L'auteur
de cet article daté du 1er avril 2011 est un homme prudent ; il n'osait pas
encore se dévoiler totalement parce que les jeux n’étaient pas encore faits lorsqu’il
rédigeait ces lignes mais, il n'empêche, on voit très bien de quel côté il
penchait, et combien fortement ! Chers amis lecteurs, nous vous offrons ce
texte comme une nouvelle pièce à conviction. En le lisant attentivement, vous y
verrez ou, plutôt, vous devinerez ce qui était réellement en jeu pendant ces
jours terribles d'avril 2011, où la France, les Etats-Unis et leur valet Ban Ki
Moon firent pleuvoir un déluge de feu sur notre jeunesse héroïque parce qu’elle
s'était dressée face à eux pour faire barrage à la trahison domestique.
La Rédaction
La Chine en Côte d’Ivoire : le double jeu
Par Xavier Aurégan
Crise ivoirienne. Politiquement, la Chine est censée être « pro-Ouattara ».
Géopolitiquement comme économiquement, la Chine serait plutôt « pro-Gbagbo ».
L’auteur éclaire ce double jeu. (1 graphique et 2 cartes)
DEPUIS les résultats
promulgués par la Commission électorale indépendante (CEI) d’une part, et le
Conseil constitutionnel d’autre part, la crise post-électorale ivoirienne
permet également d’analyser les « jeux » et prises de positions
diplomatiques des principales puissances. En cela, la Chine, deuxième économie
mondiale, est devenue un acteur incontournable à Abidjan.
Au-delà
de la crise endogène [géo]politique ivoirienne, où le militaire a remplacé la
négociation politique depuis les mois de février-mars 2011, peu d’articles
proposent une analyse des acteurs internationaux impliqués directement ou
indirectement dans ce conflit a priori ivoiro-ivoirien. Début avril 2011, il
aurait déjà fait entre 500 et 900 morts, selon les sources. Si les arguments
des principales puissances et des organisations internationales sont largement
repris par les médias occidentaux, les positions des Etats dits
« pro-Gbagbo » semblent plus confuses, complexes et finalement moins
médiatisées. Cette dichotomie peut sembler facile, réductrice, mais permet
toutefois une simplification nécessaire. De fait, le « monde
occidental » représenté par les Etats-Unis, la France ou le Royaume-Uni
s’oppose au « monde oriental », en développement, et personnifié par
la Russie et la République populaire de Chine (RPC). Ces Etats, membres
permanents du Conseil de Sécurité, se veulent les porte-paroles de puissances
régionales et autres Etats soucieux de prendre position dans ce conflit. C’est le
cas du Nigéria et du Sénégal par exemple et en faveur du candidat validé par la
CEI, Alassane Dramane Ouattara, ou du Brésil, du Mexique, du Liban et de
l’Angola[1] d’autre
part.
La Russie s’oppose
fréquemment et parfois avec violence aux tentatives de résolutions
onusiennes. La menace du véto est toutefois plus fréquente que son application,
notamment depuis la chute de l’Union soviétique (1991). L’Histoire et les
rivalités de pouvoirs inhérentes y jouent un rôle substantiel. Moscou invoque
également des principes qu’elle considère comme fondamentaux. Qu’ils soient
considérés comme hypocrites ou politiques, diplomatiques ou humanistes, ces
principes « moraux » et au nom desquels l’on retrouve celui de
non-ingérence, permettent d’imposer un contrepoids à la politique internationale
des Etats-Unis, en partie présentée à l’Organisation des Nations Unies (ONU).
Ils participent également à améliorer l’image d’une Russie qui souhaite, elle,
imposer ses arguments et sa vision internationale des relations interétatiques.
Une représentation également recherchée par la Chine, qui, à peu de choses
près, use des mêmes artifices pour asseoir sa légitimité.
