NEWS ET COMMENTAIRES RELATIFS A L'HISTOIRE SOCIALE ET POLITIQUE AINSI QU'A L'ACTUALITE DES PEUPLES DE LA CÔTE D'IVOIRE.
mercredi 18 juin 2014
Quand l’œuvre survit à son génial créateur malgré lui
A l’origine, c’était un scoop de L’Intelligent d’Abidjan, que le site Connectionivoirienne.net reprit le 9 novembre 2013 :
« Le président de Lider, le professeur Mamadou
Koulibaly, sauf changement de dernière minute quitte la tête de AIA aujourd’hui, écrivait un certain SD. Il en avait inspiré l’idée et participé à sa création en 2010, peu
avant la présidentielle. Selon une source proche de AIA, le départ du
professeur serait lié à l’orientation nouvelle du think tank. Toutes les
activités de l’institut avaient du mal à se démarquer de l’image de son
fondateur. De bonne ou de mauvaise foi, on liait les séminaires et ateliers de
réflexion de cette école de pensée à l’activisme politique du président de
Lider. « Il fallait se débarrasser de cette image erronée, car AIA est
avant tout une sorte de creuset où s’entremêlent des gens de toute obédience
sociopolitique », explique notre source. Ce qui est aussi en vue, c’est de
faire de AIA une plateforme émergente de réflexion débarrassée de toute
arrière-pensée politique, une équipe de cerveaux de tout horizon (sic),
une organisation non plus pyramidale avec un président. C’est, dit-on,
l’essence même de la philosophie et du combat pour la conquête des libertés
économiques dont AIA se veut le vecteur. Koulibaly part pour éviter que sa
propre emprise pèse sur l’institution et pour l’inscrire dans une dynamique
nouvelle et moderne ».
Il faut bien
lire ce communiqué : « Le
départ du professeur serait lié à l’orientation nouvelle du think tank. Toutes
les activités de l’institut avaient du mal à se démarquer de l’image de son
fondateur. De bonne ou de mauvaise foi, on liait les séminaires et ateliers de
réflexion de cette école de pensée à l’activisme politique du président de
Lider. Il fallait se débarrasser de cette image erronée, car AIA est avant tout
une sorte de creuset où s’entremêlent des gens de toute obédience
sociopolitique ». Après cela, trois
questions viennent tout de suite à l’esprit :
On a peine à
croire que c’est le « président-fondateur » lui-même. Mais, si tel
était le cas, qu’est-ce qui aurait empêché Mamadou Koulibaly de rester en place
et d’apporter lui-même le remède idoine au problème diagnostiqué ? S’il
était absolument nécessaire qu’il s’en aille pour que cela puisse se faire,
c’est donc qu’il ne s’est pas agi de son choix à lui, mais de celui de
quelqu’un d’autre. En d’autres termes, Mamadou Koulibaly n’a pas
« quitté » AIA, il en a été proprement chassé, tout comme il le fut
naguère du Congrès national pour la
République et la démocratie (CNRD) et du Front populaire ivoirien (FPI). Et ce constat
appelle naturellement la deuxième question.
Question
absurde puisqu’il n’y a qu’une seule réponse possible : si Mamadou
Koulibaly a pu être aussi facilement évincé d’AIA, c’est qu’il n’y était que ce
que d’autres gens avaient voulu qu’il y soit, et parce que c’était ces autres
gens-là qui en étaient les vrais fondateurs et les vrais patrons !
PRENDRE LES BONNES DECISIONS…
La Côte d’Ivoire est dans un état lamentable à tous points de
vue, depuis des années. Cet état a empiré depuis le coup d’Etat de la France
aidée de l’ONU et des Etats Unis, pour imposer en 2011 à la tête de l’Etat
ivoirien un régime fantoche, prêt à toutes les basses combines en vue
d’assouvir des ambitions de médiocrité aux dépens des Ivoiriens. Dans la perspective
d’une élection que ce régime veut gagner d’avance, il met en œuvre toutes
sortes d’actions à l’effet de saper toutes les normes. Ainsi, la naturalisation
en masse des Burkinabé et autres apatrides de la sous-région, pour les
récompenser d’avoir commis toutes les atrocités que l’on sait en Côte d’Ivoire.
