mercredi 23 janvier 2019

De Berlin* à Gbagbo ! par A.-Christine Binlin-Dadié

Avant de passer à table, les ogres contemplent leur proie

Berlin et plusieurs de nos frères et sœurs, suppôts, complices, agents de Berlin, ordonnent le maintien en détention du Président Laurent Gbagbo et de Blé Goudé à la CPI, malgré leur acquittement.
Comment ne pas affirmer qu’une action commune est faite au détriment de nos libertés et de notre souveraineté véritable. J’affirme qu’ils se sont rassemblés en vue d’exécuter leur dessein qui est de maintenir nos pays sous domination étrangère ; sous domination absolue d’un maître dépendants d’eux, sans liberté ni souveraineté. Vue la chose, je peux affirmer qu’autant le Président Gbagbo que nous, nous sommes des captifs, des serfs de la France que la Martinique et la Guadeloupe nomment la Métropole. Nous sommes riches pour eux, c’est-à-dire pour leur bien-être et non pour nous-mêmes. Pourquoi ?
Quand est-ce que le sang de l’Afrique, cautionné par les agents africains de Berlin, va cesser de couler ?
Assujetti ! Dépendant ! Vassal ! Jouet ! Voilà ce que nous sommes pour cette Métropole, quel cancer ! Quand nous savons que d’autres aspirent à leur souveraineté et que les suppôts africains de Berlin ne cessent de leur briser les jambes pour les maintenir dans cette tribulation qui n’a cessé de faire d’eux, de nous, des sous-hommes dépourvus de liberté et de souveraineté, ce qui aboutit à la non dignité d’un peuple. Ce qui se passe à la CPI en ce moment malgré l’acquittement proclamé montre bien que les chaînes que portent nos peuples ne sont pas rompues ; ils sont donc toujours enchaînés, synonyme de L’île de Gorée au Sénégal : La maison des esclaves.
Oui ! Oui ! et oui ! J’affirme dans notre univers que plusieurs Africains complices de Berlin maintiennent leurs peuples dans la maison des esclaves. Pour eux, la liberté, la dignité et la souveraineté ne signifie rien. Cette noblesse, ils la jettent à la poubelle : désolation de l’Afrique, de mon pays. Enchantés et heureux de nous maintenir sous la domination de Berlin, comme une confrérie de sorciers dansant autour du feu dans la plénitude d’une joie profonde, être des sous-hommes, c’est ça leur prérogative ; c’est ça la normale. Vous êtes ceux-là même qui, avec Berlin, avez volé notre âme, nos rêves les plus grands et justes.
A.-Christine Binlin-Dadié

C’est maintenant à la jeunesse consciente de travailler uni pour briser les chaînes de l’esclavage moderne en Afrique. Ne laissons pas ces Africains ennemis de l’Afrique, disciples, serviteurs, satellites de Berlin, continuer à nous voler nos rêves les plus augustes, dignes, nobles, sacrés. Dans mon livre « En l’Afrique combattante j’y crois ! », J’en parle.
Sachant aussi qu’une manipulation telle une machine est orchestrée à tous les niveaux, de l’intellectuel à l’analphabète, pour se maintenir au pouvoir, il est alors impératif de comprendre que tous ceux qui rêvent de liberté véritable et de souveraineté se doivent de nourrir les esprits analphabètes de la connaissance et du savoir qui libère l’âme.

(*)- Le nom de la capitale de l’empire allemand est utilisé ici par l’auteur pour symboliser la Conférence de Berlin (novembre 1884-février 1885) au cours de laquelle les principales puissances européennes de l’époque se partagèrent l’Afrique (ndlr).


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Source : https://www.connectionivoirienne.net 22 janvier 2019

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