lundi 4 septembre 2017

Conseil présidentiel pour l’Afrique : Réajustement de la politique coloniale ?

Je regarde cette photo et il y a des femmes africaines, 
…avec 7 enfants chacune, Monsieur Macron ?
En France les dirigeants se succèdent mais la politique africaine de l’Elysée garde ses grands principes : l’Afrique appartient à la France et elle doit en disposer à sa guise. Seules les méthodes pour parvenir à cette fin changent. Du général De Gaulle en 1960 à Emmanuel Macron en 2017, jamais la France n’a voulu se couper de l’Afrique, du moins en ce qui concerne la protection de ses intérêts dans ses anciennes colonies. Les discours de saupoudrage du genre « La Françafrique, c’est fini ! » sont justes bons pour endormir les consciences africaines.
On note que sous De Gaulle et Pompidou la cellule africaine de l’Elysée ou le « secrétariat général à la présidence de la République pour les Affaires africaines et malgaches » était l’affaire de Jacques Foccart, de 1960 à 1974. Pendant 14 ans, ce personnage aura joué le rôle de parrain des dirigeants africains et il lui revenait de déceler les bons élèves et de punir les moins dociles parmi les dirigeants africains. Rien ne se faisait, rien ne se décidait sans l’aval de cet homme.
Sous Giscard d’Estaing, le secrétariat général redevient la Cellule africaine et elle est confiée de 1974 à 1980 à René Jouniac, un ancien magistrat des colonies qui cède sa place à Martin Kirsch de 1980 à 1981. François Mitterrand nomme sous sa présidence Guy Penne (81-86), puis Jean Christophe Mitterrand (86-92). La cellule africaine, rebaptisée « cellule Afrique de l’Elysée » par Jacques Chirac est d’abord l’affaire de l’ambassadeur Michel Dupuch (1995-2002) puis de Michel de Bonnecorse (2002-2007).
De Sarkozy à François Hollande, rien ne change dans le fond. Ces « Messieurs Afrique » sont des personnalités choisies pour leur connaissance supposée des questions africaines. Ils influencent, conseillent, jouent souvent les VRP en matière politique, économique et financière.
Aujourd’hui, sur les traces de ses prédécesseurs, Emmanuel Macron a annoncé la création d’un Conseil présidentiel pour l’Afrique. L’objectif reste le même mais cette fois, des experts d’origine africaine feront leur entrée dans ce cabinet hautement stratégique. Réfractaire à tout changement sur l’idée qu’ils se font de l’Afrique, les présidents français perpétuent une politique que les Africains eux-mêmes dénoncent, mais face à laquelle ils n’ont aucune solution de rechange, jouant eux-mêmes les clientélistes dans cette affaire. Chacun veut être parrainé par le président français.
Emmanuel Macron n’a-t-il pas déclaré publiquement qu’il apporterait son soutien à Alassane Ouattara (en visite à Paris cette semaine) jusqu’à la fin de son mandat. Cette déclaration à elle seule a mis du baume au cœur des partisans de ce dernier, comme si cela suffisait à apporter des réponses concrètes aux besoins des populations ivoiriennes.
« Nous avons à construire le monde que notre jeunesse mérite », disait pourtant Emmanuel Macron lors de son investiture comme président de la France. Nos jeunesses actuelles méritent-elles encore ces rapports de soumission, 57 ans après les indépendances ? Plus écœurante encore, cette ancienne pratique qui consiste à convoquer les chefs d’Etat africains à l’Elysée comme pour leur donner une sorte de feuille de route. Alassane Ouattara y est à son deuxième passage. L’on apprend après cette deuxième « visite » que le président français sera à son tour à Abidjan avec un agenda bien précis : le lancement des travaux du métro d’Abidjan. Tout fonctionne encore comme si la Côte d’Ivoire est un département d’outre-mer. Les entreprises françaises, qui ont en horreur la concurrence, bénéficieront là du soutien de leur président, au prix de mille opérations de lobbying. Pour ce métro d’Abidjan, faut-il le rappeler, les entreprises françaises n’avaient pas forcément la meilleure offre. Elles se seront imposées au forceps avec un montant hors de portée : plus de 650 milliards de FCFA (1,4 milliard d’Euros). Voici le mobile du futur Conseil présidentiel pour l’Afrique : obtenir les contrats juteux pour les entreprises françaises, contraindre les présidents africains à accepter au-delà du raisonnable.
Les présidents changent en France, la politique africaine a la peau dure. Elle demeure dans le strict respect de ce qu’un universitaire ivoirien appelle « le réajustement de la politique coloniale ».