Politiquement,
une Chine censée être « pro-Ouattara »
Si
Beijing n’a pas opposé son véto aux résolutions 1951, 1962, 1967, 1968 et 1975
des 24 novembre et 20 décembre 2010, 19 janvier, 16 février et 30 mars 2011,
nombreuses ont été les réticences chinoises à accepter l’ensemble des
documents. D’ailleurs, ces résolutions onusiennes ne furent votées qu’après de
nombreux débats. A New York, les deux membres permanents précédemment cités,
soit, la Russie et la Chine, fustigèrent la partialité des deux principaux
Etats initiateurs, la France et les Etats-Unis. Ne souhaitant pas condamner
ostensiblement et de manière irréversible Laurent Gbagbo, Beijing et Moscou
ménagent encore une fois le président reconnu par le Conseil constitutionnel
ivoirien lors des négociations inhérentes au dépôt de projet de résolution déposé
par Paris et Abuja, fin mars 2011 (n° 1975). La Chine soutient
officiellement « les efforts de
médiation de l’UA [Union africaine] et des pays africains concernés et espère
que les différentes parties travailleront ensemble pour continuer à promouvoir
le processus de paix et réaliser la stabilité et le développement de la Côte
d’Ivoire ».[2]
Li
Baodong déclare lors de la 6508e séance, le 30 mars 2011 : « les forces de maintien de la paix des
Nations Unies doivent appliquer le principe de neutralité […] L’ONUCI
[Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire] doit par conséquence éviter de
devenir partie au conflit ivoirien ou de donner l’impression de soutenir l’un
des camps en présence ». En filigrane, si la Chine respecte les
efforts onusiens, de l’UA et de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de
l’Afrique de l’Ouest), toute ingérence directe et indirecte des acteurs
internationaux comme de la représentation locale onusienne, l’ONUCI, ne saurait
être acceptée. Les Etats que l’on pourrait considérer comme neutres (Chine,
Russie, Brésil, Inde, Afrique du Sud notamment) sont les seuls, avec le Gabon
et la Colombie, à ne pas citer – volontairement – Laurent Gbagbo dans ce
document.[3]
La
célérité des Etats membres de l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique
Nord) à coordonner l’opération Aube de l’Odyssée ou Harmattan et auxquels s’est
jointe la Ligue arabe – non sans réserves – pose l’intérêt économique et
géopolitique de ces derniers au cœur des relations internationales. Pourquoi
une telle intervention en Lybie et non sur le territoire ivoirien ? Des
éléments de réponse peuvent être apportés. Premièrement, une opération est en
cours en Côte d’Ivoire, l’ONUCI, ce qui n’est pas le cas à Tripoli.
Deuxièmement, les exactions perpétrées par le « Guide » libyen à
l’encontre des populations civiles sont le fait d’une seule et unique partie,
contrairement en Côte d’Ivoire où les « forces républicaines » de A.
Ouattara sont – quasiment autant – dénoncées que celles des FDS (Forces de
défense et de sécurité de L. Gbagbo). Troisièmement, malgré les bonnes volontés
affichées, les enjeux économiques et énergétiques n’ont-ils pas supplanté, aux
yeux franco-étasuniens, ceux du territoire subsaharien ? Enfin, la
présence de l’organisation panarabe et notamment du Qatar aux côtés des forces
alliées a persuadé la Russie et dans une moindre mesure, la Chine, d’accepter
l’opération ardemment souhaitée par Paris et Londres. Les deux capitales y
voient une stratégie de reconquête d’une opinion nationale désappointée par le
manque de réactivité et l’implication contestable et contestée[4] de leurs dirigeants dans ce qu’il est convenu de
nommer « le printemps arabe ».
Quoiqu’il
en soit, la realpolitik – en vogue ces dernières décennies –
est remise en question. La politique extérieure chinoise, également
pragmatique, ne souffre pas d’un passé colonial européen. Les représentations
africaines ne dénoncent jamais – ou rarement – l’impérialisme chinois en
Afrique, ce qui n’est pas le cas pour Paris et Washington, qui n’en sont plus à
une aporie près. Les deux Etats onusiens du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine
et Afrique du Sud) aiment à faire véhiculer l’idée selon laquelle ils
défendraient les Etats faibles (Afrique, Asie sauf Japon et Amérique du Sud)
contre les puissances « otaniennes ».
