Décédé le 12 août, l’économiste progressiste d’origine
égyptienne Samir Amin appartient aussi à notre histoire nationale ; mais
c’est comme Cassandre, qui était capable de lire dans l’avenir mais que
personne ne croyait.
Dans les années soixante-dix, alors que le « miracle ivoirien » brillait de tous ses feux et
que la Côte d'Ivoire était citée en exemple par tous les spécialistes des
questions du développement, il fut le premier
sinon le seul à en montrer les failles et les limites.
Dans son immense travail en vue de sa thèse, résumé ensuite pour être mis à la portée du plus large public, il ne
contestait pas que le modèle adopté par les dirigeants ivoiriens de l’époque
avait permis d'accroître très substantiellement les revenus produits, sinon
disponibles, dans le pays. Mais il constatait que cette croissance reposait sur
des bases artificielles ou archaïques et qu'elle ne correspondait pas à un
développement réel des potentialités ivoiriennes, qui auraient permis de
l'entretenir et de la maintenir dans un mouvement ascendant. En particulier, il
montrait comment la très forte proportion de facteurs d'origine extérieure
concourant à cette croissance créait nécessairement des vices et des obstacles
dont les effets cumulés conduisaient à toujours plus de dépendance à l'égard de
l'étranger.
Le meilleur hommage qu’un Ivoirien puisse rendre à Samir
Amin à l’occasion de son décès, c’est de lire ou relire « Le développement
du capitalisme en Côte d’Ivoire » (1965) et « L’Afrique de l’Ouest
bloquée » (1971), deux livres qui auraient pu changer le cours de notre
histoire, si leur auteur avait été écouté. C’est à quoi vous invite maintenant notre
jeune collaborateur Habib Kouadja.
SAMIR
AMIN ET LA CÔTE D’IVOIRE
OU
LA VICTOIRE DE LA VÉRITÉ
1967, en pleine fabrication du mythe houphouétien, et
alors que le monde entier chantait à l’unisson les mérites de l’homme de la
France en Côte d’Ivoire, une voix discordante se fit entendre. Cette voix,
portée par un livre, le
développement du capitalisme en Côte d’Ivoire, était celle d’un
économiste compatriote de Gamal Abdel Nasser : Samir Amin. Loin de lui
l’idée de vouloir gâcher ce concert de louanges dont le pays des éléphants
était bénéficiaire. Juste la volonté de l’auteur de présenter la vérité des
chiffres ou, du moins, de mettre la lumière sur ce que tout le monde feignait
de ne pas voir. Quatre années plus tard, il compléta cette analyse à partir
d’un angle régional à travers l'Afrique
de l'Ouest bloquée : l'économie politique de la colonisation 1880-1970. Des
années après leur parution, et au moment où ce grand homme nous quitte, la
réalité économique de la Côte d’ivoire nous permet de mieux saisir la véracité
de ses écrits et leur caractère prophétique.
Ayant conclu son œuvre[1]
par une présentation de la croissance ivoirienne, comme une « croissance engendrée et entretenue de
l’extérieur »[2],
Samir Amin n’hésita pas à présenter une particularité de cette croissance, à
savoir sa main-d’œuvre étrangère, et d’en présenter le danger pour la société ivoirienne.