SD à Abidjan


POUR ALLER PLUS LOIN :
COMMENTAIRES DES INTERNAUTES RÉAGISSANT À CET ARTICLE

Avec Macron la politique coloniale et néocoloniale est EN MARCHE! L’arrogance, le paternalisme indécent, violent abject du genre les insultes contre les femmes nègres porteuses de 7 enfants chacune et réduite à cet unique rôle. Le paternalisme EST EN MARCHE! Je regarde cette photo et il y a des femmes africaines avec chacune 7 enfants selon Macron ( ?!). Finalement, Les Présidents français passent et se ressemblent TOUS sur un point : bouffer du leader nègre et ridiculiser les femmes nègres. Une chose est sûre : cela est devenu INSUPPORTABLE. Vaine tentative de Macron.
l'Afrique = Le Carburant ; La France ou l'Europe = La voiture neuve. Je vous pose cette question maintenant : est-ce qu'une voiture neuve peut rouler sans le carburant ? Si vous répondiez bien à cette question vous auriez tout compris. Très Fraternel.
Est-ce Macron qui a contraint ce que la lettre du Continent viens de révéler ? Quand dans un pays comme le nôtre, le chef de l'État se prend tant d'argent alors que relier nos régions est devenu un vrai parcours de combattant ? Est-ce Macron qui a fait ériger le rattrapage ethnique en mode de gouvernance ? Est-ce Macron qui maintient les prisonniers d'opinions en prison ? Non la France n'a pas besoin de ça, elle en profite simplement et c'est de bonne guerre. Alors arrêtez de pleurnicher, grandisez SVP.
C'est plutôt nos préfets de présidents qui profitent des dispositions des Français. Le schéma, la planification, l'exécution, c'est la France. Par exemple le CFA arrange les Français mais eux en profitent pour cacher en Europe l'argent détourné.
Mais qui a imposé ado aux Ivoiriens ? Si vous répondez à cette question, vous saurez qui est responsable des problèmes des ivoiriens.
De la manière tu arranges ton lit c'est comme ça que tu dors. Si c'est ça qui était les solutions promises ??? Toujours en France pour aller recevoir sa feuille de route pour venir les appliquer, c'est que y a rien de spécial. (RENDEZ-VOUS À L’ÉLYSÉE, DEJEUNER À L'ELYSEE AVEC MACRON, MACRON EST ANNONCÉ À ABIDJAN EN NOVENBRE. LE PRÉSIDENT OUATTARA EST REÇU DEJÀ POUR SA DEUXIÈME FOIS PAR MACRON .....My GOOOOOD, donc pour nous là va rester comme ça quoi ???? Comme si c'est pour nous dire : regardez comment je suis proche de la France, MA RELATION AVEC LA FRANCE EST FORTE. Donc téléphoner même suffi plus ; il faut aller chez le maître à la maison pour lui remettre le CV main à main. Je ne comprends pas : avec votre Santé fragile, c'est quel secret très, très, très confidentiel qu'il faut forcement que vous vous rendez en France ??? Sachez que ce que vous dites ou montrez à vos enfants, c'est ce qu'ils croiront. Comment voulez-vous que nos enfants n'aillent pas risquer leur vies dans le désert et en Méditerranée dans le seul but d'aller voir cette France-là à quoi ça ressemble si vous passez tout votre temps à nous montrer la France, la France, la France ? Toujours la France, la France, pour se soigner la France, Sans blâmer nos disparus même pour mourir on va en France pour revenir en cercueil, parce que c'est confortable de mourir en France il parait. Même si je n'ai pas pu aller me soigner en France que je vais en Tunisie, mais pour mourir je vais à Paris. COMME LE PAN du BURKINA FASO, ce faux MOSSI de SALIF DIALLO, il va en Tunisie pour les soins ; on l'informe que « Monsieur, bientôt vous allez mourir, on fait comment ? ». Il dit : « Réservez-moi un hôtel à PARIS. Là-bas c'est confortable et c'est proche de PARADIS ». Heeee MOOOOOSI, yaako (ALLIANCE). Même là où je vous Ecris ce samedi 02.09.2017, le corps de l’ex-ministre DAGOBERT BANZIO est attendu à Abidjan. RIP. Qui est le prochain ???? Et à quand la fin ???? Encore : DE LA MANIÈRE TU ARANGES TON LIT, C'EST COMME ÇA TU DORS.
