Aujourd’hui, la parole au Commandant Léon Allah Kouakou, porte-parole du ministère de la Défense
(…)
N-S : Selon nos informations, [l’attaque de Bongouanou] a été précédée d’une rumeur annonçant un possible assaut. Comment les forces de l’ordre ont-elles pu se laisser surprendre aussi facilement ?
Cdt LAK : Oui mais, c’est là le drame. C’est en cela que moi je dis qu’il faut que chacun doit faire correctement son travail. Quand on a enregistré la première grosse attaque sur le camp militaire d’Akouédo, les hommes, dans les différentes unités, devaient être suffisamment alertés sur le danger. Ce qui n’est pas le cas. Chaque jour, on enregistre des attaques. Où allons-nous avec tout ça ? Il va falloir qu’un diagnostic sérieux soit fait et que désormais, on situe pleinement les responsabilités. Plus d’un an et demi après la fin de la crise postélectorale, on ne peut continuer à vivre dans cette ambiance délétère. 18 armes emportées en une seule nuit, ça fait trop. On doit situer les responsabilités.
Entretien réalisé par M. Dossa (extrait)
Source : Nord-Sud 22 octobre 2012
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