LES
BURKINABÈ SE SOUVIENNENT
[Mardi
14 octobre]. Pas d’affluence ce matin. Sans doute que les gens préfèrent venir
le D-Day. A la veille de l’événement, l’on s’attelle plutôt aux préparatifs au
cimetière de Dagnoen, lieu où reposent désormais le capitaine Thomas Sankara et
ses 12 compagnons. Deux peintres s’activent surtout à rendre
« nouvelles » ces différentes tombes qui survivent difficilement aux
effets du temps. A côté, Barro Mamadou, étudiant en droit, venu, dit-il,
apporter son aide. « Le 15 octobre,
c’est un jour particulier pour moi, c’est un jour que je m’active à préparer
comme les fêtes de fin d’année, mais avec moins de joie ». L’étudiant en
droit affirme que Thomas a eu une influence sur son comportement de tous les
jours : « L’image que j’ai
gardée de Thomas Sankara, ce serait de reprendre ses propos en disant qu’il fut
l’homme qui a mené une vie utile pour tous. On sent encore sa présence du fait
que chaque année on se retrouve pour lui rendre hommage. Il y a certaines de
ses idées que je continue d’exploiter et qui font qu’on m’apprécie : mener
une vie à tous et faire prévaloir l’intérêt général en lieu et place des
intérêts particuliers ». Un tour en ville et, interrogés, d’autres
citoyens nous disent ce que représente la date du 15 octobre pour eux, l’image
qu’ils ont de l’homme et les sentiments qui les animent 27 ans après sa mort.
Moumouni
Kafando, agent commercial : Le
15 octobre est une journée inoubliable pour moi. Cette date devrait être un
jour férié. Sankara est un président qui s’est battu pour le bas peuple burkinabè
et africain. On devait mieux commémorer cet anniversaire.
M. Guira,
dans le secteur informel : Pour
moi la commémoration du 15 octobre ne devrait plus avoir lieu. On a connu
Sankara, il est mort, c’est passé. Le reste, on cherche l’avenir du pays, faire
avancer le pays.
Grégoire, retraité : Il y a eu la révolution, après il y a eu la
rectification, c’est un processus. Ça n’a pas vraiment varié depuis le 4 août
1983. Je garde de Thomas Sankara une bonne image, un homme intègre. S’il avait
continué sur cette base, je crois que le pays aurait gagné en dignité. Ce qui
n’est pas le cas actuellement.
Mme Ouédraogo :
Le 15 octobre nous
rappelle la mort de Sankara. Les gens commémorent parce qu’ils veulent que ça
aboutisse à quelque chose, à une justice. Jusqu’à présent, on n’a pas dit qui a
tué Sankara. On a dit que c’est un assassinat, qu’on va faire des enquêtes,
aucune enquête n’a abouti jusqu’à présent. Quand Thomas Sankara était au
pouvoir, nous on était enfant et moi je n’étais même pas au Burkina. Je n’ai
pas vraiment d’opinion sur lui mais je sais qu’il a travaillé. En mooré on dit
que l’homme est 9, il n’est pas 10, ça veut dire qu’il n’a pas été parfait.
Mais il a fait des choses aussi. Moi j’ai fait mon enfance en Côte d’Ivoire. A
cause de lui, le nom du Burkina est sorti et les Burkinabè étaient respectés en
son temps. Ce n’est pas comme maintenant où on ne nous respecte plus. Au temps
de Sankara, le Burkinabè était respecté partout, ça je l’ai gardé même que
j’étais enfant. J’étais en classe de quatrième quand Sankara était assassiné,
ce jour-là, la Cote d’Ivoire était en émoi, je me rappelle bien. C’est un
monsieur même s’il avait des défauts, il a eu ses qualités aussi. Il a fait
évoluer le Burkina, il faut reconnaître cela.
Serge
Coulibaly, travailleur dans une société privée : Le 15 octobre est une date qui retient
l’attention de beaucoup de Burkinabè, notamment ceux qui ont fréquenté, qui
connaissent un peu l’histoire du Burkina. Il faut reconnaître que Thomas
Sankara reste un grand homme pour le Burkina Faso. Au-delà même du Burkina,
quand tu vas au Ghana, dans les autres pays de la sous-région, on retient de
Thomas Sankara un homme qui a contribué au développement du Burkina Faso.
