École
Nationale de Police de Bégoua, samedi 17 Novembre 2018.
Le professeur Faustin
Archange Touadera, président de la République Centrafricaine,
a présidé la
cérémonie de fin de formation des élèves gardiens de la Paix. © Présidence par DR
Allocution
du président Faustin-Archange Touadera lors de la cérémonie de fin de formation
des élèves gardiens de la paix.
Mesdames et Messieurs, Distingués invités,
Je suis heureux de présider personnellement aujourd’hui la cérémonie de fin de formation des jeunes centrafricains recrutés pour renforcer les rangs de nos forces de sécurité intérieures, affaiblies des suites des dures épreuves qui ont ébranlé les fondements de notre chère patrie.
En accédant à la
magistrature suprême de l’Etat, je me suis engagé à faire de la sécurité l’une
de mes priorités.
C’est pourquoi, j’ai
instruis le gouvernement de renforcer, redéployer et redimensionner nos forces
de sécurité intérieures en vue d’un maillage territorial.
Grâce au concours des partenaires, un recrutement a été organisé, prenant en compte toutes les sensibilités régionales, ethniques, religieuses ainsi que la question de genre.
Grâce au concours des partenaires, un recrutement a été organisé, prenant en compte toutes les sensibilités régionales, ethniques, religieuses ainsi que la question de genre.
L’objectif recherché
est de permettre au pays de disposer d’une police républicaine,
professionnelle, inclusive, de proximité et respectueuse des droits humains.
Ainsi, cinq cent (500) élèves policiers et gendarmes ont été sélectionnés parmi les candidats pour intégrer les deux écoles.
Ainsi, cinq cent (500) élèves policiers et gendarmes ont été sélectionnés parmi les candidats pour intégrer les deux écoles.
Je viens de présider
une cérémonie similaire qui marque la fin de la formation des élèves gendarmes.
Nous sommes réunis
ici, à l’Ecole Nationale de Police pour la cérémonie de sortie des élèves
gardiens de la paix.
M’adressant à vous,
jeunes Gardiens de la Paix, vous avez librement choisi de servir votre pays, la
République Centrafricaine. Vous avez librement choisi, et je l’espère par
vocation, de revêtir l’uniforme de la Police centrafricaine afin d’assumer les
risques pour la sécurité de vos concitoyens, pour maintenir l’ordre public,
pour garder la paix.
Comme l’indique la
devise de la police centrafricaine, «
Servir dans la police est un honneur ». Vous devez être fiers de votre
choix.
Servir dans la
police est un honneur reviendrait à observer scrupuleusement la discipline, la
déontologie policière ainsi que les valeurs et les devoirs qui contribuent à la
reconnaissance du métier par la population.
Vous avez décidé de
consacrer votre vie à la protection des personnes et des biens. C’est un
sacerdoce.
Vous n’avez pas
choisi de servir dans la Police pour devenir riches.
Vous avez plutôt
choisi la Police pour assurer entre autres, le maintien de l’ordre public, pour
assurer la sécurité quotidienne de vos concitoyens, pour lutter contre
l’insécurité routière, les drogues et les stupéfiants, les violences de tout
genre et la délinquance qui constituent aujourd’hui des causes de nombreux
accidents de circulation et de mortalité dans notre pays.
Les écarts de
conduite ne seront plus tolérés. Comme je l’ai rappelé aux nouveaux promus de
la Gendarmerie, les rackets sur les paisibles [populations] déjà ruinées par la
crise, les abus d’autorité et tout acte de nature à compromettre la tranquillité
des citoyens seront sévèrement punis.
A l’occasion,
j’instruis fermement les supérieurs hiérarchiques d’appliquer sans complaisance
les règles de l’art qui régissent la Police centrafricaine.
Je félicite le
comité d’organisation et le cadres qui n’ont ménagé aucun effort pour la
réussite de cette formation. Je les exhorte à poursuivre dans la même dynamique
pour les prochains recrutements.
Je tiens à remercier
les partenaires internationaux, en l’occurrence la France, les Etats-Unis
d’Amérique, la Chine, la Russie, la MINUSCA, le PNUD, l’Union Européenne et
Peace Building Fund pour leur appui multiforme.
Nous comptons
toujours sur la solidarité internationale agissante pour renforcer les
capacités de nos forces de sécurité intérieures.
Jeunes promus, nous
comptons sur vous pour rétablir l’ordre et la sécurité, pour rechercher et
garder la paix. C’est une grande responsabilité qui vous attend, dans le
contexte particulier de notre pays.
Mais le Gouvernement
ne ménagera aucun effort pour vous accompagner dans cette mission.
Je vous souhaite
bonne chance dans votre carrière.
Je
vous remercie.
Source : https://centrafriqueactu.com 21
novembre 2018
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