Ces puissances émergentes
qui défendent essentiellement leurs intérêts ont de fait bloqué et/ou ralenti
les résolutions portant sur le cas ivoirien. Au mieux, elles ont modifié leur
caractère restrictif, trop contraignant envers le gouvernement Aké N’Gbo,
Premier ministre de Laurent Gbagbo. Fait essentiel à mentionner, quelles
auraient été les positions chinoises et russes si la Cour de Justice de la
CEDEAO avait entériné l’intervention militaire (usage de la force légitime) de
l’ECOMOG (Economic Community of West African states cease-fire monitoring
Group) envers Laurent Gbagbo ? Nous n’en saurons rien, puisque la
réunion tenue à Abuja, Nigéria, les 23 et 24 mars 2011 a justement interdit
cette initiative… Se défaussant de leurs responsabilités, les organisations
africaines entretiennent les paradoxes. Elles apportent par la même occasion de
l’eau aux moulins des Etats précédemment mentionnés, dont la Chine. Selon un
communiqué, elle souhaite « une Côte d’Ivoire pacifique, unifiée, stable
et prospère, ce qui est dans l’intérêt fondamental du peuple ivoirien ».[5]
Une prospérité et un développement économique et social vital pour les
autochtones, mais pas seulement : la Chine y possède des intérêts
substantiels.
Géopolitiquement et économiquement, une
Chine « pro-Gbagbo », et vice-versa
La
Côte d’Ivoire représente en 2010, et malgré tout, près de 40 % du Produit
intérieur brut de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine). La
vitrine ouest-africaine francophone, nonobstant la crise politico-économique,
attire de nombreux investissements. C’est d’ailleurs la volonté affichée de
l’Etat, qui depuis 2000 – et l’élection de Laurent Gbagbo le 22 octobre 2010 –
diversifie ses partenaires. Au relatif détriment des sociétés françaises, des
investissements brésiliens, arabes et asiatiques ont ainsi quelque peu remodelé
le paysage économico-financier abidjanais. Et parmi ces investisseurs, les plus
courtisés et de fait les plus présents sont les Chinois.
Devenu
le principal partenaire du continent, devant les Etats-Unis et la France, la
Chine et ses quatre forums de coopération (de 2000, 2003, 2006 et 2009) ont
pour ainsi dire bouleversé la donne après 1997[6] et le lancement de sa nouvelle politique
extérieure, et donc africaine. Rares sont les Etats n’ayant pas profité des
réserves chinoises, de ses prêts et dons, de ses financements souvent
surmédiatisés. La Côte d’Ivoire n’y fait pas exception.
Neuvième
(exportations ivoiriennes) et troisième (importations) partenaire de la Côte
d’Ivoire en 2009, la Chine présente une balance commerciale excédentaire. Seuls
20 % des échanges représentent des exportations ivoiriennes. Mais plus que
ces données relativement courantes dans cette Afrique peu ou non-exportatrice
de matières premières, c’est l’augmentation de ces échanges qui
interpelle : de 2002 (« début » de la crise) à 2003, ceux-ci ont
été multipliés par 2,5 et par 7,5 de 2002 à 2009 (cf. graphique Echanges
ivoiro-chinois entre 2000 et 2009).
Plus de
cinquante visites bilatérales ont été effectuées depuis le 2 mars 1983, date de
l’établissement des relations. Une trentaine se sont déroulées après 2000.