M. Diarra,
retraité : Le
15 octobre est une date que les Burkinabè ne peuvent pas oublier. Thomas
Sankara était une idole pour moi et jusqu’à présent. Il incarnait la
démocratie, l’intégrité, il était responsable de ce qu’il disait. Pendant la
révolution, nous étions adultes. C’était quelque chose de nouveau pour les Burkinabè.
Malheureusement on n’a pas eu le temps de s’adapter et il y’a eu le coup d’État
en 1987. Beaucoup le regrettent aujourd’hui. Avec lui beaucoup de choses
avaient changé. Il y’avait la liberté, la vraie démocratie, sauf que les CDR
ont trop compris et ont saboté. On le regrette, on aurait voulu revivre les
mêmes périodes encore, parce que maintenant il n’y a plus tellement la
démocratie.
Mme Zoungrana,
restauratrice : Sankara
est venu avec des idées innovatrices, s’il vivait toujours, nous ne serions pas
ainsi, malheureux. On regrette la mort de Sankara. Il était un président
fidèle, il ne négligeait pas quelqu’un. Si c’était au temps de Thomas Sankara,
il pouvait même venir s’asseoir causer avec nous. De nos jours, les dirigeants
se sont éloignés de nous, nous sommes délaissés. Nos conditions auraient été
meilleures si Sankara n’était pas mort. Au temps de Sankara on ne pouvait se
plaindre de problème de logement par exemple.
M. Rouamba,
maçon : La
mort de Sankara a été une perte. De nos jours, les richesses sont dans les
mains d’une minorité, nous nous subissons. Sankara n’aurait jamais accepté
cela. En son temps, si tu es commerçant, tu es seulement commerçant. Tu es un
travailleur de l’État, tu restes travailleur de l’État. Maintenant, ce sont les
mêmes qui travaillent pour l’État qui sont les grands commerçants.
Dominique : Le 15 octobre 1987, nous on était en
province. On a juste entendu qu’à Ouagadougou, ça a chauffé et que
malheureusement Thom Sank (Thomas Sankara ndlr) a été tué. Après on a suivi les
infos, on a compris qu’il y’avait changement de régime. Pour moi, le 15 octobre
est venu trop tôt, Pour des raisons personnelles, en rapport avec ma famille,
je n’ai pas trop apprécié Thomas Sankara. Mais avec un peu de recul, je me
rends compte que s’il était resté au pouvoir un peu plus longtemps que ça,
notre pays serait meilleur qu’aujourd’hui. Le 15 octobre a mis fin à un élan de
construction que Thomas Sankara avait pour le pays. On dit que même quand tu
n’aimes pas le lièvre, il faut reconnaître qu’il court vite. Thomas Sankara
était un grand travailleur ; s’il était resté, même si c’était deux ans
seulement, je reste convaincu qu’on vivrait mieux au Burkina par rapport à
aujourd’hui. Il a ouvert les yeux à plein de gens qui ne comprenaient rien. Tout
ce qu’on voit construire aujourd’hui, en réalité, c’est lui qui a démarré tout
ça. Le régime actuel est venu juste poursuivre parce qu’ils étaient dans le
même mouvement. Avec lui on aurait été plus intègre qu’aujourd’hui et le
Burkinabè serait très digne. Je ne suis pas content du régime qui est là
aujourd’hui. Actuellement nous souffrons trop ; ceux qui travaillent ce
sont eux qui n’ont même pas à manger. Nous sommes là, ce sont de grands
chantiers qui appartiennent à on ne sait qui. On dit ça bouge, le Burkina se
développe mais c’est une minorité de personnes qui en profitent. Tout ceci me
fait dire que le 15 octobre a été une erreur, parce que si Thomas Sankara était
là, peut être que le pays ne serait pas aussi construit comme aujourd’hui, mais
le citoyen vivrait mieux parce que lui il faisait tout pour que le citoyen
puisse être d’abord satisfait, avoir à manger, avant de penser à autre chose.
Amélie GUE
g
MESSAGES D’INTERNAUTES
08:48, par PAPA : Quand on
parle de Sankara ma haine contre Blaise s´agrandit, mieux vaut ne pas en
parler.
