à sortir du fétichisme des âges. Il y a des jeunes
tout comme des vieux qui sont encore très bons pour le service et qui ont des
projets d’avenir. Inversement, il y a des jeunes qui ont des réflexions ou qui
posent des actes inimaginables de par leur nuisance. Ces derniers sont pour la
plupart des contres exemples, des anti-modèles pour la société. Pour finir,
définitivement ce débat, je citerai la plus grande démocratie au monde. Les
Etats-Unis d’Amérique ont élu il y a huit ans, un jeune président de 46 ans,
Barack Obama. Aujourd’hui, ils ont élu un septuagénaire, Donald Trump. Ne me
dites pas que les Etats-Unis ont reculé.
Voilà un peu plus d’un an que dure le
procès de Gbagbo à la Haye. Quel est votre sentiment sur ce procès ?
DAP: Vous
savez, d’un point de vue strictement juridique la CPI a fini son travail. Le
procès est terminé, la situation est on ne peut plus claire sur les évènements
en cause dans notre pays. Le problème actuel, qui est une raison pour laquelle
j’en veux à cette cour pénale internationale, c’est son absence de liberté et
de souveraineté dans la décision. Les véritables décideurs sont en dehors de
cette cour et ils manœuvrent au profit d’intérêts obscurs. Gbagbo et Blé, comme
l’a si bien dit le président Gbagbo, sont des otages. Je perçois la dernière
sortie du président comme un cri de cœur, comme un SOS qu’il nous envoie. Les
preneurs d’otages ne nous ont malheureusement pas fixés de rançon comme cela se
fait habituellement. C’est un « djihadisme d’un type nouveau ». Nous devons
donc faire preuve d’ingéniosité et de volontariat dans l’initiative pour
obtenir la libération de nos otages. La balle est dans notre camp. La
libération de nos otages ne se joue pas dans l’enceinte des locaux de la Haye.
Je suis de plus en plus convaincu que nous avons un rôle capital à jouer.
Aucune initiative ou actionne ne sera de trop. En faisons-nous assez ?
Faisons-nous suffisamment ce qu’il faut dans cette optique ? La conscience de
chacun de nous est interpellée.
Des voix s’élèvent pour demander la
clémence de la justice internationale dans la procédure actuelle en vue de
faciliter la réconciliation en Côte d’Ivoire. Qu’en pensez- vous ?
DAP : Clémence
pour qui ? Pas certainement pour Gbagbo et Blé qui sont en détention depuis
plusieurs années, et dont le procès lève le voile sur leur innocence. C’est
donc anachronique, inapproprié et condescendant de parler de clémence de la
justice internationale dans le cas de Gbagbo et Blé. Il n’y a ni pitié, ni
miséricorde à implorer, ils sont innocents, il faut en tirer toutes les
conséquences et les libérer. Si par contre cette clémence signifie que la
justice internationale doit se dessaisir du dossier ivoirien pour les exigences
de la réconciliation, je rétorque qu’une telle requête est inopportune,
partiale et partisane. Nous avons déjà adopté la justice institutionnelle comme
pilier de la réconciliation. Il serait absurde et incohérent qu’au moment où
nous sommes pratiquement au terme du procès d’un camp dont on n’arrive pas à
prouver la culpabilité, on veuille tout arrêter et renoncer à cette option de
parvenir à la réconciliation. Cela est inadmissible et sans fondement. Allons
jusqu’au bout de la procédure judiciaire internationale, en jugeant toutes les
parties et ensuite on avisera. Car si on s’arrête en si bon chemin, on risque
fort de frustrer les nombreuses victimes de l’éclosion de la vérité. Si, en
effet, le plan commun n’a pas existé et que Gbagbo n’a pas tué comme le laisse
entrevoir son procès, qui donc a tué et causé tous ces dégâts ? Il ne reste
qu’une direction à scruter, celle de Soro et de ses chefs de guerre. Une fois
cette procédure terminée, on en tirera toutes les leçons et on dégagera les
perspectives durables.
Damana Adia Pikas a-t-il des ambitions ?
DAP: Celui qui
n’est pas capable d’avoir des ambitions en tant qu’être humain, n’est pas non
plus capable d’exister. Pour être plus précis, il faut d’abord rentrer d’exil,
que Simone et tous les prisonniers soient libérés, que Gbagbo et Blé rentrent
de la Haye au pays. Nous attendons tous notre leader charismatique. C’est le
président Gbagbo qui définira les grandes orientations de la lutte et les
perspectives.
Interview
réalisée par Paul D. Tayoro
EN MARAUDE DANS LE WEB
Sous cette rubrique, nous
vous proposons des documents de provenance diverses et qui ne seront pas
nécessairement à l'unisson avec notre ligne éditoriale, pourvu qu'ils soient en
rapport avec l'actualité ou l'histoire de la Côte d'Ivoire et des Ivoiriens, ou
que, par leur contenu informatif, ils soient de nature à faciliter la
compréhension des causes, des mécanismes et des enjeux de la « crise ivoirienne
».
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