Visite du President Michel Sleman Liban à Abidjan
A. Ouattara et M. Sleiman, le 15
mars 2013,
au palais présidentiel, à Abidjan. © Issouf Sanogo/AFP
En
un siècle, malgré les crises, ils ont bâti un empire. Les Libanais possèdent
les plus grosses entreprises ivoiriennes et pèseraient 8 % du PIB
national. Enquête sur cette communauté aussi discrète qu’omniprésente,
nourrissant tous les fantasmes.
Le
maire Aby Raoul sait ce que sa commune doit aux Libanais. Véritables barons de
l’économie ivoirienne, ils sont nombreux à s’être installés à Marcory, où ils
possèdent les plus grandes entreprises. Fin 2017, l’édile leur offrira à son
tour un cadeau hautement symbolique en inaugurant une rue de Beyrouth.
Le
projet, porté par Joseph Khoury, président de la Chambre de commerce et
d’industrie libanaise de Côte d’Ivoire (CCILCI), sera l’occasion de célébrer en
grande pompe l’attachement infini que ces immigrés vouent à leur terre
d’origine. Le jour J, ils seront réunis en masse, affichant, une fois n’est pas
coutume, leur puissance.
Comme
en 2013, lorsqu’ils avaient organisé un grand meeting en l’honneur du président
libanais, Michel Sleiman, à l’occasion de sa visite en Côte d’Ivoire. Une
première en Afrique depuis l’indépendance du pays du Cèdre, en 1943.
L'arrivée du président Sleiman à Abidjan, le 15/03/1915 |
Partenaires
En
attendant, les hommes d’affaires ivoiro-libanais continuent de tisser des liens
entre leurs deux patries. Mi-juin, deux banques libanaises, Fransabank et
Banque Misr-Liban, sont venues à l’invitation de la CCILCI faire la promotion
de leurs bureaux de représentation à Abidjan.
Dans
les repas d’affaires, dans la rue, la présence de ces lointains descendants des
Phéniciens alimente les conversations. Mais, au plus haut sommet de l’État,
personne ne parle jamais ouvertement d’eux. En Côte d’Ivoire, les Libanais sont
à la fois l’objet d’un tabou et d’une attention permanente. Tout autant
révérés, appréciés, que craints et voués aux gémonies à la moindre occasion.
À
la fin de la crise postélectorale, en 2011, les ressortissants de ce petit pays
montagneux du Proche-Orient détenaient selon leurs dires 40 % de
l’économie nationale
Estimée
à plus de 80 000 individus, dont 90 % résidant à Abidjan et la
plupart possédant la nationalité ivoirienne, cette diaspora libanaise – la plus
importante d’Afrique – fonctionne en circuit fermé dans les affaires, élit
chaque année sa Miss, évite généralement les mariages mixtes et ne se soigne
que dans ses propres cliniques. De quoi alimenter la machine à fantasmes.
À
la fin de la crise postélectorale, en 2011, les ressortissants de ce petit pays
montagneux du Proche-Orient, coincé entre la Syrie et Israël, détenaient selon
leurs dires 40 % de l’économie nationale.
Ils
sont absolument incontournables dans les secteurs de la grande distribution
(Prima Center, CDCI, Prosuma), de la distribution automobile (Rimco, Kia), de
l’ameublement et de l’équipement (Orca, Galeries Peyrissac, Nasco), de
l’outillage et des matériaux de construction (Bernabé, Technibat), de
l’agroalimentaire (TOG, Sipro-Chim, Carré d’Or, Yoplait, Pepsi), du commerce du
cacao (Safco, S3C) et du bois, mais aussi dans la petite et moyenne industrie
(Sotici, Sotaci, Cotiplast, Aciéries de Côte d’Ivoire).
Des
entreprises dont les liquidités ont largement été investies dans l’immobilier.
D’après la CCILCI, les Libanais posséderaient entre 50 % et 60 % de
la valeur du parc de la capitale économique, à Marcory, parfois appelée
« little Beyrouth », à Yopougon, mais aussi à Adjamé et à
Treichville, où beaucoup avaient à l’origine posé leurs valises.