10:21,
par M. SANOU : Que dire ce jour de la commémoration du décès de Thomas SANKARA
et ses compagnons, c’est demander à Dieu de leur accorder un repos éternel. Sinon
un adage africain dit : « l’eau qui est déjà versée on ne peut plus
la ramasser » ; je demande à tous ces partis qui disent qu’ils vivent
l’idéologie de Thomas SANKARA de s’unir pour que leur combat puisse porter du
fruit. Je vous remercie pour cette initiative.
10:41 : Pour le jour anniversaire de
l’assassinat d’un Héros National, le régime aurait pu avoir un semblant de
reconnaissance pour lui. L’armée aurait pu reconnaître en lui le combattant de
la guerre de Noël en 1974. Si en 4 ans de pouvoir politique, Sankara est devenu
autocrate et a été massacré entre autre pour cette raison, que dire de l’actuel
président qui est à 27 ans de pouvoir sans partage. Super autocrate ?
11:26, par l’Intègre : A plusieurs
reprises Thomas Sankara avait prévenu que si « Blaise devait tenter
quoique ce soit contre la révolution, c’était inutile de s’y opposer ».
Effectivement, ce fut ainsi. Le 15 octobre à la surprise générale, Blaise
réussissait un coup d’État que l’on croyait à priori impossible. Sauf
évidemment pour ceux qui étaient dans les secrets de Dieu, et qui après coup,
le démontrent par le menu. Mais ce qu’il n’avait pas dit et qui est aussi une
vérité, c’est que Blaise a éliminé physiquement Thomas, mais ne réussira jamais
à se défaire de son fantôme. Il suffit qu’il apparaisse pour que quelque chose
rappelle Thomas SANKARA.
Les années passant, le souvenir de Sankara héros patriote et intègre contribue
à obscurcir l’image d’un Blaise, dinosaure politique, rappelant douloureusement
le prototype de « président fondateur du Gondwana », que la
conscience africaine ne supporte plus. Sankara, c’est une certaine
« idée » du « meilleur » tel que notre subconscient
collectif, l’imagine. Le Burkina Faso « pays des hommes intègres »,
c’est pour longtemps lui qui l’incarne le mieux. Il est, sans exagération
aucune, aux burkinabè, ce que Mandela est aux Sud-africains. Exemple : Le
8 mars 1987 à Ouagadougou, soit sept (7) mois avant sa mort, Thomas Sankara
disait ceci « Il n’y a de révolution sociale véritable que lorsque la
femme est libérée. Que jamais mes yeux ne voient une société où la moitié du
peuple est maintenue dans le silence. J’entends le vacarme de ce silence des
femmes, je pressens le grondement de leur bourrasque, je sens la furie de leur
révolte. J’attends et espère l’irruption féconde de la révolution dont elles
traduiront la force et la rigoureuse justesse sorties de leurs entrailles
d’opprimées ». Des propos qui traduisaient sa détermination à faire de la
femme un levier du développement ; sont-elles reconnaissantes
aujourd’hui ? Quel dommage ! J’ai des larmes aux yeux. SVP laissez
passer.
11:28, par Le prince : Tes bourreaux
ont actuellement chaud. Ton ombre plane sur le Faso. La malédiction a atteint
son paroxysme. Tôt ou tard le peuple te rendra justice.
11:32, par Ivresse du Pouvoir : Camarade Président,
voilà 27 ans que vous êtes parti, mais votre mémoire est toujours vivace ici au
Faso et au-delàs des mers. Puisse le tout Puissant veiller sur votre sommeil
.Votre lutte est loin d’avoir été vaine. Aujourd’hui, toute une génération que
vous avez inspirée fait le serment que le Pays des Hommes Intègres viendra à
bout de tous ces maux que vous avez dénoncés et combattus de votre vivant.
12:24, par hitler : c’est
regrettable, le vrai président assassiné = la misère des burkinabés. Que la
terre lui soit légère ! En ce qui concerne son assassin, Dieu, les
ancêtres, la terre l’attend, même si la justice sur terre est incompétente, on
verra le finish de tous ces présumes.
12:54, par Minute : Un souvenir pieux
pour lui et que Dieu tout puissant éclaire le cœur des justes pour que justice
lui soit rendue en permettant à ses parents et tout le peuple burkinabè et
africain d’identifier sa tombe réelle afin de mieux célébrer son deuil. Toutes
mes condoléances aux peuples épris de paix et de justice.
12:57, par LE DIGNE : Le 15 octobre
1987 est une date qu’on ne peut jamais oublier jusqu’à la mort. Je salue la
mémoire d’un DIGNE PRESIDENT qui, en quelques 4 ans, a pu transformer le
Burkina Faso. Il avait montré aux BURKINABÈ que la dignité humaine, le travail
sous le soleil brillant, la réussite au bout des efforts. Depuis que ceux qui
l’ont tué se sont emparés du pouvoir, c’est un autre monde que le Burkina Faso
vit. La perte de la dignité, le pays transformé en un champ de quelques
personnes qui règnent sans partage, et qui veut toujours continuer sa sale
besogne. Un passage en force est en vue d’être opéré mais malgré ce passage en
force, nous avons besoin d’un Certain « SALIOU DJIBO prime » (du
Niger) au Burkina Faso. Il n’y a pas de coup d’état démocratique mais celui-là
sera entièrement salué par l’ensemble des Burkinabè. Malheureusement, nous
n’avons pas de militaires dignes de ce nom.
13:09, par Espoir : Aujourd’hui
jour anniversaire de la mort du valeureux président Thom Sank, J’aimerais
m’incliner. Que Dieu lui accorde sa grâce. Je me souviens encore de sa mort, j’étais
au primaire, en Côte d’Ivoire. Un de nos instituteurs qui était en train
d’écouter RFI a hurlé : « Ils ont tué Sankara », et tous les
instituteurs sont accourus vers lui pour en savoir plus. Ce jour-là, les
instituteurs ont mis fin aux cours un peu plus tôt, vers 16h-17h. Le
découragement se lisait sur les visages de nos instituteurs. Paix à son âme.
13:15, par Mr Nikiema : Sankara vivra
éternellement dans nos cœurs. C’est aujourd’hui un repère, un modèle pour des
milliers voir des millions de personnes au Burkina et à travers le monde. La
lutte continue...
13:22, par some : Je souhaite
bon anniversaire à Thomas Sankara que son âme repose bien que DIEU lui pardonne
en ce jour 15 octobre 2014.
13:57, par Palmarès : Même mille
(1000) ans après votre disparition mon Président, Votre nom brillera comme le
diamant à travers le monde entier parce que ce 15 octobre 1987, un DIGNE FILS
de maman AFRICA est tombé les armes en mains. Vos assassins et leurs
commanditaires ne pourront jamais atteindre la hauteur de Votre cheville,
n’auront jamais votre renommée et ne connaîtront jamais la PAIX ÉTERNELLE que
le TOUT PUISSANT Vous a accordée. COMBATTANT DE LA LIBERTÉ, REPOSE EN PAIX.
14:05, par Anita Manour : C’est nous
qui sommes pressés sur cette terre, tout un chacun payera de son âme le jour du
jugement dernier. Sankara, à cause de ton nom, à cause de ton assassinat, le
Burkinabè pue aujourd’hui aux yeux de beaucoup de pays africains. Que ce soit
au Cameroun ou ailleurs dans certaines contrées d’Afrique, le Burkinabè n’est
plus le bienvenu. Je sais que l’au-delà attend de pied ferme les charognards et
hiboux aux yeux gluants qui ont fomenté ton « quintuple assassinat
générationnel ».
14:10, par Toxsidngannkom : Retenons si
possible ceci : « on ne pleure
pas un héros, on poursuit son œuvre avec abnégation et dépassement de soi ».
Sans être nostalgique de la révolution de Sankara et par ricochet de Blaise, je
pense qu’on ne va pas comparer l’âne au cheval sinon qu’on trahirait royalement
la question de noblesse et de force que, l’un a et que l’autre n’en a pas. Sinon
sous la révolution, des mots comme : intégrité, honnêteté, dévouement,
patriotisme, civisme, et ...respect de la vie humaine avaient un sens propre. C’est
à l’opinion publique de nous dire si ces mots actuellement ont toujours un sens
propre ? Bien à vous.