Pour
Samir Amin, la prépondérance de cette main-d’œuvre étrangère dans l’économie
ivoirienne pouvait se comprendre de la sorte : « A partir de 1950, une évolution fulgurante va marquer l’histoire du
pays. La mise en valeur, extrêmement rapide des possibilités agricoles
d’exportation (café, cacao, bananes, ananas, bois), puis, et surtout à partir de 1960, la mise en
place d’un ensemble d’industries légères, vont entraîner une immigration
étrangère de gens du Nord, Voltaïques d’abord, puis Maliens et Guinéens, sur
une très grande échelle. La population globale passera à 3.880.000 habitants en
1965, dont 950.000 étrangers, près du quart de la population ».[3]
Et « Dans les villes les emplois
administratifs et les emplois de bureau, plus lucratifs et moins pénibles, sont
encore réservés presque exclusivement aux Ivoiriens d’origine, tandis que les
« gens du Nord » fournissent, entre autres, la masse des travailleurs
manuels, notamment non ou peu qualifiés, dans l’industrie, le bâtiment et les
travaux publics ».[4]
Ce qui l’amène à soutenir le projet de double nationalité projeté par Houphouët :
« Tous ces faits traduisent une
réalité fondamentale : que le développement de la Côte d’Ivoire au cours des quinze dernières années a été et
est encore presque exclusivement fondé sur le travail de non-Ivoiriens. Il y a
dans ceci la source de tensions graves ».[5]
Parmi les nombreux exemples de son développement, il donne celui des
communautés française et libanaise :
« Derrière le grand capitalisme étranger vient un petit capitalisme français et
libanais, dont l’importance relative dans l’économie du pays est loin d’être
négligeable ».[6]
Cette affirmation est toujours d’actualité dans la mesure où en 2017, d’après
la Chambre de commerce et d'industrie Libanaise de Côte d'Ivoire (CCILCI), elle
contribuerait à hauteur de 8% au PIB ivoirien et représenterait 15% des
recettes fiscales.[7]
Quant aux entreprises françaises, selon l’Etat ivoirien, elles contribueraient
à 30% du PIB ivoirien et à 50% des recettes fiscales.[8]
En résumé, deux communautés à elles seules, contribuent à hauteur de 38% au PIB
et représenterait 65% des recettes fiscales. Quelles sont les parts des autres
communautés étrangères et de la communauté ivoirienne ? Les données plus
détaillées du recensement de la
population de 2014, nous auraient permis de mieux comparer la structure
actuelle de l’immigration à celle de l’auteur. Mais la publication peu
détaillée des informations de ce recensement, par l’INS,[9]
nous permet de saisir la sensibilité de la question. Et si elle est si sensible,
c’est que la situation semble s’être aggravée. La seule chose que nous saurons
est que le taux d’immigrés en Côte d’Ivoire est de 24%, soit le quart de la
population, comme en 1965, quand Amin analysait l’économie ivoirienne. Ce taux
curieusement constant, ressemble à un taux communément acceptable, voire
produit d’une communication étatique. Notre scepticisme face aux résultats
publiés du RGPH 2014, se fonde sur des faits. Le premier est d’abord, la
présentation des résultats. Ces derniers ont été présentés dans les
commentaires les accompagnants, sous l’angle des deux modalités sexuelles,
homme-femme. Ainsi, contrairement aux résultats du recensement de 1998, il
n’est pas possible de connaître par exemple, à partir de documents officiels,
le nombre d’étrangers présents dans la ville d’Abidjan, à plus forte raison
dans sa région. Ensuite, le recensement de 1998, nous présentait déjà les régions
du Sud-Comoé, Moyen-Comoé, et Bas-Sassandra, avec respectivement des taux de
population étrangère de 45%, 43%, 43%.[10]
Qu’en est-il aujourd’hui ? Dans les résultats qui nous ont été présentés
en 2014, nous pouvons voir que la population d’une ville comme Soubré est
estimée à 464.554 habitants, alors qu’à cette même ville était attribuée une
population de 628.592 habitants en 1998. Sachant que cette ville, est une ville
de grande immigration, car située en pleine zone cacaoyère, l’on est fondé à se
demander les causes d’une telle baisse ? Enfin, le doute devient encore
plus grand, quand dans la même région, l’on attribue à une localité comme
Oupoyo, une population de 72.206 habitants en 2014, alors que pour la même
localité, l’ancien ministre de la défense, Lida Kouassi Moïse, au cours d’une
conférence[11]
tenue en France, lui attribuait grosso-modo les caractéristiques
suivantes en 2010 : 12.000 Bakwé (autochtones), 50.000 allochtones
et 500.000 burkinabés. Avec de tels faits comment ne pas douter des chiffres
officiels de l’I.N.S. ?
Dans l’exposé qu’il fait des caractéristiques de
cette croissance ivoirienne, Samir Amin remarque la présence, sinon le
développement « d’industries légères
(minoterie, huilerie, conserves, bières, cigarettes, textiles, produits de
plastique, scieries, montage de véhicules, etc…) »[12]
à côté de l’inexistence d’une industrie de base[13]
relevait, selon lui, d’une volonté
régionale, au regard du niveau d’investissement qu’impliquerait pareille
industrie.