Autres facteurs attestant de cette proximité politique et économique, les
étroites relations entre les deux partis respectifs : le PCC (Parti
communiste chinois) et le FPI (Front populaire ivoirien). Ils se sont notamment
rencontrés en 2002 et le 23 avril 2009 lors de la visite d’une délégation
chinoise dans le quartier de Treichville. Le domaine de la Défense n’est pas en
reste : trois visites officielles en 2001 et la vente d’armes et
munitions, dans un Etat censé être sous embargo, pour près de 2,4 millions de
dollars en 2007. Certes, ces déplacements diplomatiques et échanges économiques
ne sont en aucun cas le seul fait de la Côte d’Ivoire. Cependant, les dates
auxquelles ils se réfèrent sont explicites. Anecdotiques pourraient également
être les investissements, prêts et dons chinois, privés comme publics, réalisés
sur le territoire ivoirien. Seulement, dans un Etat fragilisé par une guerre
civile, où une zone de confiance fut instaurée et où les antagonismes latents
sont perceptibles jusqu’à la veille d’une élection annoncée comme démocratique
et certifiée par l’ONU, les faits et gestes d’une des principales puissances
africaines prennent un caractère géopolitique. Les « rivalités de pouvoirs
sur du territoire » (Lacoste, 2008, p.18) observées par le prisme de la
présence chinoise permettent l’analyse de l’implication de cette dernière dans
l’espace politique et économique qu’est la Côte d’Ivoire (cartes suivantes).
Représentation
spatiale de la coopération sino-ivoirienne
Si
les informations présentées sur ce document ne sont pas exhaustives, elles
représentent néanmoins la majorité des dons et prêts réalisés par l’Etat
chinois depuis 1983. Une coopération économique développée pour l’essentiel et
à partir de la fin des années 1990. Ces financements et réalisations se
trouvent – logiquement – au Sud et dans les principales agglomérations. Ils
sont également présents dans la zone dite boucle du cacao et en particulier
dans ou a proximité de la région Fromager, région natale de L. Gbagbo. Le Sud
de la Côte d’Ivoire, où l’on retrouve les plantations (agriculture destinée à
l’exportation) et les infrastructures étatiques (plus développées qu’au Nord),
est également la destination privilégiée du personnel de l’ambassade chinoise.
Ces déplacements représentent également les dons et inaugurations
d’infrastructures financées par le partenaire chinois, mais strictement
post-2002. Leur localisation fournit certaines informations. Si la sécurité
aléatoire du Nord du territoire peut expliquer la faible présence de
l’ambassadeur Wei Wenhua, sa rencontre à Bouaké le 30 mars 2010 avec une
délégation des Forces Nouvelles (ex-rebelles et Commandants de zones issus des
FAFN, Forces armées des Forces Nouvelles) se révèle donc importante. D’autant
que l’objet de cette entrevue fut la sécurisation des commerçants et
marchandises chinoises transitant entre Abidjan et les Etats enclavés
limitrophes (le Mali et le Niger via Ouagadougou).
Une lecture plus fine de ce
document peut apporter quelques précisions supplémentaires. Les partis
politiques bénéficiant principalement de la coopération sont le PDCI-RDA et le
FPI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain,
Front populaire ivoirien). En effet, le RDR d’Alassane Ouattara (Rassemblement
des Républicains) dirige six communes, dont Bouaké, San Pedro et Gagnoa ;
le FPI, six également, est présent à Divo, Lakota, Sassandra et surtout
Abidjan ; le PDCI-RDA est quant à lui majoritaire dans huit communes
récipiendaires des fruits de la coopération sino-ivoirienne (Abengourou et
Yamoussoukro par exemple). Seulement, lors des élections municipales de 2001,
les deux partis d’opposition recueillirent 117 communes contre 33 pour le FPI,
soit, près de 60 % contre 16 %. Le FPI a donc obtenu, un rapport
(municipalités administrées et municipalités ayant reçu un financement chinois)
de 1,8. Les deux partis réunis en 2010 sous l’appellation du Rassemblement des
Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) possèdent eux un rapport de
1,1.