Non satisfait du nombre des mercenaires de la rébellion, illégalement
naturalisés et enrôlés dans les institutions de l’Etat (Douanes, impôts, Police
et autres, en plus de ceux qui constituent la milice tribale des « Forces
Nouvelles » devenue FRCI puis transformée en armée nationale), le régime au
pouvoir a décidé de naturaliser ivoiriens tous ceux qui le désirent, par simple
déclaration. En plus, on fait entrer par cargaisons impressionnantes des
ressortissants de ce pays que le noble et fier Sankara avait voulu « Le Pays des
Hommes Intègres », pour les déverser dans les localités tenues en respect par
des bandes lourdement armées, pour se constituer un bétail électoral.
A présent, pour parachever l’affaire, on a décidé de faire un
recensement général de la population et de l’habitat : ayant déjà, par la
violence et les pratiques frauduleuses, modifié les traits caractéristiques de
la population et des sites habités, le régime veut peaufiner sa tricherie en
produisant un fichier population taillé sur ses intérêts, un fichier qui
tiendra à l’écart la population réelle du pays. Et les serviteurs des intérêts français
en Côte d’Ivoire contre les Ivoiriens ne s’embarrassent pas des grossièretés
dans leurs pratiques félonnes, assurés qu’ils sont que leurs parrains occidentaux
les accompagneront dans la préparation du chaos dans le pays ! Ils n’ont vraiment
plus rien d’humain, ces Occidentaux ! Evidemment, ils ont démontré, depuis
longtemps, leur capacité d’entreprendre toutes les basses cruautés, pour
garantir leurs intérêts ! Assurés donc que, comme en 2010-2011, ils seront
soutenus quoi qu’il arrive par ces parrains-là, les maîtres du pays ont opté
pour un fichier population sur mesure, préfabriqué, le recensement pour lequel
les contribuables du pays sont délestés de plusieurs milliards n’étant que de
la poudre aux yeux, comme le fut l’opération d’identification précédente, qui
engloutit inutilement près de la centaine de milliards, quand SAGEM (une
société française) fabriquait les cartes d’identité et les cartes d’électeurs
sur la base d’un fichier population préconçu, en dehors de toute identification
effective de la population… Ce trafic-là et toutes les autres manipulations n’ayant
pas permis la victoire du poulain, la France bombarda les Ivoiriens et leur président
pour parachever l’imposture.
Pour en revenir au RGPH 2014, répétons qu’il s’agit d’une cynique
supercherie. C’est pourquoi, qu’il soit bien fait ou pas, les hommes du régime
ne se soucient pas réellement de sa bonne conduite. Ce qu’ils n’avaient pas
prévu, c’est le boycott que le FPI a lancé, et surtout ses effets si clairement
visibles sur le terrain. Ils avaient cru que, comme d’habitude, ils
tromperaient les opinions avec une opération trompe-l’œil, et brandiraient leur
liste de population conçue en dehors de toute opération digne de ce nom. Avec
leurs soutiens, qui contrôlent tous les circuits de l’information, ils
passeraient haut les mains, quoi qu’il arrive, comme toutes les précédentes
fois. Le ministre en charge de l’opération avait d’ailleurs déjà commencé à
donner des statistiques mensongères, des taux complètement loin de la réalité du
terrain, comme ils ont coutume de le faire. Seulement, pour ce coup-ci, la
flagrance des faits, certainement, semble gêner les parrains, qui somment le
régime d’obtenir la levée du mot d’ordre du parti de Laurent Gbagbo. Il s’agit juste
de cacher un peu le jeu de tricherie : il est sans doute toujours question de
produire un fichier sur mesure, mais sans avoir à gérer la question d’une
non-participation de la population qui soit effectivement observable par tous sur
le terrain ! C’est pourquoi le président Affi N’guessan et ses camarades
auraient tort de lever leur mot d’ordre. En le faisant, ils auraient purement
et simplement donné leur aval à la forfaiture, se rendant alors complice du mépris
mortel que la France et ses protégés imposent au peuple ivoirien. Le FPI n’a
pas besoin de s’associer à l’anéantissement de la Côte d’Ivoire ! Il est quasi
certain que le régime, qui n’a pas encore fait preuve d’une réelle volonté de normalisation
de la situation, tout ce qu’il a fait jusqu’aujourd’hui n’étant que le strict minimum,
choisira, encore une fois le passage en force ; le FPI ne doit pas lui
faciliter ce jeu de dupe ! Il faut laisser le régime assumer seul ses crimes
devant l’histoire.
