Le Pr G.-A. Ouégnin, président de la plate-forme EDS et porte-parole de l'opposition, à l'issue de la première séance d'un drôle de dialogue |
L’Opposition ivoirienne a rendu les armes. Elle accepte, après cinq mois de bras de fer ponctué de désobéissance civile et boycott, de rentrer dans les rangs.
Si « le dialogue est l’arme des
forts », accepter d’aller à des discussions en position de faiblesse, sans
avoir rien obtenu de ses principales revendications, dont la libération de ses
leaders, s’appelle une reddition.
Les négociations qui se sont ouvertes le
lundi 21 décembre 2020 entre une Opposition essoufflée et un Pouvoir maître du
jeu signifient deux choses. D’une, la légitimité d’Alassane Ouattara, un moment
contestée, est, sans crier gare, reconnue. De deux, sauf cataclysme, le
dialogue national, réclamé pour notamment une nouvelle Constitution, est sur
les traces du Conseil national de transition (CNT) : mort-né.
Au finish, Alassane Ouattara, sans coup férir, est le grand vainqueur : son élection, qualifiée d'« illégitime » et d’« illégale », est validée par une opposition pressée de participer aux législatives afin de ne pas laisser le RHDP en roue libre. Exactement comme Henri Konan Bédié en 1995 après le boycott actif du Front républicain de Laurent Gbagbo et Djény Kobinan Kouamé.
F. M. Bally
Titre original : « Reddition en
Côte-d’Ivoire l’opposition capitule et rend les armes »
En maraude dans le Web
Sous cette rubrique, nous vous proposons
des documents de provenance diverses et qui ne seront pas nécessairement à
l’unisson avec notre ligne éditoriale, pourvu qu’ils soient en rapport avec
l’actualité ou l’histoire de la Côte d’Ivoire et des Ivoiriens, et aussi que
par leur contenu informatif ils soient de nature à faciliter la compréhension
des causes, des mécanismes et des enjeux de la « crise ivoirienne ».
Source :
http://www.connectionivoirienne.net
22 décembre 2020
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire