Au sommet du G20, qui s’est
tenu du 14 au 16 novembre en Turquie, le président russe a souligné que la
Russie avait présenté des exemples de financement des terroristes par des
personnes physiques venant de 40 pays, y compris des pays-membres du G20.
Lors du
sommet « j’ai donné des exemples basés
sur nos données du financement de Daesh par des individus privés. Cet argent
vient de 40 pays, parmi lesquels participent des pays-membres du G20 », a
précisé Vladimir Poutine.
Vladimir
Poutine a aussi évoqué la nécessité urgente d’empêcher la vente illégale de
pétrole.
« J’ai montré à nos partenaires de
nombreuses photos prises depuis l’espace et depuis les aéronefs sur lesquelles
on voit clairement le volume que représente la vente illégale pétrolière
effectuée par Daesh ».
Le président
russe a aussi précisé que ce n’était pas le moment de rechercher quel pays
était le plus efficace dans la lutte contre Daesh. « Il vaut mieux unir les efforts internationaux pour combattre ce
groupe terroriste », a déclaré Vladimir Poutine.
« Nous avons besoin du soutien des
Etats-Unis, des pays européens, de l’Arabie saoudite, de la Turquie et de
l’Iran », a-t-il
poursuivi.
A propos des
relations avec les Etats-Unis, le président Poutine a mis en évidence que la
position de Washington avait changé après les attentats de Paris.
« Nous avons besoin d’organiser un
travail qui se concertera sur la prévention des attaques des terroristes à
l’échelle globale. Nous avons proposé d’unir nos efforts avec les Etats-Unis
dans la lutte contre Daesh. Malheureusement, nos partenaires américains ont
refusé. Ils nous ont envoyé une note écrite qui dit : “Nous rejetons votre
proposition”. Mais la vie change toujours assez vite, en nous donnant des
leçons. Et je crois que maintenant tout le monde commence à comprendre qu’on ne
peut combattre effectivement Daesh qu’ensemble », a précisé le président russe.
Compte tenu
des différences d’approche dans la lutte contre l’EI, Vladimir Poutine a
précisé qu’avant tout, il était important de définir quelles étaient les organisations
qui peuvent être considérées comme terroristes et celles qui font légitimement
partie de l’armée d’opposition syrienne. «
Nos efforts doivent être concentrés sur la lutte contre des organisations
terroristes », a insisté le président russe.
Après que le
gouvernement russe a entamé une campagne de bombardements militaires en Syrie
depuis le 30 septembre, la Russie a été largement critiquée par les pays
occidentaux mais Vladimir Poutine a répondu aujourd’hui.
« Il est vraiment difficile de nous critiquer.
Ils ont peur de nous donner des informations sur les territoires que nous ne
devons pas frapper, craignant que cela devienne l’endroit exact de nos frappes
futures et que nous allons les trahir. Il est évident que ce point de vue est
basé sur leur propre conception de la décence humaine », a déclaré le président russe.
Source : Russia Today
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