En effet, si à l’époque de l’étude de Samir Amin le
sous-sol ivoirien n’était pas encore exploité, il l’est maintenant. Cette
industrie extractive constitue avec l’industrie agro-alimentaire, et ce que les
comptables nationaux ont appelé « autres industries »[14]
environ 75%[15]
du tissu industriel ivoirien. L’industrie extractive faisant appel à de nombreux
capitaux, elle est totalement dépendante du capital étranger. Pour preuve, ce
secteur à lui seul, a reçu l’essentiel
des investissements directs étrangers avec, respectivement, 35,6%, 32,5%, 32,2%,[16]
au cours des années 2014, 2015, 2016. Du côté de l’industrie de base, cette
absence se fait encore sentir aujourd’hui avec la grande place qu’occupent les
produits intermédiaires dans les importations de biens. Elles occupaient
respectivement 39%, 34%, 29%,[17]
au cours des années 2014, 2015, 2016.
Pour ce qui concerne le cas des exportations de
biens, Samir Amin avait aussi attiré l’attention sur l’exposition de l’économie
ivoirienne au yo-yo des cours mondiaux des matières premières.[18]
Dans son analyse, les exportations ivoiriennes étaient majoritairement
composées par : « les
produits de plantation (café, cacao, bananes, ananas, caoutchouc, palmistes et
huile de palme) représentent près de 70% des exportations actuelles du
pays ».[19]
En 2016,[20]
par exemple, l’on peut dire que les exportations étaient majoritairement
composées par : « des fèves de
cacao (28,3%), du cacao transformé (14,3%), des produits transformés du pétrole
(8,1%), de l'or non monétaire (7,5%), de la noix de cajou (7,3%), du pétrole
brut (5,4%) et du caoutchouc (5,1%). Ils représentent 76,0% des recettes
d'exportation en 2016, après 75,6% l'année d'avant ».[21]
Si les produits d’exportation sont légèrement différents comme le montre ces
données, la place prépondérante des produits primaires (59,5%)[22]
dans ces exportations, montre la sensibilité de la balance des transactions
courantes[23]
aux variations des cours mondiaux via sa balance des biens et services. Pour
preuves, les conséquences[24]
de la chute du prix du cacao en Juillet 2017, achèvent de convaincre sur la
grande dépendance de l’économie ivoirienne aux cours des matières
premières : réduction des dépenses publiques de 10%, accroissement du
déficit budgétaire qui passe de 3,4% à 4,5%, demande d’appui budgétaire au FMI
et à la Banque Mondiale, etc...
L’autre composante du solde de cette balance des
transactions courantes, à savoir le solde des revenus (revenus primaires et
secondaires), pour un pays comme la Côte d’Ivoire, est important au regard du
rôle de la main d’œuvre étrangère dans cette économie. Et Samir Amin l’a bien
perçu. Voici comment il décrit le transfert de fond de cette économie : « de 1950 à 1965, les revenus du secteurs
européens – revenus bruts d’exploitation des grandes entreprises étrangère,
gains des entrepreneurs individuels et salaires des non Africains – ont
représentés une proportion constante et très élevée – environ 50% – du revenu
non agricole. Comme d’une part la part des activités non agricoles dans le
produit brut a augmenté, et que d’autre part la part du revenu des grandes
entreprises dans l’ensemble des revenus non agricoles a elle aussi augmenté, la
proportion des profits bruts des grandes entreprises étrangères – destinés par
nature à réexportés – est passé de 7% du
P.I.B en 1950 à 14% en 1965. Ce n’est là rien de plus que la conséquence
inéluctable d’une croissance dominée par le capital étranger ».[25]
Ce constat peut être tutoyé encore aujourd’hui,
malgré la modicité de nos données. Un simple regard jeté sur les soldes[26]
du compte de revenus de l’année 2016 et même avant, montre un déficit chronique
qui semble caractériser ce dernier. Les revenus primaires et secondaires,
sont respectivement dominés par les « revenus des investissements » et
les « envois de fonds des
travailleurs ». Quand le premier contient le rapatriement des
bénéfices des investisseurs, le second, comme son nom l’indique, traduit le
rapatriement des fonds des travailleurs étrangers vivant en Côte d’Ivoire. Pour l’année 2016 par exemple, le compte des revenus (primaires
et secondaires) présentait un déficit de
l’ordre de 645,7 milliards de FCFA après déduction des intérêts de la dette
publique et des bénéfices réinvestis. Autrement dit, les étrangers,
investisseurs et travailleurs, ayant leurs activités en Côte d’Ivoire, ont
rapatriés plus de revenus que les Ivoiriens n’en ont tiré des pays étrangers.
