Crânes de résistants algériens morts
lors de la bataille de «Zaatcha» (1849).
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Les médias
français ont révélé l’existence de 18.000 crânes d’Algériens exécutés au Musée
de l’Homme à Paris. Un fait que les autorités françaises s’étaient bien gardées
de divulguer.
Selon une
enquête réalisée par France 24, « plus de 150 ans après leur mort, les crânes
de ces résistants font partie des collections anthropologiques du Musée de
l’Homme à Paris ». La chaîne propose de savoir comment ils sont arrivés là et
si un jour, ils seront rapatriés en Algérie ?
« En mai 2011,
l’archéologue et historien algérien Ali Farid Belkadi lançait une pétition «
pour le rapatriement des restes mortuaires algériens conservés dans les musées
français », en particulier les crânes de résistants algériens tués par le corps
expéditionnaire français dans les années 1840 et 1850, qu’il venait de
retrouver dans les réserves du Musée de l’Homme à Paris.
Alors que cet
appel était lancé un an après le vote, par le Parlement français, d’une loi
exigeant la « restitution [à la Nouvelle-Zélande] de toutes les têtes maories
détenues en France », il n’a eu malheureusement que très peu d’écho. En mai
dernier, l’universitaire et écrivain algérien Brahim Senouci a lancé un nouvel
appel pour que soient restituées les « têtes des résistants algériens détenues
par le Musée de l’Homme », afin que leur pays les honore, avec cette fois un
écho nettement plus large », rapporte le quotidien français Le Monde.
La Ligue
algérienne pour la défense des droits de l’Homme estime à 10 millions le nombre
d’Algériens tués durant la période de la colonisation de l’Algérie par la
France.
Les autorités
algériennes veulent que l’État français avoue ces crimes et paye des indemnités
aux survivants de la tragédie. Mais la France croit que cette phase de
l’Histoire doit être archivée et que les regards doivent converger vers
l’avenir.
La conquête de
l’Algérie par la France, accompagnée d’une colonisation de peuplement, a duré
plusieurs décennies (1830-1871). Au terme d’une guerre de 8 ans contre la
présence coloniale, l’Algérie devient indépendante en 1962.
La France a toujours échoué dans
l’archivage de ses atrocités tout au long de cette période. Les organisations
juridiques de l’Algérie n’ont jamais cessé d’être aux chausses de leur ancien
colonisateur, accusé du massacre du peuple et des résistants algériens.
Sahar
Titre original : « Les crânes de résistants algériens à
Paris, preuves d’une sauvagerie qui ne va pas sans rappeler celle de Daech ! »
Source : http://news.reponserapide.com 2
octobre 2016
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