Ce pays autrefois adulé et respecté par le monde
entier se meurt sous Alassane OUATTARA. Ce qui nous a été donné de voir au camp
FRCI à la BAE de Yopougon situé non loin du CHU de Yopougon est désolant et
ahurissant. Informés de ce que les jeunes gens raflés dans les différentes
communes d’Abidjan par les FRCI s’y trouvent, nous nous sommes rendus sur les
lieux pour en savoir davantage. A l’entrée du camp, nous sommes accueillis par
une horde de soi-disant soldats s’exprimant dans un français approximatif. Ils
sont plutôt à l’aise dans la langue dioula. Nous déclinons notre identité en
faisant savoir que nous sommes des parents à la recherche de leurs enfants
portés disparus. Aussitôt, des démarcheurs, des hommes en armes se portent volontiers
de nous accompagner auprès d’un chef qui peut résoudre le problème pour lequel
nous sommes là. Ils se disputent les clients qui viennent à la recherche d’une
marchandise (leurs enfants) comme si on se trouvait dans un vrai marché. Ces
rabatteurs vous font savoir qu’en retour ils attendent un billet de franc CFA
une fois votre problème résolu. Nous nous sommes attachés les services d’un
soldat du nom de K.T qui nous sert de guide. Nous voici embarqués dans
l’univers d’un monde à part. Heureusement, nous avions des enfants à retirer
des liens des FRCI.
Arrivés sur la place du marché, nous apercevons les
raflés assis à même le sol surveillés par des hommes en tenue militaire armes
aux points. Notre guide nous fait entrer dans un bureau pour entamer la procédure
de libération de nos enfants. Le responsable des FRCI chargé de cette tâche
nous accueille sur un ton martial et nous jette à la figure que le montant à
payer est de 25000f.CFA. Nous précisons que le montant à payer est fixé selon
la tête du client. C’est à vous de négocier pour trouver un terrain d’entente.
Notre talent de négociateur nous a amenés à débourser la somme de 1000f et nous
avons remis la somme de 1000f à notre guide qui visiblement était heureux. Ce
fait vécu m’a remémoré l’époque de l’esclavage où les opérateurs économiques
européens et américains venaient marchander pour acheter des esclaves. Dans
cette Côte-d’Ivoire sous OUATTARA, l’indécence est à son comble.
A dire vrai, à l’intérieur de ce camp, on se croirait
dans une autre république tant l’anarchie et la cacophonie étaient au
rendez-vous. C’est une véritable foire organisée par les soldats de la
rébellion de 2002 qui sont aujourd’hui une milice de OUATTARA pour extorquer de
l’argent aux honnêtes citoyens. Ils agissent en toute impunité et n’ont aucune
considération pour tous ceux qui ne sont pas FRCI de ce camp. Voilà des gens
qui disent être venus pour réparer une injustice et qui se comportent comme de
véritables fossoyeurs de l’économie ivoirienne.
Vu ces scènes inadmissibles constatées, nous invitons les chantres des droits de l’homme et la communauté internationale à faire une incursion dans ce milieu impur et infesté de brigands pour se rendre compte à quel point le pays va à vau- l’eau.
Par la même occasion, le ministre de l’intérieur Hamed BAKAYOKO, qui a mené une enquête orientée suite aux différentes attaques contre les FRCI et qui s’apprête à culpabiliser les responsables du FPI afin de dissoudre ce parti très populaire, devrait plutôt s’attaquer à ce kyste de voyou que de s’en prendre à un parti politique organisé, structuré qui participe à la vie démocratique de ce pays.
Vu ces scènes inadmissibles constatées, nous invitons les chantres des droits de l’homme et la communauté internationale à faire une incursion dans ce milieu impur et infesté de brigands pour se rendre compte à quel point le pays va à vau- l’eau.
Par la même occasion, le ministre de l’intérieur Hamed BAKAYOKO, qui a mené une enquête orientée suite aux différentes attaques contre les FRCI et qui s’apprête à culpabiliser les responsables du FPI afin de dissoudre ce parti très populaire, devrait plutôt s’attaquer à ce kyste de voyou que de s’en prendre à un parti politique organisé, structuré qui participe à la vie démocratique de ce pays.
La Côte-d’Ivoire ne mérite pas d’être gérée par des
anarchistes de cet acabit. Nous préférons la soi-disant injustice de GBAGBO
qu’au désordre organisé de OUATTARA. Toute blague mise à part, la vie est
devenue très chère et insupportable. ’’ADO solution’’ n’y peut rien. Nous
demandons à la France qui a placé OUATTARA, cet imposteur à la tête de ce pays
et qui croyait profiter de lui de tirer les conséquences de son acte. Nous
sommes tous embarqués dans ce navire qui vogue sur des flots tumultueux et qui
risque de chavirer. Par conséquent, nous demandons aux personnes éprises de
paix et de démocratie d’user de leur influence pour mettre fin à ce régime
totalitaire. Les Ivoiriens n’iront pas pleurer sur la pierre tombale du régime
OUATTARA.
Gilbert KOIME
(Source : CIVOX.NET 21
Août 2012 – titre original : « Camp FRCI de la BAE de Yopougon, la foire aux
rackets et à l’humiliation »).
en maraude dans le Web
Sous
cette rubrique, nous vous proposons des documents de provenance diverses et qui
ne seront pas nécessairement à l’unisson avec notre ligne éditoriale, pourvu
qu’ils soient en rapport avec l’actualité ou l’histoire de la Côte d’Ivoire et
des Ivoiriens, et aussi que par leur contenu informatif ils soient de nature à
faciliter la compréhension des causes, des mécanismes et des enjeux de la
« crise ivoirienne ».
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