Les
plus fortunés habitent la Riviera, dans des villas luxueuses, non loin de la
résidence du président de la République. Et, comme lui, ils vont se détendre le
week-end à Assinie, le spot le plus huppé du pays, surnommé « la pointe
des milliardaires ».
Le chantier de l'hôtel Azalaï, dans la commune de Marcory.
© François-Xavier
Gbré pour J.A.
Ombre
Ils
s’appellent Fakhoury, Seklaoui, Khalil, Fakhry, Omaïs, Hyjazi, Ezzedine,
Zorkot, Lakiss, Khachab ou encore Beydoun. Mais ils n’aiment rien de plus que
rester dans l’ombre. Demandez à un entrepreneur libanais de parler de sa
réussite et il fera tout pour la relativiser. « Je n’ai aucune envie de voir les impôts débarquer pour me mettre
sur la paille », explique clairement un chef d’entreprise.
L’image
du miracle ivoirien a la peau dure, et ce jusqu’à Beyrouth, où des téméraires
embarquent encore chaque année pour les rives de la lagune Ébrié à la recherche
d’un eldorado
« Il ne faut pas caricaturer, tous
les Libanais n’ont pas fait fortune. Beaucoup mènent une vie simple et parfois
extrêmement modeste, semblable à celle de centaines de milliers
d’Ivoiriens »,
soutient Hassan Hyjazi, l’un des chefs de file de la communauté, actif dans
l’immobilier, la grande distribution, la chimie et le textile, qui consacre une
partie de son argent à aider les plus démunis – « pas seulement des Libanais », insiste-t-il.
Reste
que l’image du miracle ivoirien a la peau dure, et ce jusqu’à Beyrouth, où des
téméraires embarquent encore chaque année pour les rives de la lagune Ébrié à
la recherche d’un eldorado. Et même lorsqu’ils préfèrent rester sur les bords
de la Méditerranée, les hommes d’affaires cherchent à obtenir leur part du
gâteau en investissant dans le pays. Ils représentent ainsi 8 % des IDE
enregistrés en 2016 par le Centre de promotion des investissements en Côte
d’Ivoire (Cepici).
Avenue
Le
mythe est entretenu par les Libanais de Côte d’Ivoire eux-mêmes. Fils et
arrière-petits-fils d’immigrés, quand ils ne se sont pas eux-mêmes expatriés,
beaucoup avouent ne pas vouloir retourner vivre au Liban, mais continuent d’y
passer des vacances. Pendant lesquelles ils n’oublient pas d’afficher leur
statut parmi les élites.
« Chez nous, ne pas mettre en avant
sa réussite, ce serait presque s’exclure socialement », assume l’un de
nos interlocuteurs. Pour rendre leur réussite un peu plus visible, les Libanais
de Côte d’Ivoire ont obtenu que Zrarieh, ville du sud du pays dont près de
10 % de la diaspora serait originaire, inaugure une avenue d’Abidjan en
mai 2016, en présence du maire de Marcory.
Et,
en 2013, c’est à Abidjan que l’association Lebanon Mountain Trail, qui
entretient le plus long chemin de randonnée du Liban, a récolté ses plus gros
dons de l’année, à l’occasion d’une soirée organisée à l’hôtel Tiama, propriété
de la famille Omaïs. À lui seul, Moustapha Khalil avait offert plus de 20 000 dollars.
Né
en Côte d’Ivoire, l’homme d’affaires, mort en 2014 à l’âge de 74 ans,
avait constitué le groupe Eurofind, actif en Afrique et en Europe dans les
secteurs de l’agroalimentaire, de la chimie et de la métallurgie, et dont le
chiffre d’affaires serait d’environ 600 millions de dollars
(538 millions d’euros).
Après
ses funérailles, la première dame, Dominique Ouattara, s’était rendue en personne
à la résidence du défunt dans le quartier de Cocody-Ambassade pour présenter
ses condoléances et celles du président.
Comme
beaucoup de familles libanaises, le père de Moustapha Khalil a d’abord émigré
au Sénégal avant de rejoindre la Côte d’Ivoire, en quête de meilleures
perspectives. Capitale de l’Afrique occidentale française (AOF), Dakar a été à
partir du début du XXe siècle le premier point de chute – avec
Conakry – de ces pionniers sur le continent.
Dans
un pays sous domination ottomane, les migrants sont alors majoritairement des
chrétiens appauvris par la crise de l’industrie soyeuse ou par le poids des
impôts, selon les versions. Très vite leurs compatriotes chiites suivent le
même chemin.
Une
immigration fortement encouragée par la France : « Les autorités
coloniales avaient besoin d’intermédiaires pour commercer avec les Africains.
Ils se sont rendu compte que les Libanais étaient capables de vivre en brousse
au plus près des populations, dans des situations difficiles », explique
le photographe et éditeur Nabil Zorkot.
Leur
capacité de pénétration de ces nouveaux marchés est facilitée par leur effort
d’acculturation. Ils apprennent le wolof ou le sérère et pratiquent le
concubinage avec des femmes africaines.
Après
la Seconde Guerre mondiale, ceux que l’on appelle encore les
« Syriens » profitent de l’explosion des besoins en matières
premières agricoles, comme le caoutchouc et le cacao, et en biens de
consommation. Quand, dans les années 1960, le président Houphouët-Boigny,
soucieux de ménager une place plus grande aux Ivoiriens dans l’économie et d’accélérer
le développement du pays, leur a demandé de quitter le secteur du commerce de
détail, ils ont investi dans la petite industrie.
C’est
le cas des familles Abinader, dans la confiserie, ou Fakhry, fondatrice de la
Société africaine de bonneterie. Souvent, ils s’appuient sur des groupes
français pour acquérir la maîtrise technique nécessaire, à l’instar des
familles Khalil et Omaïs, qui se sont alliées à Rhône-Poulenc pour fonder
Sotici, spécialisé dans la fabrication de tubes en PVC, au début des années
1970, avant de voler de leurs propres ailes.
Quarante-cinq
ans après sa création, son imposant logo en forme d’éléphant, posé le long du
boulevard Valéry-Giscard-d’Estaing, à Abidjan, rappelle que la société, avec
ses 30 milliards de F CFA (45,7 millions d’euros) de chiffre
d’affaires annuel, est un des leaders dans son domaine en Afrique de l’Ouest.
Centre commercial Playce à Marcory, à Abidjan en mars 2016
© Jacques
Torregano pour JA.
Vagues
La
guerre civile qui éclate au Liban en 1975 puis l’occupation du sud du pays par
l’armée israélienne à partir de 1982 déclenchent de nouvelles vagues
d’immigration vers la Côte d’Ivoire. Une partie des jeunes Libanais va grossir
les rangs des combattants, l’autre fuit le conflit.
Arrivé
en 1977 à Abidjan, Abdul Hussein Beydoun, cofondateur du groupe Yeshi, avec la
famille éthiopienne Mekbebe, est un de ceux-là. Après avoir débuté dans un
simple garage de réparation de vélos et de motos à Treichville, il va
construire l’un des plus grands groupes privés ivoiriens, présent dans huit
pays africains.
Outillage,
matériaux de construction, distribution automobile, transformation de cacao…
Son chiffre d’affaires, tenu confidentiel, dépasserait 500 millions
d’euros. Son coup de génie : le rachat en 2003 du spécialiste de la
quincaillerie et du matériel technique Bernabé, propriété du groupe lyonnais
Descours & Cabaud, qui souhaitait sortir de marchés jugés instables, alors
que la Côte d’Ivoire s’enfonçait dans une décennie de crise.
Depuis
son introduction à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), en 1998,
la valorisation de l’entreprise cotée a grimpé de plus de 2 000 %. Du
jamais-vu sur la place abidjanaise.
« La 63e ethnie de Côte d’Ivoire »
Lorsqu’en 2004
Paris appelle ses ressortissants à quitter le pays, de nombreux entrepreneurs
libanais s’engouffrent dans la brèche et, malgré les risques, multiplient les investissements.
Le président Gbagbo, heureux de trouver des alliés, déclare même qu’ils forment
la 63e ethnie de la Côte d’Ivoire.
Durant
cette période, le groupe agro-industriel Carré d’Or, fondé par feu Ibrahim
Ezzedine, connaît une ascension spectaculaire. Il est devenu en moins de vingt
ans l’une des plus grosses fortunes libanaises du pays, mais aussi l’une des
plus controversées, y compris parmi les siens, notamment en raison de son
hégémonie sur l’importation du riz.
« On parle fréquemment de solidarité
et d’entraide à propos des Libanais, alors que nos cousins sont souvent nos
plus féroces concurrents. Et tous les coups sont permis », glisse un
patron.
Mais
ce sont encore les chefs d’entreprise français qui sont les plus véhéments,
furieux de se faire tailler des croupières par des concurrents dont ils envient
l’agilité, tout en les accusant de ne pas respecter les règles.
« Plusieurs
sociétés nous ont alertés l’an dernier parce qu’elles se sentaient harcelées
par les impôts et qu’elles constataient que ce n’était pas le cas des
Libanais »,
révèle un diplomate. Double, voire triple comptabilité, corruption de
fonctionnaires ou de responsables politiques… Les mauvaises pratiques en Côte
d’Ivoire sont dans les faits malheureusement loin d’être circonscrites à une
seule communauté.
Lobby
Conscients
des préjugés qui leur collent à la peau et désireux de gagner en
respectabilité, les hommes d’affaires libanais ont fondé leur propre chambre de
commerce à la fin de 2010. La CCILCI fédère 273 sociétés, qui réalisent 1 600 milliards
de F CFA de chiffres d’affaires, emploient 300 000 salariés et
contribueraient à hauteur de 8 % au PIB du pays et à 15 % de ses
recettes fiscales.
Elle
permet à ses membres d’entretenir un dialogue permanent avec l’administration
fiscale. « Ces échanges nous
permettent d’être informés des changements réglementaires, d’alerter les
entreprises sur les échéances à venir, mais aussi de défendre au mieux leurs
intérêts », détaille Michel Rustom, directeur général de la CCILCI.
Grâce
à ce lobby, les entreprises libanaises, très présentes dans les secteurs de la
plasturgie et de la grande distribution, auront réussi à reporter pendant
environ deux ans l’entrée en vigueur de l’interdiction des emballages
plastiques à usage unique, finalement actée en 2016.
Révolution
Si
elles ont l’oreille du gouvernement, c’est notamment parce qu’elles ont fait
partie des premiers acteurs de la relance ivoirienne, après l’arrivée au
pouvoir d’Alassane Ouattara. Mais, depuis 2011, des dizaines de milliers d’investisseurs
étrangers sont venus ou revenus prospecter sur les bords de la lagune Ébrié.
Et
beaucoup de groupes libanais sont conscients qu’ils doivent faire leur
révolution pour résister à des acteurs comme Carrefour et CFAO, dont les
ambitions n’arrêtent pas de grandir. Leur management est resté longtemps très
centralisé, souvent artisanal, presque toujours communautaire.
« Parfois, nous confions la gestion
d’un stock à une personne non pas parce qu’elle est qualifiée pour le faire
mais parce que nous venons du même village du sud du Liban. C’est une question
de confiance »,
reconnaît le patron d’un des principaux groupes du pays.
Pour
faire face, ces entrepreneurs devront sans doute s’habituer à nouer des
alliances avec des partenaires extérieurs afin de décupler leur capacité
d’investissement. Dès 2007, Yasser Ezzedine, propriétaire de CDCI, époux de la
présidente de la filiale de Bank of Africa en Côte d’Ivoire, avait montré la
voie en ouvrant son capital au fonds de Cauris Management.
Investisseur ou entrepreneurs
En
2014, il a récidivé, laissant entrer le groupe marocain Label’Vie et la société
d’investissement Amethis Finance, auxquels il a finalement laissé la majorité
l’an dernier pour aider l’entreprise à passer un palier. Changement de
plateforme logistique ou de système informatique, rebranding des magasins… Ces
partenaires ont apporté à la fois de l’argent frais et de nouvelles
compétences. Yasser Ezzedine reste cependant le plus gros actionnaire à titre
individuel, avec 40 % des parts.
Mais
tous ne sont pas encore prêts à agir en investisseurs plutôt qu’en
entrepreneurs. « On ne veut pas
ouvrir notre capital parce qu’on ne maîtrise pas suffisamment bien ce
domaine », avoue Hassan Hyjazi, qui rêve que ses enfants fassent
perdurer sa dynastie.
« Peut-être
faudra-t-il attendre que la prochaine génération, qui a fait des études, prenne
le pouvoir pour voir les mentalités évoluer », estime un
financier. Si la concurrence leur en laisse le temps. Ce n’est souvent qu’au
décès du fondateur que la véritable passation s’effectue.
Du Sénégal aux deux Congos
Le
premier Libanais signalé en Afrique de l’Ouest a débarqué au Nigeria en 1882.
Mais c’est au Sénégal que ses compatriotes sont ensuite arrivés en nombre. Plus
d’un siècle plus tard, la communauté y est toujours présente. On peut citer la
famille Kawar, propriétaire de la chaîne de magasins Orca, ou Youssef Omaïs,
fondateur de Patisen.
Implantés
dans tous les pays de la sous-région (Guinée, Ghana, Sierra Leone…), ils sont
descendus à partir des années 1950 vers le Cameroun, le Gabon, puis vers les
deux Congos. Mais, depuis dix ans, ils ont perdu du terrain à Yaoundé et à
Libreville. Certains, comme la famille Hejeij, à la tête du groupe de BTP
Socofi, au Gabon, restent cependant influents.
SOCOCE
Les
Libanais de Côte d’Ivoire sont majoritairement propriétaires des plus grosses
entreprises du pays. Selon certaines sources, ceux-ci fonctionnent en circuit
fermé dans les affaires. La communauté libanaise de Côte d’Ivoire a une Miss
(symboliquement la plus belle). En général, la communauté évite les mariages
mixtes. Les Libanais Ivoiriens ont leurs mosquées, écoles, cliniques, tous
fréquentés par leurs proches. En outre, les Libanais de Côte d’Ivoire ont
largement investi dans l’immobilier. D’après la CCILCI, les Libanais
posséderaient entre 50 % et 60 % de la valeur du parc immobilier de la capitale
économique, à Marcory, parfois appelée « little Beyrouth ». Les communes de
Treichville, Yopougon et Adjamé ne sont pas épargnées. Ce sont les Rois dans les
secteurs de la grande distribution en Côte d’Ivoire. Ils y sont absolument
incontournables, car ils possèdent des entreprises telles que Prima Center,
CDCI, Prosuma, de la distribution automobile (Rimco, Kia), de l’ameublement et
de l’équipement (Orca, Galeries Peyrissac, Nasco), de l’outillage et des
matériaux de construction (Bernabé, Technibat), de l’agroalimentaire (TOG,
Sipro-Chim, Carré d’Or, Yoplait, Pepsi), du commerce du cacao (Safco, S3C) et
du bois, mais aussi dans la petite et moyenne industrie (Sotici, Sotaci,
Cotiplast, Aciéries de Côte d’Ivoire).
Julien
Clémençot (Jeune Afrique 04 juillet 2017)
Titre
original : « Côte d’Ivoire : insubmersibles Libanais »
EN MARAUDE DANS LE WEB
Sous cette rubrique, nous vous
proposons des documents de provenance diverses et qui ne seront pas
nécessairement à l'unisson avec notre ligne éditoriale, pourvu qu'ils soient en
rapport avec l'actualité ou l'histoire de la Côte d'Ivoire et des Ivoiriens, ou
que, par leur contenu informatif, ils soient de nature à faciliter la
compréhension des causes, des mécanismes et des enjeux de la « crise ivoirienne
».
Source : connectionivoirienne.net 6 Juillet
2017
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