« Mon oncle Kpandry Kouadjo de Dimbokro, il deviendra
subitement riche. Parce qu'il dit avoir étudié avec Ouattara. Ouattara lui
donnera assez d'argent », affirme un de ses parents sur les réseaux
sociaux.
Selon le communiqué émanant de la Présidence : « cette visite sera pour lui l’occasion
de se souvenir de son séjour et de son enfance dans cette ville, de ses parents
encore présents, mais aussi de ceux qui, malheureusement, ne sont plus de ce
monde. Il a ajouté qu’elle sera également l’occasion de faire de fortes
annonces pour le Département de Dimbokro et pour la Région du N’ZI ».
Selon les reporters, la foule était plutôt clairsemée, malgré l'obligation
faite aux enfants des écoles et leurs professeurs d’être au bord de la route
pour acclamer leur rédempteur.
Dommage que l'obligation faite aux enfants d'aujourd'hui ne se
soit pas appliquée aux vétérans copains de classe qui avaient usé les bancs de
classe avec leur copain Ouattara.
Sa blonde moitié Dominique était aussi de la partie, mais
arrivée seulement en fin d'après-midi « aux alentours de 16h à Dimbokro ».
C'était probablement pour rallonger le montant de la facture des déplacements
déductibles de la pluie de 45 milliards promis à Dimbokro en 2010 lors de la
campagne présidentielle, la première...
Mais chose plus curieuse pour un homme natif de la région du
N'Zi, le président Ouattara en visite dans son propre pays natal aurait selon
les journaux déployé 3332 soldats des Forces armées de Côte d’Ivoire pour
assurer sa sécurité. 224 véhicules toutes catégories sont sensés patrouiller et
surveiller les axes routiers que doit emprunter le demi dieu Président et
économiste de son état.
Comme il n'est pas Dozo de naissance, les gri-gri ne sont pas
suffisants pour le protéger des Gors (!) où autres malfaisants, de type
rebelles non rémunérés et non recyclés...
Sur les photos nous n'avons pas vu le petit juge Epiphane Zoro
Bi-Ballo, c'est pourtant lui qui depuis la même ville avait signé l'acte
permettant à Ouattara de se dire natif de Dimbokro. Ses nouvelles fonctions de
secrétaire d'état l'ont certainement amené jusque-là, puisqu'il y avait un
conseil des ministre décentralisé; mais ne lui permettent probablement pas de
perdre du temps en déplacements de style « papamobile ».
Et pourtant, il semble bien que les courtisans ministres soient
obligés de suivre leur économiste ravitailleur partout. Il suffit de voir comme
ils sont au garde à vous à l'aéroport quand il part et revient de l'étranger...
Par Shlomit Abel
Source :
Ivoirebusiness 26 Septembre 2019.
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