Les Ivoiriens ont juste besoin d’une personne, physique ou morale,
pour conduire la mise à exécution de leurs aspirations : le parti de Laurent
Gbagbo est, pour l’heure, cette personne-là ; il a besoin de le demeurer, en
restant à l’écoute du peuple, pour prendre les bonnes décisions, comme le bon
marin est à l’écoute du vent, pour user efficacement de sa pagaie.
Robert Anaboko
Titre
original : Eviter de se faire complice d’une
énième duperie !
EN MARAUDE DANS LE WEB
Sous cette rubrique,
nous vous proposons des documents de provenance diverses et qui ne seront pas
nécessairement à l'unisson avec notre ligne éditoriale, pourvu qu'ils soient en
rapport avec l'actualité ou l'histoire de la Côte d'Ivoire et des Ivoiriens, ou
que, par leur contenu informatif, ils soient de nature à faciliter la
compréhension des causes, des mécanismes et des enjeux de la « crise ivoirienne
».
Source : Le Nouveau Courrier 17 Juin 2014
Libellés :
en maraude dans le web
mardi 17 juin 2014
Mort suspecte, autopsie suspecte, justice suspecte…
Affaire Nébié :
Un rapport d’autopsie qui épaissit le mystère
La Rédaction
Nidale Lundi, 16 Juin 2014 07:20
Source : L'observateur Paalga
L’Observateur Paalga (BF) 16
juin 2014
Jusqu’au moment
où nous bouclions la présente édition, l’affaire n’était toujours pas
officielle. Ni le pouvoir judiciaire ni le pouvoir exécutif n’en avait fait
cas. Pourtant, depuis le vendredi 13 juin 2014, Jeune Afrique a publié sur son
site d’information des extraits du rapport d’autopsie du corps du juge Nébié,
retrouvé mort le samedi 24 mai 2014 sur la route de Saponé.
![]() |
Le juge constitutionnel Salifou Nébié Victime d'un banal accident ? |
Selon notre
confrère, le document, rédigé par le médecin légiste français Stéphane
Chochois, venu réaliser à Ouagadougou une nécropsie «à ciel ouvert» le 4 juin,
conclut à une mort «des suites d’un accident de la circulation, avec percussion
violente par un engin indéterminé».
La nouvelle,
qui circule déjà dans la capitale burkinabè, a fait l’effet d’une bombe. Tant
elle prend à contre-pied une bonne partie de l’opinion publique, convaincue d’un
acte criminel sur la personne du magistrat et dont les mobiles ne peuvent
qu’être politiques.
Mais il n’y a
pas que les défenseurs de la thèse de l’assassinat qui doivent manger leur
chapeau, si tant est qu’ils soient prêts à gober «un rapport digne du scénario
d’un film hollywoodien». Même la justice burkinabè, au regard des conclusions
de cet examen médico-légal, s’est complétement fourvoyée dans la qualification
de cette mort suspecte : en effet, lors de son second passage sur les antennes
de la Télévision nationale le 31 mai dernier, le procureur général près la Cour
d’appel de Ouagadougou, Wenceslas Ilboudo, a lui aussi emprunté la piste criminelle
: «…on peut se dire qu’on est en présence
d’indices précis et concordants d’homicide volontaire. C'est-à-dire que le
médecin légiste a retrouvé des blessures provoquées sur le corps de Salifou
Nébié. Et donc le terme qui sied c’est l’homicide volontaire. Plus tard, avec
l’évolution de l’enquête, on pourra dire s’il s’agit d’un meurtre ou d’un
assassinat. Mais pour le moment, on s’en tient au terme d’homicide volontaire».