Déplacements du
personnel de l’ambassade chinoise en Côte d’Ivoire
Le
don agricole du 8 mars 2011 à Abidjan et effectué par l’ambassadeur Wei Wenhua
au ministre de l’Agriculture du gouvernement non-reconnu par l’ONU, le Dr Issa
Malick Coulibaly (ancien opposant de L. Gbagbo), en devient pour l’une des deux
parties, un symbole : « A ce
moment précis où notre pays traverse l’une des plus grandes crises de son
histoire, ce don de produits agricoles et de matériels mécaniques pour la
relance de la riziculture, est un signe fort qui témoigne du soutien
indéfectible de la Chine, grand producteur de riz au peuple souverain de Côte
d’Ivoire ».[7] La RTI (Radio télévision
ivoirienne), organe officiel de la propagande du « Boulanger » qui a
– fort logiquement – médiatisé ce don, évoque de fait la reconnaissance tacite
par la Chine de l’élection du président sortant. Certes, cette aide
« désintéressée » peut simplement être interprétée comme la réponse
du gouvernement chinois à la demande effectuée par son homologue fin 2008. Le
moment est en revanche inopportun…
Dans
le domaine agricole, l’ambigüité de la position chinoise est également
perceptible dans la filière cacaoyère. Le trader hongkongais Noble
Group a ainsi décidé, fin mars 2011, l’écoulement de son stock et le
paiement des taxes et impôts inhérents et souhaités par L. Gbagbo. L’ordonnance
prise par ce dernier, le 8 mars 2011, indiquait en effet la saisie et la vente
des stocks entreposés. Estimés à 400 000 tonnes, ils représentent la dernière
rentrée économique possible de ce dernier.
Enfin,
la mission en Chine du port autonome d’Abidjan, afin de contourner l’embargo
décrété le 15 janvier 2011 fut l’occasion pour Marcel Gossio, Directeur Général
de la seconde infrastructure portuaire subsaharienne, après Durban, de
développer une stratégie (de contournement des entreprises européennes) et de
rencontrer une dizaine de sociétés. Débutée en 2009, le port abidjanais
accueille depuis l’armement GMT.
*
Malgré une présence de plus
en plus prégnante sur le continent africain, et notamment politique depuis les
années 1950, la Chine commet
certaines erreurs de débutant. La faute au gouvernement, au PCC, et aux think thank pourtant de plus en
plus nombreux et spécialisés (Kellner et Bondiguel, 2010). Progressivement, le
glissement d’une diplomatie idéologique à l’économique ne se fait pas sans
heurts. L’Etat chinois, plus fragmenté qu’il n’y paraît, a certes participé au
paradigme des relations interétatiques du début du XXIe siècle, mais créé
également, ou du moins ne contrôle plus en totalité, son image et sa politique
extérieure. Ses hésitations, sa « neutralité » à Abidjan pourraient
provoquer des contre-représentations et mettre à mal l’imprégnation politique
et culturelle chinoise. Le gouvernement de Guillaume Kigbafori Soro n’y sera
pas indifférent. Entre principe de non-ingérence et réalité économique, il est
parfois difficile de choisir, et par ailleurs d’y voir clair. Entre ces deux
antagonismes, les points d’achoppement sont nombreux. Cette Chine, dans
l’expectative, a-t-elle tenté, comme Laurent Gbagbo de jouer la montre et de ce
fait attendre le 9 mai 2011, date à laquelle la CEDEAO rejuge la requête
sur le fond – relative aux éventuelles
« tricheries » effectuées lors du second tour de l’élection
présidentielle du 28 novembre 2010 ? L’histoire d’amour économique et
pragmatique entre le président sortant et la République populaire de Chine
semble, par la force des choses, terminée. L’évolution de la situation
politique ivoirienne, et au-delà, régionale, apportera certainement un certain
nombre d’éléments de réponse. En particulier, sur la faculté chinoise à dépassionner
une relation sino-africaine.
Source : https://www.diploweb.com 3 avril 2011
[1] - Dont le virage diplomatique pris fin mars 2011 a étonné
plus d’un observateur, tant ses déclarations, soutenant le président sortant
Laurent Gbagbo, étaient sans équivoques. Des pressions nigérianes et
sud-africaines auraient été exercées.
[2] - http://www.fmprc.gov.cn/fra/xwfw/fyrth/fyrth/t775312.htm
[3] - CS/10215, 6508e séance du 30/03/2011.
[4] - Michèle Alliot-Marie en Tunisie, Claude Guéant et Tony
Blair en Libye, François Fillon en Egypte…
[5] - http://french.peopledaily.com.cn/96852/7224351.html
[6] - Année de la crise financière asiatique.
[7] - Abidjan Tribune, 09 mars 2011.
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