Si l’on tient compte des autres composantes des revenus, nous nous retrouvons à
avec un montant de 883,9[27]
milliards de FCFA.
Ces chiffres montrent à eux seuls deux sources
vérifiables des déficits de la balance des transactions courantes de l’économie
ivoirienne, à savoir : le cours des matières premières et le transfert de
fonds des travailleurs étrangers. Deux variables sur lesquelles nous n’avons absolument
pas de contrôle pour le moment.
Du côté du compte financier, autre composante de la
balance des paiements, son solde traduit une entrée de capitaux, dominée par
les investissements directs étrangers et les investissements de portefeuilles,
eux aussi étrangers, de l’ordre de 674,8 milliards de FCFA. Il est bon ici de
préciser que dans les investissements de portefeuilles qui s’élèvent à 367
milliards de FCFA,[28]
se trouvent les ressources que l’Etat ivoirien est allé chercher sur les
marchés financiers pour faire face à ses dépenses. Une fois encore, ce que
montrent ces chiffres en filigrane,
c’est que ces derniers ont pour sources des décisions étrangères. Et,
une partie de la conclusion des auteurs de ce document,[29]
relative à l’état de la balance des paiements en général, se passe de
commentaires : « Le solde
global de la balance des paiements est ressorti déficitaire de 53,1 milliards
en 2016, après un excédent de 248,5 milliards en 2015. Il résulte de la non
couverture du besoin de financement de l'économie par les flux autonomes de
capitaux étrangers ».[30]
A travers ces lignes, nous avons voulu montrer que
l’analyse de l’économie ivoirienne par Samir Amin, avec sa « croissance sans développement »,[31]
est toujours d’actualité. Mais, ce qui caractérise aussi les analyses
objectives d’Amin, c’est la charge sociale qu’il donne à ses chiffres, par le
mixte de sociologie et de statistiques.
Cette façon de faire, appliquée à la Côte d’ivoire, a même conféré à ces propos
un caractère prophétique.
Ainsi, lire des propos de plus de 40 ans qui décrivent
aussi bien notre présent, nous permet de mieux saisir notre immobilisme. Nous
pouvons lire par exemple : « Sur
le plan social, et partant politique, il faut savoir qu’un type de
développement de ce genre, fondé sur l’industrie légère étrangère, crée une
société locale totalement disharmonieuse, dépendante, n’exerçant aucune
responsabilité économique et ne bénéficiant que marginalement des effets du
développement ».[32]
Ou encore : « A vrai dire, en dehors du
secteur étranger, l’économie productive nationale ne représente pas
grand-chose. L’artisanat composé surtout de petits commerçants et de
transporteurs « indépendants », est en réalité sous la tutelle
étroite du capital étranger et, s’il emploie relativement beaucoup de
main-d’œuvre, il ne dispose que de revenus très chiches. Quant à la
participation de la bourgeoisie africaine à l’entreprise capitaliste et à la
prospérité économique, elle est insignifiante ».[33]
Ou encore : « On ne doit pas
s’étonner dans ces conditions que la fonction publique exerce un grand attrait
sur les jeunes élites, qui n’ont pas d’autre débouché. Les traitements
administratifs représentant 28% des revenus de la population africaine,
occupant ainsi immédiatement la seconde place. C’est dans l’administration
seulement que les circonstances politiques permettent à des Africains d’exercer
des responsabilités. Mais le contrôle de l’appareil d’Etat sans celui de
l’économie risque fort de dégénérer en parasitisme ».[34] Ou encore : « La stabilité politique, la popularité du régime proviennent de
la prospérité qui accompagne le développement du capitalisme étranger. Jusqu’à
présent, tout le monde y a gagné quelque chose : à la campagne, les chefs
traditionnels, devenus planteurs, se sont enrichis, comme les travailleurs
immigrés du nord issus d’une société traditionnelle et stagnante très
pauvre ; à la ville, le chômage demeure limité en comparaison de ce qu’il
est déjà dans les grandes métropoles des pays africains plus anciens.
