Dr Assoa Adou |
Bouc émissaire idéal de l’impossible « solution » OUATTARA pour la Côte
d’Ivoire, les militants du Front Populaire Ivoirien sont accusés par le pouvoir
en place pour cacher l’impuissance de M.OUATTARA face à son incapacité à
trouver une solution au problème de l’insécurité dont il a été le géniteur, le
nourricier et le tuteur officieux de 2002 à 2010 et le tuteur officiel depuis
le 17 mars 2011,date de la promulgation de son ordonnance transformant les FAFN
en FRCI et leur donnant l’ordre d’une attaque généralisée dans le pays.
En effet le 18 aout 2012, le siège du Front Populaire Ivoirien (FPI) a été
attaqué par les Forces « Républicaines » de Côte d’Ivoire suite aux lamentables
accusations portées contre le FPI dans la grave crise sécuritaire qui frappe le
pays depuis la spectaculaire prise pendant des heures du camp militaire
d’AKOUEDO par des individus non encore identifiés.
C’est le lieu de rappeler que dans une république censée être dirigée par
des républicains, tout fait quelconque qui cause un dommage relève de l’unique
responsabilité de ses acteurs formellement identifiés, arrêtés et remis à la
justice. Accuser et punir des citoyens supposés parents, amis et alliés des
auteurs du délit, relève d’une conception rétrograde aux antipodes de la pensée
républicaine.
Le FPI, né dans la clandestinité en septembre 1982 a nourrit l’ensemble de
ses militants aux méthodes pacifiques de lutte face à la toute puissance du
parti unique. Nous sommes parvenus à bout de cette citadelle qui semblait
imprenable sans jamais penser à l’usage de la force, l’histoire en témoigne,
convaincu que la non violence était le moyen le plus certain de parvenir à un
changement consensuel et durable.
Pour le Front Populaire Ivoirien qui aspirait à gouverner la Côte d’Ivoire
dans une société démocratique, il fallait développer la culture de l’opposition
civilisée, pour que, une fois parvenu au pouvoir, l’héritage d’une opposition
pacifique prospère. C’était sans compter avec ceux qui ont choisi la violence
comme mode d’action politique. Une rébellion préparée de longs mois au Burkina
Faso nait en 2002 après un coup d’était manqué et divise le pays en deux avec
au nord des chasseurs traditionnels Dozos faisant office de forces de sécurité
et de défense et qui, ne leur en demandez pas trop, confondent droit de l’homme
et chasse à l’homme.
En 2011, face au refus du candidat de la rébellion de se soumettre aux
décisions du Conseil Constitutionnel, fidèle à sa méthode de lutte, il prend
officiellement la tête de la rébellion et renverse le pouvoir constitutionnel
avec des chasseurs traditionnels, des chômeurs, des prisonniers et mercenaires
armés par la communauté internationale instrumentalisée par Nicolas Sarkozy et
malgré l’embargo sur les armes qui frappait la Côte d’ivoire ainsi que le
cessez-le-feu conclu en 2003.
Après avoir rempli la Côte d’Ivoire d’armes, de ces chasseurs traditionnels
accourus de toute la sous région, de bandes armées et créé un marché officiel
de trafic d’armes, le pouvoir est surpris de ce qui arrive à la Côte d’Ivoire
et accuse à tours de bras le FPI alors qu’il ne fait que récolter ce qu’il a
semé.
La coordination FPI accuse M.OUATTARA d’être l’unique responsable de la
prolifération d’armes en Côte d’Ivoire et de la culture de la violence comme
moyen de revendication.
La coordination FPI exprime sa compassion à l’égard de toutes les victimes
et leur famille sans distinction qui subissent les conséquences de la turpitude
des « démocrates » d’un autre genre.
La coordination FPI condamne l’irresponsabilité du pouvoir OUATTARA qui
préfère accuser le « sorcier du village » pour cacher sa responsabilité dans
l’inoculation, dans le pays, du virus de la haine, de la violence et du
tribalisme qui ronge le pays.
La coordination FPI en exil exprime son soutient sans réserve à la
direction du FPI dans son désir de libérer pacifiquement les détenus politiques
en vue d’une vrai réconciliation et de la mise en œuvre consensuelle du
programme DDR.
La coordination FPI en exil exprime son soutien et ses encouragements
militants au Ministre Alphonse Douaty injustement détenu à la DST, haut lieu de
torture d’une curieuse démocratie.
La coordination FPI appelle la communauté internationale à assumer ses
responsabilités face aux dérives de la « démocratie » qu’ils ont installé en Côte
d’Ivoire à coup de bombes et d’armes dont les ivoiriens ignorent le mode
d’emploi et le traitement des effets secondaires.
La coordination FPI en exil exhorte toutes les Ivoiriennes et tous les Ivoiriens
du nord du sud de l’est de l’ouest et du centre à œuvrer pour l’instauration
d’un État de droit en Côte d’Ivoire.
Pour la coordination FPI en exil, le coordonnateur et porte parole : Dr Assoa Adou
Source : infodabidjan
August
21, 2012
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