C’est que,
faut-il le signaler, cette déclaration du parquet général est fondée sur un
premier rapport d’examen (clichés radios et scanners) réalisé par un
spécialiste burkinabè dont le «professionnalisme» a par ailleurs été salué par
le procureur général.
Voilà donc la
justice écartelée entre deux procès-verbaux d’autopsie contradictoires.
Laquelle pèsera plus lourd dans la balance ? Commandera-t-on une
contre-expertise pour départager les deux ?
En attendant
les réponses à toutes ces questions sans pour autant présumer qu’elles puissent
démêler cet écheveau de mystères dans cette affaire Nébié, le moins qu’on
puisse dire, pour revenir au rapport Chochois, c’est qu’il tombe comme un
véritable pavé dans une mare judiciaire déjà boueuse. Et les ondes d’eau
viendront éclabousser davantage un corps qualifié à tort ou à raison de
godillot de l’exécutif.
Il faut dire
que dans sa gestion, jusque-là, le dossier a souffert de plusieurs maladresses,
fortuites ou intentionnelles, c’est selon. Aux «balbutiements et autres
hésitations», soulevés par le Syndicat autonome des magistrats burkinabè
(SAMAB), sont venus s’ajouter les griefs du Syndicat des médecins du Burkina
(SYMEB) contre l’autopsie réalisée par l’expert français. Dans une récente
déclaration, nos toubibs reprochent au gouvernement d’avoir fait réaliser des
examens post-mortem par un étranger au mépris des principes déontologiques et
éthiques qui régissent leur profession. En outre jugent-ils exorbitants les
frais de cette mission médico-légale dont le montant total aurait pu payer plus
de deux kits d’autopsie alors que le pays n’en dispose d’aucun.
Faut-il voir
dans toutes ces lacunes constatées dans la gestion du dossier quelque manœuvre
pour brouiller les pistes ? Trop tôt pour être affirmatif. Mais force est de
constater que tout cela contribue à troubler la sérénité qui doit entourer la
conduite d’une affaire aussi sensible que l’affaire juge Nébié.
Avec donc une
«justice suspecte», un «rapport suspect» et une «mort suspecte», le tout dans
un contexte socio-politique délétère, on a un cocktail suffisamment explosif.
Les incidents survenus le jour de l’enterrement le démontrent. Il convient
alors de manipuler le dossier avec toute l’attention que requiert la gravité de
la situation.
A la justice,
qui a déjà reçu le rapport de l’autopsie «à ciel ouvert», de travailler dans la
plus grande transparence. Puisqu’au point où nous en sommes, le contenu du
document n’est plus qu’un secret de polichinelle, pourquoi ne pas le rendre
public ?
Que l’opinion
publique et la presse continuent à exiger la manifestation de la vérité tout en
se départant de la vision du «coupable idéal».
La Rédaction
ANNEXE
Ce qu'en pensent les internautes burkinabè
![]() |
Dr Stéphane Chochois, le légiste français auteur du fameux rapport d'autopsie concluant à un banal "accident routier". |
Si tels sont les éléments clés du Rapport, on peut
dire que l’expertise a été « Nébiaisée ». En effet, l’expert semble partir (se
laisser influencer) des circonstances de découverte du corps (axe routier) pour
expliquer les blessures, plutôt que de partir des blessures et d’en énumérer
toutes les causes possibles (y compris l’accident de la voie publique) ; à
charge pour la Justice de retenir la cause probable au regard des autres
éléments en sa possession. Merci.
Zaksoba Lundi, 16 Juin 2014 07:39
Foutaise !!! On voit sur nos routes des chats fossés
par des motos et leur corps ne sont plus regardables. Qui n'a jamais vu un
mouton renversé par une voiture ? Qu'on arrête de nous insulté
intellectuellement. Une chose est sûr, il difficile qu'on nous dise qu'il est
sorti de son véhicule pour prendre de l'air sur la bitume pour se faire
renverser par un camion ou gros véhicule sans qu'on ne ramasse son corps avec
quoi je ne sais.
Si le gouvernement ne change pas vite les résultats de
l'autopsie de ce type "immoral" qui nous traite que rein, alors le
feu pour d'ici le 24 mai 2015.
gninko Lundi, 16 Juin 2014 07:52
Foutaises ! Ou le médecin légiste français est
corrompu, ou l'autopsie a été faite sur une personne autre que le juge Nébié.
Qu'à cela ne tienne. Même une mort accidentelle peut être provoquée non ? Ne
peut-on pas provoquer un accident pour tuer une personne ? Dites-moi ! Avoir
beaucoup bu et se trouver à une centaine de mètres de son véhicule est quand
même contradictoire non ? Si le juge Nébié, même saoulé avait pu se déplacer
sur 100m, pourquoi le réflexe d'éviter la mort n'a pas marché ? Quand on est
saoulé, cela ne veut pas dire qu'on est mort, tout de même !
Jamanatigui Lundi, 16 Juin 2014 08:52
Le drame dans cette histoire, c'est pas le fait de
falsifier l'histoire. Ce qui est regrettable de la part de ce médecin, c'est le
fait de salir la mémoire du défunt en voulant nous faire croire que ce Monsieur
s'est soûlé avant d'aller se fracasser la gueule. Un peu du respect pour sa
mémoire ne ferait du mal à personne même pas à ses assassins.
LoiseauDeMinerve Lundi, 16 Juin 2014 08:59
Rien qu'à voir la photo ce médecin légiste, il y a
fort à douter de sa stabilité mentale. Un regard gluant, une forme physique de
maître gourou d'une secte. Ce monstre-là ne pouvait aboutir qu'à des
conclusions qui protègent un des leurs.
Lumière Lundi, 16 Juin 2014 09:15
En plus du juge Nebié ils ont commandité la mort d'un
autre citoyen en le faisant écrasé par un camion et en demandant à ce que le Médecin
légiste français fasse l'autopsie sur ce dernier cadavre pour brouiller les
pistes.
neilson Lundi, 16 Juin 2014 09:47
« Deal sur autopsie » pourrait être le titre du navet
que M. Chochois nous a servi. Alors, avait-on besoin de payer cher ce monsieur,
faire attendre dans la douleur la famille Nébié et tous les burkinabè épris de
justice pour nous servir ces conclusions ? C’est quoi dans le rapport de ce
monsieur qui soit au-dessus des compétences de nos légistes ? Messieurs les
trucideurs, respectez nos morts et notre douleur. Une chose est sûre, ce
monsieur a la chance d’être hors de portée des burkinabè, sinon, on lui aurait
fait rendre gorge, et il aurait remboursé (sous des coups) en pleurant les sous
du contribuable.
Allons-nous maintenant vers une contre autopsie, où allons-nous
avaler les couleuvres de cet imposteur, puisqu’il semble qu’il ne soit pas
légiste pour un sous !
Expert, expert ; complice oui !
Sidpayétka Lundi, 16 Juin 2014 10:07
BONJOUR A TOUS !
Héi les gars, vous vous attendiez à quoi ? Dites le
moi ! Que ce monsieur qui n'est pas venu de lui-même ni qui n'as été mandaté par
le Quai d'Orsay encore moins recruter sur test ou sur titre par comparaison
d'au moins 5 dossiers vienne vous dire que Le Juge NEBIE est mort par suite
d'un homicide volontaire. Pensez-vous qu'il allait pouvoir reprendre
tranquillement son avion et aller produire son rapport en France. En d'autres
temps, il devait y avoir contre-expertise et un rapport a chaud ou conférence
de presse si vous y tenez avant que ce monsieur ne prenne la voie des airs pour
aller se la couler douce et aux frais du pauvre contribuable que vous, moi,
eux, nous sommes. Qui est fou. Mon professeur Blanco me disait un jour en cours
de comptabilité que c'est bon de s'amuser avec l'argent des autres. Nos
dirigeants sont-ils arrivés a cette conclusion ?
Noyesman Lundi, 16 Juin 2014 10:10
Ce légiste manque de probité intellectuelle. Sans
doute, un contact de la clique françafricaine de Jean Guillon, cette bande
d’amis qui bosse pour nos princes africains. J’espère que le cachet perçu par
Stéphane Chochois auprès des autorités du moment est à la hauteur du risque
encouru en termes de perte de crédibilité professionnelle. De toute façon, une
contre-expertise s’avère nécessaire, peu importe le temps la lumière sera faite
sur cette affaire et toutes les autres enfouies dans les placards du régime
Compaoré.
Fernando
LeChe Lundi,
16 Juin 2014 10:28
Il est grand temps que les burkinabés se réveil !!! De
quelle mort accidentelle nos autorités nous rabattent les oreilles. Comment un
accident de la circulation peut impacté les yeux qui selon les témoin ont été
mutilés. Est-ce le Burkina est gouverné ????
le
soucieux Lundi,
16 Juin 2014 10:31
Ce rapport vient réconforter l'opinion publique sur la
volonté des autorités actuelles de brouiller les pistes de la vérité sur un
énième crime de sang perpétré sur des citoyens burkinabè. C'est une insulte à
l'intelligence du peuple Burkinabè par Chochois dont le regard n'inspire pas
confiance. Il est venu en tourisme pour repartir avec des dizaines de millions
de francs CFA et les résultats de son rapport sont à la hauteur du montant
perçu. C'est un deal entre le ministère de la justice et ce fameux autopsien
français. La quête de la justice sur la mort de Nébié ne sera pas distraite par
ce faux rapport. On attend la publication officielle de ce rapport par le
procureur général et la suite qui sera donnée.
Dabnet.net Lundi, 16 Juin 2014 10:40
Attention chers camarades forumistes. Avant d'accuser
le médecin Français Chochois, il faut nous assurer qu'il a eu affaire au corps
du juge. Puisqu'à l'autopsie, il n'y avait aucun membre de la famille ni leur
représentant. Alors méfiance !
Toujours est-il que un accident de cette envergure ne
peut se faire sans que le corps ne soit broyé et que ne serait-ce qu’une goutte
de sang se verse sur le sol alors messieurs ?
Mais où sont-passés ses yeux et l'historique de ses
appels téléphoniques ?
DIEU SAUVE LE BURKINA DES OVNIS et DES SOUCOUPES
VOLANTES
wendso Lundi, 16 Juin 2014 10:54
Encore un nouveau dossier classé dans le pays des
hommes intègres. Il faut respecter la vie que Dieu a donnée. Ce Médecin légiste
a-t-il une famille ? Ou bien, chez eux, la notion de famille n'existe plus ? Sinon
il devrait se mettre à la place de cette famille et des milliers de burkinabés
qui réclament justice, et au nom de son cernent en tant que Médecin refaire ses
analyses afin de faire valoir ses qualités et aussi honorer son pays s'il est
un vrai patriote de la France. Il faut que la lumière soit faite pour que l'âme
du juge puisse se reposer dans la paix et soulage les cœurs des burkinabés et
surtout la famille du juge.
LoosersOnTheRun Lundi, 16 Juin 2014 10:56
Ainsi donc, le juge Nebie – qui, soit dit en passant,
se savait déjà menacé puisqu'il s'était ouvert à plusieurs de ses proches-après
qu'il a quitté son ami GBN à 19h, c'est-à-dire la nuit, a pris le risque
monstre de rouler tout seul jusqu'à Saponé pour on ne sait quelle raison ?...
Et arrivé là pour, je répète, on ne sait quelle raison, il se serait arrêté sur
la route, se serait éloigné à 200m de son véhicule, sans doute pour satisfaire
un besoin naturel (?). Et toujours dans cette position, si l'on en croit le « docteur »
Stephan Chochois, légiste de campagne en France – précision utile – il aurait
été tué sans doute par un « chauffard » qui aurait pris la fuite ? Ah
! Oui ! Que n'imagineront-ils pas comme scénario ? Mes frères, mes sœurs, c'est
le scénario qui sera imaginé, peaufiné et servi aux Burkinabé dans les jours à
venir. Quand Stephan Chochois parle de « forte alcoolisation », on
voit où ils veulent en venir. Mais le Peuple sait qui a tué Salifou Nébié
Watamé
! Lundi, 16 Juin
2014 11:08
Que cet objet contondant soit si agile jusqu'à crever
les yeux du juge ? Quelqu'un le tenait !
KEBIYA Lundi, 16 Juin 2014 11:21
Je
vous l'avais dit. Si Thom Sank est mort de mort naturelle, c'est pas Nébié qui
ne va pas mourir suite à un accident. Mais je crois que c'est le mort de trop.
Qu'est-ce que les parents du juge NEBIE attendent pour sortir les fétiches, si
le bon Dieu ne veut pas lui-même dire que « stop, trop c'est trop, je vous
aie laissé faire trop longtemps. Mais là c'est le mort de trop ».
Libellés :
Terre des Hommes - Monde Solidaire
lundi 16 juin 2014
LE COÛT D’HOUPHOUËT…
La
basilique Notre-Dame-de-la-Paix de Yamoussoukro haut lieu de spiritualité et
fleuron du tourisme ivoirien est en train de tomber en ruine, faute d’entretien
! Non, il ne s’agit pas d’un gag. C’est la triste réalité que Le Nouveau Consommateur Hebdo a pu
constater, le 21 mai, dans la « capitale politique et administrative ».
Consacrée, le 10 septembre 1990, par Jean-Paul
II, la basilique Notre-Dame-de-la-Paix de Yamoussoukro, le plus grand édifice
religieux chrétien au monde d’après le livre Guinness des records, est
aujourd’hui à l’abandon. Faute d’entretien, après seulement vingt-quatre ans,
l’édifice a commencé à se dégrader. Ce 21 mai, nous décidons de constater de
visu l’ampleur et la nature des dégradations en cours dans ce haut lieu de
spiritualité et de pèlerinage.
État des lieux
En nous approchant de l’édifice, nous
apercevons que la peinture de la clôture a été rafraîchie. Les jardins sont
bien tenus. Ce qui donne envie de pousser plus loin la visite. Mais, dès que
nous entrons à l’intérieur de la bâtisse, une première surprise nous attend.
Entre les marches, une moisissure noire trône, sans inquiétude. Un coup d’œil
sur le parvis, à l’entrée principale, et nous découvrons des traces d’eau de
pluie qui ont terni par endroits la couleur du précieux marbre. À l’opposé, de
l’autre côté de l’église, des flaques d’eau sont bien visibles. Des projecteurs
installés aux pieds des colonnes tournés vers le ciel baignent dans de l’eau.
Les poignets des portes d’entrée sont
l’objet d’une attaque systématique et en règle de la rouille. Devant ce
spectacle affligeant, un soldat de l’opération des Nations Unies en Côte
d’Ivoire, de type européen, lance, «
toutes ces usures parce que c’est en Afrique. En Europe, on ne permettrait même
pas un début d’abîme sur un tel trésor ». Nous poursuivons notre visite
après avoir jeté vers lui un regard approbateur. Vus de l’extérieur, les
vitraux (la basilique en possède la plus grande surface au monde, 7 363 m2)
sont recouverts d’une épaisse couche de
![]() |
Vitrail
de la Basilique ND de la Paix
représentant
Houphouët et Césaréo à genoux
parmi les apôtres, sous l’image
du Christ (détail).
|
poussière ne laissant personne
indifférent.
À l’intérieur, les dossiers de nombreux
sièges ont pris un coup de vieillesse, sous les efforts conjugués de l’usure et
de la pluie. Un agent, auprès de qui nous cherchons à savoir pourquoi à
l’intérieur de la basilique la pluie laisse des traces, nous explique qu’il
s’agit de fuites provoquées par la dégradation de membranes au niveau de la
coupole. Elles (ces membranes) n’ont pas été remplacées depuis des années,
contrairement à ce qui devait être fait. Il est bon de noter que la coupole
fait de la basilique, la plus haute au monde avec 158 mètres. Elle cache un
escalier vertigineux servant de passage aux agents de la maintenance en vue de
son entretien.
Les haut-parleurs logés dans le
baldaquin ne répondent plus convenablement, au point où actuellement ce sont
des enceintes extérieures exposées sur les marches de l’hôtel qui sonorisent
les célébrations, comme à un concert.
À l’extérieur, l’une des quatre
chapelles – chacune représente les évangélistes : Paul, Jean, Mathieu et Pierre
(sic) – s’est inclinée et menace dangereusement la sécurité des visiteurs. Pour
prévenir le danger, un cordon de sécurité a été dressé tout autour.
« Le vrai problème, c’est la réduction du personnel »
Pour connaître les raisons de cet
abandon de la basilique, nous nous adressons à un employé présent sur les
lieux. Sans retenue, il vide son sac. «
Le vrai problème, c’est la réduction du personnel technique de moitié. De 120 employés,
nous ne sommes plus qu’une soixantaine après compression de la moitié. Ceux qui
restent peuvent faire quoi quand leur tâche est doublée pour le même temps de
travail ? » La conversation suscite la curiosité d’un autre employé qui se
rapproche. « Je vous observe depuis un moment. Vous êtes journaliste ? » Pour
éviter des ennuis, nous évitons de lui répondre. Mais tenace, le nouvel
arrivant persiste, « si vous êtes
journaliste, pardonnez, aidez-nous parce que nous souffrons. À part les
vigiles, nous sommes tous employés du Vatican, mais payés au SMIG ivoirien.
D’autres sont morts comme ça sans assurance. Comment peut-on vivre ainsi en
travaillant dans une maison de Dieu ? Pourtant on sait que le Vieux (Ndlr :
Houphouët-Boigny) a laissé de l’argent pour tout ça. En plus, les visites sont
payantes. Où va tout cet argent pour qu’on soit autant maltraité ? Ce n’est pas
du tout juste ! »
La majorité du personnel rencontré s’est
dit soucieux de l’avenir. Nos investigations nous ont permis de découvrir que
la gestion de la basilique a été cédée au Saint-Siège. Le Pape Jean Paul II l’a
alors confiée aux Pères de la Société de l'Apostolat Catholique encore appelés
« pères pallottins ».
« Envoyez-nous un questionnaire »
Le 28 mai, nous avons approché le rectorat
de la basilique pour avoir sa réaction sur les interrogations soulevées. Inès
Anoman, proche collaboratrice du recteur, nous a indiqué que conformément à la
procédure, nous devrions déposer un questionnaire au bureau du recteur et
attendre la réponse par le Net. Ce à quoi nous nous sommes pliés.
Natacha Koné
Titre original : « La basilique en
ruine : Les agents mécontents de leur traitement »
EN MARAUDE DANS LE WEB
Sous cette rubrique, nous vous proposons des
documents de provenance diverses et qui ne seront pas nécessairement à
l'unisson avec notre ligne éditoriale, pourvu qu'ils soient en rapport avec
l'actualité ou l'histoire de la Côte d'Ivoire et des Ivoiriens, ou que, par
leur contenu informatif, ils soient de nature à faciliter la compréhension des
causes, des mécanismes et des enjeux de la « crise ivoirienne ».
Source : Le
Nouveau Consommateur Hebdo 2 juin 2014
Libellés :
en maraude dans le web
Inscription à :
Articles (Atom)