Pourquoi le président français ne convoque pas les présidents chinois, américain, russe, et les Premiers ministres canadien, japonais, etc., à l’Elysée ? J'ai honte quand je vois les présidents africains s'aligner pour répondre à la convocation du président français... Nous Africains, sommes-nous nés pour être esclave des Français ? Les questions fondamentales à se poser sont : « Pouvons-nous vivre sans la France ? » ; « Ne sommes-nous pas suffisamment intelligents pour pouvoir vivre sans la France ? »
Présentée de cette manière, cette chronique ne montre pas que l'Afrique francophone est assujettie à la mère patrie. À part Mitterrand qui a osé, tous ceux qui président à la tête de la France pratiquent une politique d'exploitation de nos richesses. Même celui qui se présentait comme un anti-Français, Koulibaly, qui fut ministre de l'économie et PAN, a levé un coin de voile sur le sujet. Pour le moment personne ne peut échapper même si Alpha Condé donne cette impression. Il doit son second mandat du fait que le PS était au pouvoir. Modibo, Diori Amani, Sankara, ont subi des coups d'Etat militaires pour insubordination. La visite d'un président de la métropole permet à chacun de nos princes de dormir tranquille pour un bon moment. François 1er avant lui avait humilié Kabila 1er à Kinshasa avant de le recevoir avec tapis rouge. Seul le peuple a le dernier mot pour nous sortir de cette servitude avec un printemps Africain Inchaa Allah.
Et moi qui croyais que la Guinée s'était totalement affranchie de la tutelle française depuis le retentissant NON de Sékou Touré, entériné par sa monnaie souveraine et l'absence de base militaire française sur son sol. La monnaie nationale et l'inexistence de présence française ne libère donc pas de la France !!! De quel cordon ombilical parle donc Alpha Condé ?
Tout ceci me conforte dans l'idée qu'on s'égare à mener des combats démagogiques contres des instruments (monnaie), l'omniprésence et l'influence française ou des rapports inter-Etat atypiques réunis sous le vocable péjoratif de France-Afrique, mais qui ne sont en définitive que les expressions consécutives de l'usage d'une langue et d'un système éducatif.
Alors France-Afrique ou pas France-Afrique ? Se rebeller contre la face immergée de l'iceberg sans remettre la base en cause, si tant est qu'on veut une indépendance totale et instantanée, n'est que pure exhibitionnisme et diversion prédestinée à la désillusion.
Cher ami, disait Giscard, tout ce que les Français et les Européens ont dans leurs assiettes vient de l'Afrique. Alors l'Afrique c'est l'affaire du peuple français et non des autorités. Ce n'est pas la méthode de gestion de la colonie Afrique qui change mais l'appellation de l'organe de gestion et peut-être les hommes. La méthode est toujours la même, le choix et la soumission des dirigeants africains. Chers amis, seule la réaction des peuples africains pourront nous soustraire de cette domination. Nos dirigeants sont dirigeants parce qu'ils ont fait allégeance. Du courage, un jour ou l'autre l'Afrique noire aura le courage de faire bouger les lignes de démarcations.
Il ne manque plus que les Tirailleurs Sénégalais. Y A BON BANANIA



Source : Connectionivoirienne 1er septembre 2017

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