Néanmoins, des problèmes existent, qui pourraient être à l’origine de
mécontentements ultérieurs ».[35]
Nous avons essayé, malgré la modicité des données à
notre disposition, de confirmer les analyses passées de Samir Amin sur
l’économie ivoirienne. Cette démarche visait aussi à dire que notre pays, la
Côte d’Ivoire, n’a pas réellement progressé. Et que cette réalité, que tente de
masquer chaque régime à travers du béton, nous reviendra toujours en pleine
figure, si nous refusons de nous poser les bonnes questions, pour une froide
définition de nos priorités nationales.
Aussi, inutile de continuer de réduire cet
économiste à son courant de pensée, le marxisme, comme certains enseignants
aiment à le faire à Abidjan. En ce qui concerne l’économie ivoirienne, le
temps, la réalité et donc la vérité a choisi son camp, c’est celui de Samir Amin.
Pour notre part, et en tant
qu’africain et Ivoirien, nous pensons que la meilleure manière de rendre
hommage à ce grand monsieur, c’est de lire ou relire ses écrits pour une
réappropriation des idées et des concepts qui lui étaient chers, tels le
développement autocentré et la déconnexion.
[1] Le développement du capitalisme en Côte d’Ivoire, éditions de
minuit 1967
[2] Op.cit., p.281
[3] Op.cit., p.43
[4] Op.cit., p.43
[5] Op.cit., p.44
[6] Op.cit., p.170
[7] Jeune Afrique N° 2946 du 25 Juin
au 1er Juillet 2017, p.24
[8]
http://www.gouv.ci/_actualite-article.php?d=1&recordID=8986&p=318
[9] Institut National de la
Statistique.
[10]
http://www.ceped.org/ireda/inventaire/ressources/civ-1998-rec-o1_t1_%20etat_structure_population.pdf
[12] L’Afrique de l'Ouest bloquée : l'économie politique de la colonisation
1880-1970, éditions de minuit, p.77
[13] Op.cit., p.83
[14] Classification ivoirienne des
activités et des produits (CIAP), p.207, téléchargeable sur www.ins.ci
[15] Voir Comptes provisoires 2016
sur www.ins.ci
[16] Voir balance des paiements 2014,
2015, 2016 sur www.bceao.int
[17] Ibid.
[18] Le développement du capitalisme en Côte d’Ivoire, éditions de
minuit, p.253
[19] Op.cit., p.251
[20] Nous avons travaillé avec les
données de cette année, parce que ce sont les plus récentes publiées.
[21] BCEAO, Balance des paiements et
position extérieure globale, Côte d'Ivoire 2016, p.19
[22] Ibid., p.18
[23] Compte de la balance de
paiements regroupant des soldes des biens, des services et des
revenus.
[24]
http://www.jeuneafrique.com/mag/433873/economie/cote-divoire-politique-budgetaire-bouleversee-apres-chute-cours-cacao/
[25] L’Afrique de l'Ouest bloquée : l'économie politique de la colonisation
1880-1970, éditions de minuit, p.85
[26] BCEAO, Balance des paiements et
position extérieure globale, Côte d'Ivoire 2016, p.27
[27] BCEAO, Balance des paiements et
position extérieure globale, Côte d'Ivoire 2016, p.27
[28] BCEAO, Balance des paiements et
position extérieure globale, Côte d'Ivoire 2016, p.61
[29] BCEAO, Balance des paiements et
position extérieure globale, Côte d'Ivoire 2016
[30] Op.cit., p.36
[31] L’Afrique de l'Ouest bloquée : l'économie politique de la colonisation
1880-1970, éditions de minuit, p.92
[32] Le développement du capitalisme en Côte d’Ivoire, éditions de
minuit, p192
[33] Le développement du capitalisme en Côte d’Ivoire, éditions de minuit, p194
[34] Ibid.p194
[35] L’Afrique de l'Ouest bloquée : l'économie politique de la colonisation
1880-1970, éditions de minuit, p.92
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