14:25, par SS 20 : Son nom est
gravé à jamais dans l’histoire de ce pays, et dans la mémoire de l’Afrique et au-delà,
sous d’autres cieux. Voilà un vrai patriote qui accepté assumer tous les
déboires de la révolution démocratique et populaire du CNR malgré son intégrité,
sa confiance à l’amitié, à la fraternité, son engagement pour l’épanouissement
du peuple burkinabè et des autres peuples sous l’emprise de toute forme de
domination qui, voyant que le complot ourdi contre la marche radieuse de la
révolution et de sa propre existence étant consommé, a accepté dignement
préférer la mort que de trahir. Cette commémoration de la vingt-septième année
de sa disparition commande à chacun de nous qui a encore un brin d’intégrité et
de bon sens d’avoir une pensée pieuse pour tous qui sont tombés avec lui en ce
jour éhonté. Que sa mémoire galvanise d’avantage tous ceux qui se réclament de
son idéologie pour les batailles à venir afin de que la victoire du peuple sur
la férule humiliante soit certaine.
14:43, par Ka : Oui un
anniversaire douloureux du 21 e siècle pour le pays des hommes intègres causé
par un président caméléon et complexe. Un anniversaire à ne pas oubliez de 93
crimes économique, 177 crimes politique y compris Le juge NEBIE selon le
rapport déposé le 22 février 2000 pour un pardon bidon. OUI ! S’il y a un
anniversaire à oublier, c’est ce 3 février 1951, à Ziniaré, un petit village
perdu au nord-est de Ouaga, qui a vu naître un être complexe, qui va tuer sans
remords, emprisonner sans pitié, faire disparaître et assumer pleinement ses
actes pour le malheur d’un peuple meurtri. Un personnage sans états d’âme, qui
ne peut même pas donner l’occasion aux enfants de son frère d’arme d’aller
s’incliner sur la vraie tombe de leur père tuer lâchement, celui dont il a mis
des balles sur le corps et deux dans la tête : pourtant il été accueilli
dans la maison familiale des Sankara comme fils, il mangeait, rigolait s’amusait
avec frères, mère, sœurs de son frère d’arme. La liste à ne pas évoquer est
très longue, sauf l’alternance politique dans notre pays, qui sera de gré ou de
force, et qui mettra fin à un règne sans partage et à la clé la corruption à
ciel ouvert, pour que le Burkina s’y retrouve.
15:30, par bintoa : De là où tu
es, tu nous vois, tu es dans nos cœurs. Je vous avais prévenus ton ami et toi
mais vous aviez confiance en l’amitié ! Hélas, mille fois hélas, l’amitié
que tu accordais n était méritée. Tu avais dit « après moi ce serait le
règne de la médiocratie ». Nous le constatons aujourd’hui. Dieu récompense
les âmes pures. Repose en paix mon cher frère. Laissons dire, le temps viendra.
15:37, par Alexio : Journée très mémorable
pour ma personne. Puisque ce jour 15 Octobre est le jour de mon anniversaire. C’est
ce jour que l’impérialisme en accord avec ses valets locaux nous ont repris
notre dignité en la bafouant et remplacer avec un système dictatorial, corrompu,
sanguinaire et lier a la mendicité internationale des pays qui contrôlent notre
vie et développement par le biais des institutions financières telles la FMI et
la banque mondiale. En nous vendant cette démocratie en herbe, le régime Compaoré
une fois de plus à démontrer qu’il ne travaille pas pour une alternance apaisée,
par contre pour un rallongement d’un régime d’appropriation de l’État pour ses
fins mesquines. En occurrence, la patrimonisation
du pouvoir appuyés par des opérateurs économiques locaux pour la sauvegarde des
biens acquis frauduleusement. Sankara trahit et assassiner devrait est un
cauchemar à chaque 15 Octobre. Tant que ce pouvoir pourri existera.
15:50, par Lagnan T. : Ceux qui ont
tué notre président ont sérieusement fait du mal à notre pays. SANKARA a été
tué parce qu’il aimait son pays et son peuple. Mon président tu seras toujours
dans mon cœur nous ne t’oublierons jamais.
Source :
lefaso.net 15 octobre 2014
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